QUO VADIS ?

CROIRE OU NE PAS CROIRE

LAZARE ET LE RICHE

La vie éternelle
Avant de muer en adulte, l'Homme naît enfant ; c'est une évidence tellement vraie que le bourgeois gentilhomme de Molière n'aurait pas manqué de relever.
A fil des jours, durant sa vie, l'Homme acquiert des connaissances ; c'est aussi une certitude. Quand il vient au monde, il ne sait pas encore que son cerveau à peine formé, va lui permettre de développer une intelligence qui va l'amener à vouloir maîtriser la vie.
Bébé, l'homme vit dans un monde de la "nuit", où tout lui échappe encore. Sait-il qu'il va marcher un jour ? Se doute-t-il un instant des bienfaits que la science est à même de lui apporter ?
La science, grande amie de l'humanité, elle aussi, a traversé les millénaires en grandissant, tel un enfant.
L'adulte, grâce à une acquisition cognitive, sait beaucoup de la vie, même si des mystères vont lui échapper, lorsque, à son heure, la mort, vient la prolonger.
La mort, prolongement de la vie ? Mais n'est-elle pas synonyme de néant pour certains ?
"L'Homme-bébé", s'il avait pu penser, aurait pu imaginer aussi que la Vie était néant.
L'Homme ne sait rien de la mort. Personne n'est revenu de l'au delà pour apporter un témoignage tangible, si ce n'est la Révélation que prône l'Eglise.
Ainsi, les chrétiens restent convaincus d'une vie après la vie.
La mort fait peur à beaucoup, parce qu'elle reste inconnue, à en juger par la nature cartésienne de l'homme. St Thomas n'a pas cru à la résurrection du Christ, tant qu'il n'avait pas touché les plaies de son Seigneur et Maître.

"Je crois en ce que je voie ! "
Comment peut-il m'être donné de croire au delà de ce que mon entendement autorise, lorsque les lois de la nature sont défiées ? Comment un enfant peut-il naître, s'il n'a pas été procréé. Comment croire qu'une Vierge ait pu enfanter, même si on désigne le bébé, Dieu lui même ?
Dieu, grand Inconnu, pour beaucoup dont l'âge immature, malgré tout, qui développe une intelligence limitée, freine toute compréhension du Divin et de l'infini !
Avant le 19ème siècle, alors que cela était invisible à ses yeux et méconnu par son savoir, l'homme se doutait-il d'une présence microbienne désignée responsable de maladies ?

" Laissez venir à moi les petits enfants !", a déclaré le Christ, ceux en qui le péché originel, en léthargie, n'a pas encore permis de développer les gènes du mal et d'aviver peut-être l'instinct animal.
Si Dieu n'existe pas, si la mort n'est que néant, où est mon espérance qui peut me délivrer de mes craintes ?
Dans cette optique, que me reste-il ? Vivre pleinement la vie, que le "hasard" un jour a engendrée, en profitant de tous les attraits, bons ou mauvais, avec ou sans barrière de moralité, en n'ayant que de maître, l'argent ?
Face aux dissensions en tous genres qui ébranlent la planète, on a l'impression que le monde d'aujourd'hui, vit une perversité plus forte que celle des siècles écoulés. Est-il plus mauvais ?
En réponse à cela, comment ne pas y voir les conséquences d'une infidélité à Dieu ? (Voir "À Dieu, louanges et Gloire ; aux hommes, la paix !" ou encore "La foi stérile")

La prière
Le Christ nous a apporté Sa bonne nouvelle ; il y a une vie après la vie ! Comme les lois de la nature qui gouvernent l'homme, l'Evangile détient des paroles de vie, à la portée des "petits enfants", de ceux qui ont la volonté de se déposséder de l'orgueil et de se parer d'humilité.
Cette Vérité est toutefois conditionnelle pour le bon fonctionnement du mécanisme spirituel, peu perceptible, de l'âme ; il ne suffit pas de boire les paroles, il faut aussi les vivre ! Un exercice nécessaire pour garder son âme en bonne santé !
Une autre condition puisée dans l'Evangile pour tenter de la préserver de la maladie spirituelle qu'est le péché, la prière, comme le recommande le Christ : " Priez pour ne pas entrer en tentation ! "
La tentation, un danger pour l'Homme ? Pardi, le diable en est l'instigateur !
Parce qu'il existe ?
Le passé est plus éloquent que l'avenir, même si des actes de divination proscrits par Dieu, tel le jeu des tables tournantes où l'on cherche à interroger les esprits, tentent d'inverser la tendance.
L'ancien testament n'a pas manqué de souligner les dérives de l'homme. Au fil des vicissitudes vécues, beaucoup croient que la morale canalise le mal, pourtant peu restent convaincus du bien-fondé de la chose, à en juger par la permissivité de la sexualité, pouvant provoquer chez les plus jeunes des désordres psychologiques.
Cela peu paraître évident, les mots ne sont pas palpables comme les plaies du Christ !

St Thomas
Est-il nécessaire de "toucher", lorsque l'homme voit ?
Si Jésus est associé à un fait historique avéré, il n'en est pas moins vrai que pour certains, il n'est pas Christ, pas plus que le fils de Dieu, encore moins qu'il ait pu ressusciter.
Quant au diable, son existence n'est que pure imagination !!!
Et pourtant, quoiqu'on en dise !
D'autres clameront encore qu'il n'est pas nécessaire de croire au Christ pour adhérer aux valeurs de l'Evangile.
Dés lors, l'espérance qu'Il est venu témoigner, ne s'en trouve pas perceptible, ce qui a pour conséquence de plonger l'Homme dans un vide lacunaire. Devant la peur, le désespoir et le désarroi de la mort, l'Homme, pour se rassurer, se tourne vers ses propres réponses, s'attachant à des théories humaines, autres que les paroles de Vie que le Créateur a modelées pour l'amener au bonheur éternel, comme Il a modelé Sa création.
Quel paradoxe n'y a t-il pas là que d'adhérer à la bonne moralité des Paroles et de ne pas croire à son Créateur !

Le démon
Les scandales qui secouent l'Eglise ne sont peut-être pas étrangers à cela. Parmi ceux qui conduisent le troupeau à Dieu, dont l'habit ecclésial présente une grande responsabilité par le modèle de vertu à professer, il y en a qui, coupables d'allégations, vont, par voie de conséquence, apporter le discrédit sur l'Eglise et fragiliser le Message du Christ. On pourrait alors être amené à releguer l'Evangile au rang de la morale humaine où, si l'amour du prochain demeure, Dieu n'a pas de place dans le coeur des Hommes.
Comment en sont-ils arrivés à commettre des actes que la morale et l'Eglise elle même réprouvent, mettant à mal le sens des propos du Christ, " Laissez venir à moi les petits enfants " ? Benoit XVI s'est aussi posé la question : "Je n'arrive pas à comprendre comment des prêtres ont pu trahir de cette manière leur mission de donner l'amour de Dieu à ces enfants".
Des psychologues se sont penchés sur ces graves offenses ; l'enfance, l'adolescence sont désignées du doigt, mettant en cause une défaillance de repères "père-mère" et le déséquilibre psychologique, mal décelés lors de l'entrée au séminaire de ces hommes promus au sacerdoce. Une interrogation demeure, se sont-ils ensuite abandonnés à Dieu, dans une vie de prières, comme le suggère la Vierge Marie ?
Car, Elle aussi, dans ses nombreuses apparitions, laissant parfois les pierres parler, encourage l'homme à prier et à comprendre les dangers qui le guettent. Elle aussi, désigne le malin à la source de nos maux, l'antique serpent l'initiateur du péché originel, celui qui souffle à l'oreille bienveillante de l'homme, ses capacités à s'en sortir tout seul, sans user d'un recours à Dieu.

Est-il nécessaire de "toucher", lorsque les Paroles se vérifient avec le constat d'une nudité spirituelle de nos églises : " Quand je reviendrais sur terre, trouverais-je la foi ? " ?

(J de C - 25/4/2010)

CONVERTISSEZ VOUS !
Prédication sonore du Père Michel-Marie

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