LA FRANCE, FILLE AINEE DE L'EGLISE, ELUE DE DIEU, LUMIERE DES NATIONS

LA FRANCE ET LE ROSAIRE
(Editorial de J. de C. - 11.10.01)

Le "phénomène Medjugorje" était à peine connu du monde; les premiers français commençaient tout juste à fréquenter l'église St Jacques et à se montrer disponibles, en temps et en amour, pour entendre le message de la Reine de la Paix à travers les jeunes visionnaires ou d'autres comme le père Jozo (Lui-même a vu la Vierge). Celui-ci au début des apparitions s'est adressé à eux en ces termes:

"La France, grande Nation, est, par son baptême, responsable pour le monde entier de la foi. Ses missionnaires ont été les premiers en Asie, en Afrique, dans le monde entier.

La France est grande parce qu'elle a une grande Eglise, de grands Saints... Mais que s'est-il passé après le Concile ? La France est devenue un désert spirituel!

La France a perdu son chemin, sa direction ; elle a perdu, semble-t-il, son Prophète. Elle a perdu son orientation, et nous ressentons cela, tous. Je voudrais vous en parler comme un ami, un frère, car je sais que la Sainte Vierge le veut, car je pense qu'Elle est là pour guérir et qu'Elle est un "signe" pour votre Eglise.

Jésus est presque devenu un étranger chez vous. Beaucoup de français l'ont rejeté. C'est pour cela que, par avance, la Vierge a répété partout: "Priez le Rosaire", car le Rosaire veut dire connaître Jésus, aimer Jésus, vivre Jésus.

Moïse avait entendu la voix du Seigneur "N'aie pas peur, ton bâton, je le choisis comme le signe visible de ma Présence avec toi!" "Touche, par ton bâton cette pierre, et une source jaillira ."Touche par ton bâton cette mer, et elle s'ouvrira !"

C'était le signe de la grâce de Dieu, le signe de la force de Dieu.

Eh bien, ce signe n'est pas perdu! Ce signe n'est cependant pas conservé au Louvre! II est passé maintenant dans les mains de l'Eglise. La Sainte Vierge l'appelle le Rosaire, le chapelet.

Le chapelet que tu tiens dans tes mains, c'est le signe de la Présence de Dieu avec toi. Croyez-moi, votre désert peut se changer en oasis. Pour des millions de français ce signe a été perdu ...

En chaque pèlerin français, qui vient ici, la France a un nouveau Moise qui sait tenir le signe avec amour et foi, le signe qu'est le Rosaire... Que se serait-il passé si Moise avait perdu son bâton ? Plus rien ne se serait produit, car le vrai signe, c'est celui que Dieu choisit!

Marie a choisi le Rosaire. Et le Rosaire, cette prière toujours nouvelle, cette puissance de Dieu qui se déverse en nous et fait de nous un seul coeur et une seule âme, ce signe dans tes mains que tu dois mettre en tant d'autres mains... C'est le chapelet qui sauvera la France! Et tous, nous y gagnerons...! "

Certes beaucoup de pèlerins français sinon tous ont répondu présent au discours du père Joso, et se sont accaparés du trésor de Medjugorje, la prière, qui ouvre les portes à la conversion, à la sanctification.

Cependant un trésor doit briller. Enfermé, même s'il est riche, un trésor ne brille pas. Dispersé, il perd de sa valeur. Aveuglant, il fait du mal. Sans Moïse, le peuple ne serait pas sorti de son esclavage; sans le peuple, Moïse n'aurait pas rendu Gloire à Dieu.

Les "oui, présent !", constituent les grains du chapelet; les "Moi, je", même s'ils constituent aussi les grains du chapelet ne sont pas soudés par le fil conducteur qu'est l'Esprit Saint. Dans le message du 25 mai 2001, La Vierge Marie ne dit-Elle-pas: "Petits enfants, vous travaillez beaucoup, mais sans la bénédiction de Dieu."

St Paul s'explique là-dessus : "Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir inutile de briller, mais soyez humbles les uns à l'égard des autres et que chacun considère les autres comme supérieurs à lui-même. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais pensez chacun à celui des autres." (Philippiens 2,3-4)

Ou encore, (Colossiens 3,4-15 ) "Vous êtes membres du peuple de Dieu; Dieu vous a aimés et vous a choisis pour que vous soyez à lui. C'est pourquoi vous devez vous revêtir d'affectueuse bonté, de bienveillance, d'humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous réciproquement, toutes les fois que l'un de vous a une raison de se plaindre d'un autre. Vous devez vous pardonner comme le Seigneur vous a pardonnés. Et par-dessus tout, ayez de l'amour, ce lien qui vous permettra d'être parfaitement uni. Que la paix du Christ dirige vos coeurs; c'est en effet à cette paix que Dieu vous a appelés ensemble, comme membres d'un seul corps..."

Nous sommes tous membres du Corps du Christ dont le paradoxe se veut d'associer la diversité et l'uniformité.

Petit, grand, riche ou moins riche dans la grâce de Dieu, nous le sommes, certes, mais sommes-nous tous les enfants de Lumière qui brillent par l'humilité, ces petits enfants dont le Christ a dit: " Laissez-les venir à moi " ?

Qu'est-ce l'humilité ?

L'humilité n'est ni faiblesse, ni humiliation. Elle est nécessaire pour revêtir l'armure du Christ. (cf, St Paul aux Ephésiens 6, 10-20)
Marie en est un pur exemple: Eve est née, amenant le péché et entraînant la chute de l'humanité; une autre Femme est venue remplacer la première, rachetant la faute avec sa maternité divine. Et ainsi, Marie, par son humilité, a donné la Lumière au monde.

Sommes-nous prêts et disposés encore, à dire à Dieu: "Nous voulons que notre Lumière soit vue à nouveau au delà de nos frontières "?

Sommes-nous suffisamment riches en Grâce pour permettre à la Fille aînée de l'Eglise de recouvrer le bâton de Moïse ?

Nous t'en prions Seigneur !

PRIERE Vierge Marie, Dieu t'a choisie à travers les âges et missionnée à travers le monde pour conduire tes enfants à ton Fils Jésus, pour les guider vers la sainteté qui est source d'amour, source de vie éternelle.
Comme la France qui porta en son sein tant d'hommes et de femmes zélés qui n'hésitèrent pas à apporter l'Amour de Dieu et à annoncer Sa Parole au-delà de ses frontières, tu es venue, à nouveau, apporter la même semence.
A Medjugorje, sous l'apparence du semeur, tu as une fois de plus semé les grains du Rosaire qui ouvre les portes de la conversion aux cœurs les plus endurcis, te proposant comme toujours d'intercéder auprès de Dieu pour qu'Il nous touche et nous guérisse de cette lèpre de notre corps et de notre âme que sont nos carences envers Sa Loi d'Amour.
Sur des chemins rocailleux, couverts de ronces, nombreux sont ceux qui ont labouré leur cœur pour répondre à ton appel. Ils n’ont eu qu’à saisir ta main tendue, généreusement ouverte pour donner la paix et la joie.
Mais des oreilles sont restées sourdes à ton appel, des yeux sont restés impassibles au miracle de ta présence, des mains se sont fermées, nombre d'actes de charité n'ont pas fleuri au soleil de ton Amour. Et la France, grande par son Baptême, qui fut jadis l'étendard de la sainteté, tant par ses saints que par ses missionnaires, a même semblé insensible à ta Grâce. Vierge Marie, Mère de Miséricorde, ne laisse pas celle qui t'est consacrée s'éloigner davantage de son titre de Fille Aînée de l'Eglise. Aussi, nous te supplions de la délier de toute attache, de toute retenue, de tout compromis, afin qu'elle s'ouvre à ton Appel.
Apporte la concorde à ses bergers, séculiers et religieux, et que Medjugorje, comme l'Etoile de la Nativité, leur montre ton Fils Jésus afin qu’ils soient la voix de tes messages qui nous appellent à la conversion et à la prière. Vierge couronnée d'étoiles, nous t'en prions.
(Tirée de la GRANDE NEUVAINE A MARIE REINE DE LA PAIX POUR QUE LA FRANCE S'OUVRE A MEDJUGORJE )

Rosarium Virginis Mariae ( LETTRE APOSTOLIQUE DU PAPE JEAN-PAUL II À L'ÉPISCOPAT, AU CLERGÉ ET AUX FIDÈLES SUR LE ROSAIRE )

PROPOS DE VICKA
recueillis par Cathy Nolan (Stella Maris N°405)

Il y a beaucoup de gens qui pensent aider la Vierge et faire beaucoup pour elle, mais qui ne sont pas du tout dans son plan. Ils courent toujours partout et s'agitent beaucoup, mais cela n'aide en rien.
Pourquoi?
Parce qu'ils ne prient pas assez! Ils décident par eux-mêmes quoi faire pour la Gospa, mais ce qu'ils décident n'est pas dans son plan. Ils en arrivent même à semer la confusion. Ce n'est pas bien! La Gospa demande qu'on l'aide pour son plan à elle! Bien des gens font leur propre plan, ils fabriquent leur propre projet. Ils disent: "Faisons ceci pour la Gospa, faisons cela pour elle", mais ça ne sert à rien. Ils devraient plutôt prier davantage et écouter. Par la prière ils sauront quoi faire pour elle, ils découvriront comment faire partie de son plan. Tu sais, le plan de la Gospa a déjà commencé et elle le réalisera. Tout plan qui ne vient pas d'elle ne tiendra pas dans l'avenir, il finira par disparaître. La Gospa répète constamment: "Priez à mes intentions, chers enfants, priez pour mes plans." L'important, c'est de prier de tout notre coeur et de toutes nos forces, et alors il n'y a pas de problème, nous devenons instruments pour ses plans et nous travaillons de concert avec elle.

Message de Medjugorje du 25/6/04 "Chers enfants, aujourd’hui encore mon coeur est dans la joie. Je désire vous remercier car vous rendez mon plan réalisable. Chacun de vous est important, c’est pourquoi, petits enfants, priez et réjouissez-vous avec moi à cause de chaque cœur qui s’est converti et qui est devenu instrument de paix dans le monde..."

REFLEXION
Si par le passé, les hommes successifs dans le pouvoir n'ont pas été sensiblisés par les directives du Ciel, et alors que l'histoire a montré que Salomon lui même s'était fourvoyé, laissons, pour pallier à leur carence, germer dans nos âmes, les deux coeurs de Jésus et Marie afin que la France refleurisse sous un soleil nouveau et ne cultive encore les fruits gâtés de la Salette.

Quand je parle de Salomon, je pense au premier livre des Rois, 11,4-13 " ... Il [Salomon] construisit alors, sur la montagne à l'est de Jérusalem, un sanctuaire pour Camosh, le dieu de Moab, et un autre pour Milcom, le dieu des Ammonites. Il en fit d'autres pour permettre à toutes ses femmes étrangères d'offrir de l'encens et des sacrifices à leurs dieux. Le Seigneur s'irrita contre Salomon parce qu'il s'était détourné du Seigneur Dieu d'Israël. Pourtant, celui-ci lui était apparu deux fois, et lui avait défendu de suivre d'autres dieux ; mais Salomon avait désobéi. Le Seigneur lui déclara : « Puisque tu t'es conduit de cette manière, puisque tu n'as pas gardé mon Alliance ni observé mes prescriptions, je vais t'enlever le royaume et le donner à l'un de tes serviteurs. Seulement, à cause de ton père David, je ne ferai pas cela durant ta vie ; c'est de la main de ton fils que j'enlèverai le royaume. Et encore, je ne lui enlèverai pas tout, je laisserai une tribu à ton fils, à cause de mon serviteur David et de Jérusalem, la ville que j'ai choisie. » "

Comment ne pas penser aussi, en tirant une parallèle, à Louis XIV qui a refusé de satisfaire aux demandes du Sacré Coeur de Jésus, à son père, Louis XIII, "roi David", qui consacra la France à la Vierge Marie, et à sa succession dont on enleva le Royaume...

* * *



O Marie, Reine de France (Frères Martineau)

 

La Vierge Marie Mère de Dieu, patronne de toute la France
( Pape Pie XI - 1922)

La Vierge Marie Mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France 

Les Pontifes romains Nos prédécesseurs ont toujours, au cours des siècles, comblé des marques particulières de leur paternelle affection la France, justement appelée Fille aînée de l'Eglise. Notre prédécesseur de sainte mémoire, le pape Benoît XV, qui eut profondément à coeur le bien spirituel de la France, a pensé à donner à cette nation, noble entre toutes, un gage spécial de sa bienveillance.

En effet, lorsque, récemment, Nos Vénérables Frères les cardinaux, archevêques et évêques de France, d'un consentement unanime, lui eurent transmis par Notre Vénérable Frère Stanislas Touchet, évêque d'Orléans, des supplications ardentes et ferventes pour qu'il daignât proclamer patronne principale de la nation française la bienheureuse Vierge Marie reçue au ciel, et seconde patronne céleste sainte Jeanne, pucelle d'Orléans, Notre prédécesseur fut d'avis de répondre avec bienveillance à ces pieuses requêtes. Empêché par la mort, il ne put réaliser le dessein qu'il avait conçu. Mais à Nous, qui venons d'être élevé par la grâce divine sur la Chaire sublime du Prince des apôtres, il Nous est doux et agréable de remplir le voeu de notre très regretté prédécesseur et, par Notre autorité suprême, de décréter ce qui pourra devenir pour la France une cause de bien, de prospérité et de bonheur.

Il est certain, selon un ancien adage, que le royaume de France a été appelé le royaume de Marie, et cela à juste titre. Car, depuis les premiers siècles de l'Eglise jusqu'à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui, de France, passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d'autres saints docteurs, ont célébré Marie et contribué à promouvoir et amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. A Paris, dans la très célèbre Université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIII° siècle la Vierge a été proclamée conçue sans péché.

Même les monuments sacrés attestent d'éclatante manière l'antique dévotion du peuple à l'égard de la Vierge : trente-quatre églises cathédrales jouissent du titre de la Vierge Mère de Dieu, parmi lesquelles on aime à rappeler comme les plus célèbres, celles qui s'élèvent à Reims, à Paris, à Amiens, à Chartres, à Coutances et à Rouen. L'immense affluence des fidèles accourant de loin chaque année, même de notre temps, aux sanctuaires de Marie, montre clairement ce que peut dans le peuple la piété envers la Mère de Dieu et plusieurs fois par an la basilique de Lourdes, si vaste qu'elle soit, paraît incapable de contenir les foules innombrables des pèlerins.

La Vierge en personne, trésorière de Dieu de toutes les grâces, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français.

Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d'affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge.

Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s'empresse, sur les ruines d'un temple druidique, de poser les fondements de l'Eglise Notre-Dame, qu'acheva son fils Childebert.

Plusieurs temples sont dédiés à Marie par Charlemagne. Les ducs de Normandie proclament Marie Reine de la nation. Le roi saint Louis récite dévotement chaque jour l'office de la Vierge. Louis XI, pour l'accomplissement d'un voeu, édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Enfin, Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l'Assomption de la Vierge, on célèbre dans toutes les diocèses de France de solennelles fonctions : et ces pompes solennelles, Nous n'ignorons pas qu'elles continuent de se dérouler chaque année.

En ce qui concerne la Pucelle d'Orléans que Notre prédécesseur a élevée aux suprêmes honneurs des saints, personne ne peut mettre en doute que ce soit sous les auspices de la Vierge qu'elle ait reçu et rempli la mission de sauver la France ; car d'abord, c'est sous le patronage de Notre-Dame de Bermont, puis sous celui de la Vierge d'Orléans, enfin de la Vierge de Reims, qu'elle entreprit d'un coeur viril une si grande oeuvre, qu'elle demeura sans peur en face des épées dégainées et sans tache au milieu de la licence des camps, qu'elle délivra sa patrie du suprême péril et rétablit le sort de la France. C'est après avoir reçu le conseil de ses voix célestes qu'elle ajouta sur son glorieux étendard le nom de Marie à celui de Jésus, vrai Roi de France. Montée sur le bûcher, c'est en murmurant au milieu des flammes en un cri suprême, les noms de Jésus et de Marie, qu'elle s'envola au ciel. Ayant donc éprouvé le secours évident de la Pucelle d'Orléans, que la France reçoive la faveur de cette seconde patronne céleste : c'est ce que réclament le clergé et le peuple, ce qui fut déjà agréable à Notre prédécesseur et qui Nous plaît à Nous-mêmes.

C'est pourquoi, après avoir pris les conseils de nos Vénérables Frères les cardinaux de la Sainte Eglise Romaine préposés aux Rites, motu proprio, de science certaine et après mûre délibération, dans la plénitude de Notre pouvoir apostolique, par la force des présentes et à perpétuité, Nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie Mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que comportent ce noble titre et cette dignité.

De plus, écoutant les voeux pressants des évêques, du clergé et des fidèles des diocèses et des missions de la France, Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons l'illustre Pucelle d'Orléans, admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de la France comme l'héroïne de la religion et de la patrie, sainte Jeanne d'Arc, vierge, patronne secondaire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple, et cela encore d'après Notre suprême autorité apostolique, concédant également tous les honneurs et privilèges que comporte selon le droit ce titre de seconde patronne.

En conséquence, nous prions Dieu, auteur de tous biens, que, par l'intercession de ces deux célestes patronnes, la Mère de Dieu élevée au ciel et sainte Jeanne d'Arc, vierge, ainsi que des autres saints patrons des lieux et titulaires des églises, tant des diocèses que des missions, la France catholique, ses espérances tendues vers la vraie liberté et son antique dignité, soit vraiment la fille première-née de l'Eglise Romaine ; qu'elle échauffe, garde, développe par la pensée, l'action, l'amour, ses antiques et glorieuses traditions pour le bien de la religion et de la patrie.

Nous concédons ces privilèges, décidant que les présentes Lettres soient et demeurent toujours fermes, valides et efficaces, qu'elles obtiennent et gardent leurs effets pleins et entiers, qu'elles soient, maintenant et dans l'avenir, pour toute la nation française, le gage le plus large des secours célestes ; qu'ainsi il en faut juger définitivement, et que soit tenu pour vain dès maintenant et de nul effet pour l'avenir tout ce qui porterait atteinte à ces décisions, du fait de quelque autorité que ce soit, sciemment ou inconsciemment. Nonobstant toutes choses contraires.

Donné à Rome, près Saint-Pierre, sous l'anneau du Pécheur,
le 2 du mois de mars de l'année 1922, 
de Notre Pontificat la première année.

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"HISTORIA ECCLESIAE REMENSIS"
(Testament de Saint Rémi)

C’est pendant la nuit de Noël, au jour anniversaire et à l’heure de sa naissance, que le Christ apparaît à Clovis, roi des Francs.
"Apprenez, mon fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Église romaine qui est la seule véritable Église du Christ. Ce Royaume sera un jour grand entre tous les Royaumes et il embrassera toutes les limites de l’Empire romain ! Et il soumettra tous les peuples à son sceptre ! Il durera jusqu’à la fin des temps ! Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à Dieu. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation."

PARCOURS HISTORIQUE DE LA FRANCE, en tant que FILLE AINEE DE L'EGLISE

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FRANCE, FILLE AINEE DE L'EGLISE, ES-TU FIDELE AUX PROMESSES DE TON BAPTEME ?
Jean Paul II

Aujourd'hui dans la capitale de l'histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté : Fille aînée de l'Eglise. (…)
Il n'existe qu'un seul problème, celui de notre fidélité à l'Alliance avec la Sagesse éternelle, qui est source d'une vraie culture, c'est-à-dire de la croissance de l'homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Alors permettez-moi de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'Alliance avec la Sagesse éternelle ? Pardonnez-moi cette question. Je l'ai posée comme le fait le ministre au moment du Baptême. Je l'ai posée par sollicitude pour l'Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l'homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père, Fils et Esprit.

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LA FRANCE RETROUVERA SA VOCATION DE FILLE AINEE DE L'EGLISE

Marthe Robin

" La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu'elle se sera choisis. Elle aura le nez dans la poussière. Il n'y aura plus rien. Mais dans sa détresse, elle se souviendra de Dieu. Alors elle criera vers lui, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. La France retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l'Eglise, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l'Esprit Saint, et elle enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier"

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LE REGNE D'AMOUR
Marcel Van (1928-1945)

Marcel Van est né en 1928 près d'Hanoï (Vietnam). Souhaitant devenir prêtre il entre dans une congrégation française. En 1945 il est arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 juillet 1959.

Jésus à Van : «Van, n'oublie pas le pays que j'aime le plus, tu entends ?... Le pays qui a produit la première petite fleur qui, depuis, en a engendré beaucoup d'autres... Cette petite fleur, c'est celle que j'ai choisie pour être ta sœur aînée, Thérèse... Van, considère cette fleur-là et comprends ceci : c'est en France que mon amour s'est tout d'abord manifesté. Hélas ! mon enfant, pendant que le flot de cet amour coulait par la France et l'univers, la France, sacrilègement l'a fait dériver dans l'amour du monde, de sorte qu'il va diminuant peu à peu... C'est pourquoi la France est malheureuse. Mais, mon enfant, la France est toujours le pays que j'aime particulièrement... J'y rétablirai mon amour... Et pour commencer à répandre sur elle mon amour, je n'attends désormais qu'une chose : que l'on m'offre suffisamment de prières. Alors, mon enfant, de la France, mon amour s'étendra dans le monde... Je me servirai de la France pour étendre le règne de mon amour partout... Surtout, prie pour les prêtres de France, car, c'est par eux que j'affermirai en ce pays le "Règne de mon Amour"...»

"Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent :
"Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un coeur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers."

 

NOUS MARCHONS AUJOURD'HUI POUR LE REVEIL DE LA FRANCE

FRANCE FILLE AINEE DE L'EGLISE, un livre de Antoine Marie

 

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