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L'HUMANITE VICTIME DU SYNDROME D'EVE

A son tour, l'humanité entière se voit frappée de plein fouet du syndrome d'Eve.

Depuis quelque temps déjà - peut-être même depuis le tout début - des symptômes dégagés par l'actualité, le pressentaient, nourrissant confusion et désordre.

L'homme a souvent critiqué Eve de l'avoir conduit au malheur pour avoir désobéi à Dieu. Contre toute attente, l'homme à son tour négocie les mêmes virages.

Un fil s'est rompu au tout début de l'ère de l'humanité, le fil de la liberté ! Plus exactement, il  s'est corrompu ! Et la liberté s'est viciée, délaissant la scène d'une communion avec Dieu pour celle d'une désunion avec Dieu.
L'ordre établi s'est défait soudainement de son harmonie, maculé par la soif de la connaissance que pourrait illustrer les paroles de la chanson de Jean Gabin, "Je sais, je sais..."

D'épisode biblique, en épisode biblique, de Caïn à Babel, donnant aux acteurs l'opportunité de se glisser dans notre temps, l'emblème du savoir de tout un chacun hissé, arborant "sa" vérité aux autres, est venu semer le trouble et la confusion à notre intellect jusqu'à ne plus savoir où est la (vraie) vérité.

Face aux combats d'idées de toutes natures affichant les dorures "d'une" vérité, au ton infidèle à l'Amour de Dieu, sous lesquelles se dissimulent et s'étalent, parfois rouges écarlates, méfaits échafaudés et malheur orchestré, que vaut la Révélation ?

Et, quand bien même la Résurrection était un fait acquis, la Parole Divine pourrait ne pas être pour autant interprétée à sa juste valeur. Car, ce auquel on croit, entre foi et conviction, ne s'identifie pas toujours à l'Amour Divin dont le Christ voudrait que ses disciples en soient porteurs !

Force est de constater que manipulations de l'information, affrontements verbaux sans réserves, commentaires gonflés d'opprobre et de discrédit, dont les auteurs sont parfois incultes du sujet, accompagnent une actualité violente et tragique résultant du rejet de Dieu et d'un ostracisme culminant.
Dans une société corrompue et immorale, dans une cacophonie propre à Babel, d'une hauteur de tour encore plus enivrante, qui appelle inévitablement une intervention de Dieu, dans ce temps de confusion générale et du grand trouble des esprits, dans cette joute-là qui n'a pas sa place dans la charité chrétienne, ces pâtures qui sont devenus le quotidien des repas nourriciers de l'esprit, ont un triste privilège, celui de donner à l'homme d'ingurgiter le venin de la bête !

Ainsi, pour beaucoup, déteints par cet état de fait, l'espérance s'est éclipsée, donnant la victoire à celui qui sut gagner la confiance d'Eve, jusqu'à la tromper, et auquel certains, par l'absence de la prière, ont peu oeuvré pour ne pas entrer dans son jeu rusé.

L'histoire qui semble se répéter, à la manière de la terre qui tourne sur elle même, a cependant posé les jalons de notre avenir, plus précisément avec la genèse, nord de notre vie, celle vouée au Christ, et sud à notre espérance, qui affirme que la victoire appartient à la nouvelle Eve : "Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. "  Non sans écueil !

Si cette victoire semble se profiler à l'horizon, tout autant que le Signe de la Miséricorde dont l'esquisse de la Justice se dessine sur les linteaux des maisons rougis du sang de l'Agneau, à n'en pas douter, à n'en plus douter, elle est sinon à l'espérer, à la prier !

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !

J de C
22/02/2016

Voir par ailleurs "Les faux prophètes"