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FOI ET CONVICTION, FONT-ELLES BON MENAGE ?
LES FAUX PROPHETES

Ne vous laissez pas égarer ... Priez, priez, priez !

 

Je n'ai appris la nouvelle que récemment, quelques années plus tard après les faits : La mise en examen d'une "Messagère" du Ciel, pour abus de faiblesse et escroquerie.

J'avais eu par le passé connaissance de ses activités, ou "Mission", comme elle s'en était targuée, mais je n'avais pas apporté d'adhésion à cette foi puisée certes dans les fondements de l'Eglise catholique qu'elle et ses adeptes avaient affichée, mais pour motif qu'ils annonçaient le retour Glorieux du Christ à une date précise, alors que la Bible indique : "Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul "(Mt 24,36 )

Fallait-il (faut-il) pour autant l'affubler d'une étiquette de prophète-trompeur, pour avoir nourri de faux espoirs, comme se sont risqués certains en la jugeant et en la condamnant, alors que la justice des hommes ne s'est pas encore prononcée sur les chefs d'accusation présumés ? D'autant qu'elle ne m'avait pas donné l'impression d'être une adversaire du Christ (Selon la définition de la Parole de Dieu  : "Celui qui n'est pas avec moi est contre moi..." (Luc 11, 23)), comme pourraient l'attester d'ailleurs les nombreuses prières ou exercices spirituels qui égrènent son site Internet toujours valide.
Son incarcération n'est toutefois pas sans soulever quelque interrogation : est-elle - depuis décembre 2011 - justifiée ?

Cela dit, le Web regorge de prétendues prédictions relatives à la seconde venue du Christ et aux événements satellites, véhiculées par des prophètes du même genre, ou pire, à consonance sectaire, agissements condamnables bien évidemment, puisque Dieu ne peut pas mentir, nous mentir à travers la parole d'hommes convaincus d'inspiration divine et sûrs dans la connaissance d'événements à venir. Cela ne veut pas dire pour autant que le mensonge, s'il n'a pas sa place dans la Parole de Dieu, ne trouve pas ancrage parmi ceux qui la distillent à des fins de domination et de profit !
Il y en a à toutes les sauces, et, dans un tel charivari, où de faux prophètes dénoncent d'autres faux prophètes et parfois les "vrais", discernés comme tels, une mère ne reconnaîtrait pas ses enfants.

Jésus nous avait pourtant alertés (Mat 24, 23-24) "Alors si quelqu’un vous dit : “Voilà le Messie ! Il est là !” ou bien encore : “Il est là !”, n’en croyez rien.  Il surgira des faux messies et des faux prophètes, ils produiront des signes grandioses et des prodiges, au point d’égarer, si c’était possible, même les élus."

Dans un monde où les "vérités" s'entrechoquent, supposées révélations ou allégations farfelues, se revendiquant pour la plupart de la Vérité ou plus exactement d'une interprétation, un tel écho tend à banaliser, non seulement la Parole de Dieu, mais à altérer la dévotion au Coeur Immaculé de Marie prise en otage par des agneaux à l'allure de loups ou par un fac-similé de loups évoluant sous l'apparence d'agneaux, "brandissant" la mère de Dieu  avec pour seule connotation, d'aplanir les doutes des adeptes. Quand cela, pour semer la suspicion, ne vient entraver la progression du soulèvement identitaire du peuple de Dieu, encore en rodage pour ne pas savoir atteindre la force de l'Unité !
Et c'est là que la seconde partie du verset de St Luc (11, 23), qui pourrait se montrer contradictoire à la première, va se révéler éloquente : "... Et celui qui n'assemble pas avec moi disperse."

Dans cet optique, qui n'est pas faux-prophète ? Ne le sommes-nous pas, lorsque nous calomnions tandis que notre regard médit et que nos mots approuvent, lorsque nous envions, nous jalousons, nous débordons de rancoeur ou lorsque nous affichons un caractère acariâtre qui s'imprime dans les faits et gestes, ou lorsque encore nous nous apparentons aux pharisiens détenteurs de la Connaissance dont la tendance est de vouloir corriger les défauts des autres sans y adjoindre une touche d'humilité, "de tirer sur tout ce qui bouge" et de créer le désordre, de chausser grands sabots et de brandir l'épée utilisée par St Pierre à Gethsémani, de se servir de l'Eglise au lieu de la servir (1)?
Quand l'Amour, tout banalement, ou plutôt, singulièrement, n'est pas premier servi !
Dans ce contexte psychologique réprouvé par Dieu, exprimer "sa" raison aux autres - fusse-t-elle dotée de justesse - demande du discernement, de la sollicitude, du respect, de la modestie.
Vouloir transmettre ses convictions est une chose ; la manière de le formuler en est une autre !
La grammaire a ses forces et ses faiblesses. Aussi, une phrase peut avoir un double sens : employée selon la forme impérative, "Il faut", ponctuée généralement du point d'exclamation, elle indiquera un sens totalement différent si elle est appliquée à la forme interrogative, ou si le verbe est au conditionnel.
Chercher à imposer sa vision des choses à autrui, alors qu'il aurait été préférable de proposer, se cramponner à une justice ou à une opinion auxquelles on croit fermement, pour lesquelles on usera d'opiniâtreté, qui ne s'accompagnent pas de l'enseignement de Jésus basé sur l'amour, la clémence, la compassion, l'humilité, ou qui ne se réfèrent pas à la pédagogie des paraboles, (dans ce cas-ci, St Mathieu 15, 1-20), se veut inéluctablement de blesser, d'offenser, de rabaisser, une conviction conceptuelle bâtie forcement sur des manquements.
Dans ce contexte là, où est inculquée une morale d'un style propre aux donneurs de leçons, dans l'offense, où "dans un monde à l'envers", où le mal supplante le bien, il est porté à critiquer alors qu'on est à blâmer, et où l'on se refuse à se laisser interpeller, dans le pardon, selon le discours de Jésus qui appelle au repentir (St Mathieu 18.15-17), comment peut-on s'imaginer que la paix a un avenir ? Ne pas rechercher la paix, revient à disperser ! Combattre la paix, c'est se laisser égarer par soi même, en chemin, sur la route de la Vérité et de la Vie !

Alors qu'au beau milieu des événements prophétisés par les Ecrits, notamment ceux de St Luc (2), en prémices de l'Evénement majeur attendu, le seul signe grandiose donné à tous en cette fin des temps pour répondre à nos interrogations à caractère eschatologique, relatives à la gravité de l'actualité, désigne la femme revêtue de soleil présentant le bouclier de la prière et l'armure du Rosaire, dans ses nombreuses manifestations au monde, comment se peut-il que des enfants de Dieu - se dénommant ainsi - désinforment de manière inconsciente dans un acte solennel et responsable (excluant toute pathologie mentale) ?

Laisser l'orgueil s'accaparer de l'Amour de Dieu dans une soif chrématistique, sans partage, oeuvrer en quête d'une certaine reconnaissance, ou encore s'arroger la paternité du mode d'emploi relationnel entre Dieu et les hommes, pourraient apporter une esquisse de réponse à notre intellect mis à mal. Ne sommes-nous pas tous entachés du péché originel, contrairement à Marie, l'Immaculée Conception ? Aussi, y a t-il lieu de se persuader qu'un tel gène est de nature à vicier nos initiatives qui, si elles n'étaient pas dictées par Dieu, seraient en droit de donner la part belle au diable dans ses attaques sournoises.

Un messager, dans la définition du mot, est une personne chargée de transmettre un message, d'informer au nom de quelqu'un. Dit autrement, dans le sujet conjoncturel, la personne est chargée de la part du Ciel de donner écho à une confidence.
Devant le mirage spirituel que le Père du mensonge provoque souvent dans l'esprit de chacun, allant jusqu'à l'enfumer, l'emboucaner, voire l'atteindre dans sa libre volonté s'il devait y trouver demeure facile, l'homme pourrait être enclin à user d'élitisme pour étaler "sa" vérité qu'il va désigner comme "message divin".
On ne serait plus dés lors dans un contexte d'information divine, mais tout bonnement dans une logique de conviction humaine, avec le danger pour celui qui annonce, s'il devait être désavoué, de disperser, de débouter l'adulte redevenu enfant dans sa conversion, de se perdre même s'il n'était pas dans les dispositions que prône l'Evangile, s'il ne demeurait pas non plus dans un état de grâce qui encense les vertus et qui rejette le culte spirite.

Ainsi, au delà de la foi en Dieu, comme une vision, se sera installé insidieusement, "ce auquel on croit" dont le "discours" prêt à être propagé, "sans imprimatur", pourrait être de nature à contrarier les desseins de la Miséricorde divine.

Qu'on ne s'y trompe pas cependant, dans la certitude où les "signes des temps" ont mué en "temps des signes", les agissements des hommes-loups déguisés en agneaux pleins de générosité et d'humanisme sont devenus plus pernicieux.
Dans leur titre de faux-prophète, l'archétype par excellence, dont les actes empreints de négation de Dieu s'expriment en toute conscience, le sens étymologique trouve racine dans le nom que révèle l'Ecriture, "antéchrist" ou "antichrist", " Qui est le menteur, clame St Jean, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils." (1- 2,22), annoncé en cette fin des temps, l'autre signe paru dans le ciel, révélé par le Livre de l'Apocalypse (12, 3) !

Mais l'antéchrist, par l'esprit trompeur, manipulateur et vindicatif, n'a t-il pas déjà traversé la porte de ce monde secoué par le grondement d'un vent à décimer tous bois ? Comme celui de la Croix ! "Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende." Que celui qui a des yeux ...

Croix, phare de Vie qui fait lever la semence des hommes, si on éteint Ta lumière, comment les coeurs vivront-ils lorsque la nuit ténèbreuse sera totale ?
Seigneur Jésus-Christ, Toi qui connais les secrets de la vie, ne laisse pas la maladie atrophier les germes qui veulent pousser au milieu d'artifices que la mort étale au pied de son arbre !

Sainte Marie, Mère de Dieu, dans cette cacophonie qui annonce le retour de ton Fils, dans ce temps de confusion générale et du grand trouble des esprits, Toi qui veux tant sauver une humanité égarée, rebelle et libertine en cherchant à l'amener à Dieu, et alors que nombreux, se réclamant de l'esprit inique, te rejettent encore, parfois avec véhémence, aide-nous à grandir dans la foi, fais que la flamme de notre lampe (Luc 12, 35-40) ne s'éteigne pas. Marque notre front et notre main de ton sceau en opposition à l'esprit du monde :

Ô Marie, Immaculée Conception, Reine du Ciel et de la terre, Mère de Miséricorde, Patronne de la France,
je veux te révéler ma joie d'être ton enfant et te dire combien est grand mon amour pour toi. Aussi, dans une
humble et tendre démarche, je viens me consacrer à Ton Coeur Immaculé, uni à celui de ton fils Jésus et à Sa
Miséricorde Divine, à la manière de St Louis-Marie Grignion de Montfort ou encore de St Maximilien Kolbé.

Que mon "oui" soit un OUI ! constant, sincère, désintéressé, humble, affable, intérieur... un OUI vrai !

J de C (1/1/2015)

...Mais un prophète qui aurait la présomption de dire en mon nom une parole que je ne lui aurais pas prescrite, ou qui parlerait au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra.(Livre du Deutéronome 18)

"Je suis venue appeler le monde à la conversion pour la dernière fois. Ensuite, je n'apparaîtrai plus sur la terre..."
Que ton départ ne soit pas pour nous une absence et un vide !


Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre les Très Précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Coeur et du Coeur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.

LE PETIT RESTE


1 Peut-être y a t il lieu encore de rappeler le message du "lavement des pieds" : On ne s'approprie pas du pouvoir pour dominer, mais on s'appauvrit du pouvoir pour servir !

2 …Jésus répondit : Prenez garde que vous ne soyez séduits. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : C'est moi, et le temps approche. Ne les suivez pas.  Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent premièrement. Mais ce ne sera pas encore la fin. (Luc 21, 8-9)