QUO VADIS ?

COMME UN PETIT ENFANT

Face aux interventions de la Vierge Marie, aujourd'hui bien plus qu'hier, en dehors du doute et de la perplexité, l'homme, fort d'une foi de St Thomas, ne veut pas croire.
Avec des yeux qui sont pourtant les doigts de cet Apôtre du Christ, par la vision de ces nombreuses statues de la Vierge Marie qui versent des larmes, que faut-il de plus à l'homme pour ne discerner en ces évènements qu'une Volonté de Dieu?

En 1993 je me suis rendu à Medjugorje alors que le pays était en guerre; je n'ai rien vu de surnaturel (certes, j'ai été confronté à d'étonnantes "coïncidences"), cependant ma foi de tradition s'est soudainement effacée au profit d'une foi de conviction.

Comment cela a t-il pu se produire si ce n'est par la Grâce de Notre Seigneur et l'action de l'Esprit Saint?

Mon seul effort n'a été que de donner ma main au bras tendu de Marie. Je L'ai alors écoutée, un peu comme un petit enfant à qui on raconte un conte, qui ne va pas demander pourquoi le petit cochon ou le loup parlent comme des humains, qui ne s'étonne pas de la grandeur exagérée de la botte de sept lieues, mais qui va vivre cette histoire avec un tel intérêt qu'il va vouloir la raconter à son tour.
Alors, pour colorer son récit, "l'enfant" va exercer des mimes qui ne seront que la toile d'un comportement nouveau où se dessine déjà en filigrane une volonté d'être meilleur !

Et si l'histoire n'était qu'une fable, comme celle des "trois petits cochons"? Et si la Mère de Dieu n'avait pas posé les pieds sur Medjugorje?

Qu'importe, serais-je tenté de dire, puisque la Vierge Marie m'a montré le chemin qui conduit à son Fils !

Aussi pourquoi me laisserais-je influencer par le doute ou les critiques de certains, quand je sais que la conversion demandée par Jésus dans Son Evangile est la même que celle qu'implore Marie à Medjugorje et dans bien d'autres endroits du monde ! ( J.deC.1997 )