QUO VADIS ?

À DIEU, LOUANGES ET GLOIRE,
AUX HOMMES, LA PAIX !

Pourquoi l'ancien testament contient-il autant de récits de guerre, jusqu'à nous conduire à préférer le nouveau testament qui déborde d'amour et de miséricorde ? Qu'a t-Il, Dieu, voulu nous démontrer au travers tant de haine révélé par les hommes, si ce n'est de nous exposer les effets inéluctables d'une infidélité chronique dont ils sont redevables ?

La désobéissance ou l'orgueil de l'homme
Dans l'histoire de l'humanité, la jalousie, au tout début, n'a pas tardé a engendré des actes malveillants qui révèlent du refus d'une communion avec Dieu.
Ainsi, le meurtre d'Abel n'est pas sans nous interpeller. Il n'est pas de la volonté de Dieu, mais de la conséquence des sentiments perfides des hommes. Aussi, la conduite du fils d'Eve, si elle relève de l'histoire ancienne, se veut révélatrice d'une infidélité à Dieu dont ils en sont empreints depuis la création.
Abel a montré son empressement à honorer Dieu. Caïn, pour l'avoir observé, y a souscrit également, certes. Mais, dicté par des pensées mauvaises, ses sacrifices et ses offrandes ne seront pas agréés par Dieu.
Jalousie et perversité l'ont ainsi soustrait à l'Amour de Dieu et à la Bienveillance divine. Aucun, parmi les générations qui se succédèrent, ne fut meilleur que lui.
Aussi, dans ses récits de guerre, de crimes et de tromperie, l'ancien testament n'a pas pour seule évidence de révéler la méchanceté des hommes, la désobéissance ou l'infidélité envers leur Créateur, de la part même parfois des élus de Dieu, demeure, dans une toile logogriphe que tisse l'humanité, la face cachée de la Révélation divine, une face peu perceptible en prime abord dans la découverte de la Parole.
Autrement dit, l'ancien testament détient en filigrane une autre dimension dans la compréhension des textes, révélant le message du péché originel, omniprésent, relatif à la désobéissance à Dieu.
La faute s'est profilée au début même de l'humanité, avec Adam et Eve qui très tôt montrèrent la volonté d'être l'égal de Dieu, engendrant, dès lors, l'éloignement de Sa Grâce !
Le temps aurait pu faire oublier le péché de nos ancêtres, mais, malheureusement, il a continué à se développer, s'étendant à toute la descendance.
Cela fut le cas pour les enfants de Seth qui s'employèrent à se passer du Créateur, dans l'inconduite et l'adoration d'idoles.
Noé, précurseur de Moïse, avait pourtant tenté de les ramener à Dieu. La suite, on la connaît, leur infidélité les conduisit à dépendre du mal, à le façonner jusqu'à s'en armer, entraînant la punition divine matérialisée par le déluge.
Autre volonté orgueilleuse des hommes, la détermination de se montrer au dessus de Dieu, comme en témoignèrent les générations suivantes qui voulurent élever une tour jusqu'au ciel.
Postérieurement aux adorateurs de Baal et des idoles qui, défaits de l'Esprit de Dieu, avaient péché gravement, c'est au tour de Sodome et Gomorrhe -après le paradis perdu, le déluge et la confusion dans le langage- de subir le châtiment de Dieu pour l'ingratitude des hommes envers son Créateur.

La confiance
Témoigner son amour à Dieu, c'est chercher à Lui faire confiance en toutes circonstances. Certes, cela n'est pas toujours facile dans l'affliction ou l'adversité.
Même Abraham montra sa faiblesse lorsqu'il fit passer sa femme pour sa sœur devant le pharaon, car il craignit pour sa vie.
Pourtant il devait se conduire tout autrement, lorsque Dieu éprouva sa foi, révélant sa crainte pour Lui.
Pour son obéissance, Dieu le choisit pour conduire son peuple : " Toutes les nations de la terre seront bénies, parce que tu as obéi à ma voix."
En revanche, si on voudrait établir une comparaison, Adam et Eve perdirent l'amitié de Dieu pour leur désobéissance, jusqu'à être refoulé du paradis, condamnés à la souffrance, marquant toutes les générations successives du péché originel.
Jacob aurait pu être aussi défait de la grâce de Dieu. Cependant, il s'était repenti du mal qu'il avait fait en trompant son père et son frère. Dieu qui sonde les cœurs apprécia la sincérité de Jacob et lui accorda son pardon. Sa bénédiction fut source de bienfaits pour lui et son peuple, un peuple d'où naquit le Messie.

La fidélité
Sodome et Gomorrhe n'auraient pas péri si Dieu avait trouvé seulement dix justes parmi ses habitants. Peu en effet avaient su Lui témoigner leur amour.
Sans amour, l'homme ne va pas vers Dieu ! Et vice versa, sans Dieu, l'homme ne va pas vers l'amour ! Tel pourrait être l'adage de l'histoire, de l'histoire des hommes dont certains sont livrés à eux mêmes par la conséquence du rejet de Dieu.
L'histoire de Joseph qui révèle une similitude avec celle d'Abel, si l'on se réfère à la jalousie de ses frères, dévoile plus fortement sa fidélité à Dieu, source d'eau vive d'où s'écoulent grâces et miséricorde pour ceux qui le cherchent.
Pourtant le dévouement de Joseph n'aura pas été sans préjudice. En effet, cela l'a conduit en prison après qu'il ait refusé les avances de la femme du ministre du pharaon. Comment comprendre là, la justice divine envers un homme dont la pratique de la Sagesse aurait du produire des bienfaits ?
Mais les desseins du Ciel, qui sont impénétrables à l'homme, ne lui permettent pas d'appréhender son destin. D'ailleurs, jusqu'à l'heure de sa mort, il sera confronté à l'épreuve de la confiance dont Dieu s'en sert pour sonder les cœurs. Pourtant, l'affliction donne les moyens de rebondir si le témoignage d'amour s'en trouve tangible.
Ainsi, la fidélité témoignée par Joseph va attirer les bontés du Créateur à travers l'autorité du pharaon qui le nommera intendant d'Egypte, fonction suprême.
La source de grâces ne s'est pas tarie là, car Joseph reverra son père. En effet, la famine va conduire les autres fils de Jacob à se rendre en Egypte, jusqu'à se présenter devant leur frère. A ce moment là, celui-ci aurait pu être saisi d'intentions belliqueuses, commandées par la rancune. Pourtant, nourri par l'Esprit de Dieu, il va offrir le pardon à ses frères, mettant en valeur, avant l'heure, la Miséricorde prônée par le Christ.
Job fut aussi éprouvé par Dieu. Sa fidélité dans l'épreuve lui apporta des moqueries de la part de ses amis, de sa femme aussi.
Mais Job sait qu'il n'est rien et apporte la réplique à ses détracteurs en louant le Tout Puissant de ses bienfaits.
Sa fidélité et son témoignage d'amour en seront largement récompensés.
Comment ne pas voir en Job, dans les discours qu'il fit, un précurseur de la louange au Seigneur révélée par excellence par les Psaumes dont s'attacha plus particulièrement le roi David ?
Tobie s'est attelé aussi à louer Dieu. Sa prière, à elle seule, se veut de résumer la symbolique du mécanisme de la création, régissant la relation innée de l'homme à son Créateur, que l'on retrouve dans les psaumes :
" Tu es juste, Seigneur, tous tes jugements sont justes, et tous tes chemins sont miséricorde, vérité, jugement.
Et maintenant, Seigneur, souviens-toi de moi ; ne me punis pas pour mes péchés, ne te rappelle pas mes fautes, ni celles de mes pères.
Nous n'avons pas obéi à tes commandements ; c'est pourquoi nous avons été livrés au pillage, à la déportation, à la mort, aux moqueries et aux injures de toutes les nations chez lesquelles tu nous as dispersés.
Oui, Seigneur, tes jugements sont sévères, parce que nous n'avons pas agi selon tes commandements et que nous n'avons pas eu devant toi une conduite loyale. Et maintenant, Seigneur, agis à mon égard selon ta volonté ; ordonne que mon esprit soit reçu dans la paix, car pour moi, mieux vaut mourir que vivre."

Après qu'il eut décliné son identité, l'archange Gabriel révéla au vieux Tobie que Dieu lui même l'avait envoyé pour le guérir et le récompenser pour ses bonnes actions.

Les Psaumes
Les Psaumes dont la plupart sont attribués au roi David, puits de bénédiction et de consolation, révèlent toute l'histoire de l'humanité. Ils résument la conduite à tenir devant Dieu.
Le livre des Psaumes, une bible dans la bible, qui encourage la relation avec Dieu. Il souligne les malheurs qui frappent le monde par la conséquence du comportement de l'homme assoiffé de liberté, dérivant souvent en libertinage. Il insiste aussi sur son ingratitude et de son refus des lois divines, soulignant son comportement comme si Dieu n'existait pas jusqu'à ne plus distinguer le bien du mal.
Il rapporte par ailleurs l'avènement des temps messianiques.
La Parole s'adresse aux méchants, mais aussi aux justes, ceux en tous cas qui invoquent Dieu dans l'épreuve et les en délivre pour leur confiance placée en Lui.
Dieu bénit l'homme qui trouve la joie dans sa loi et qui voit sa Gloire dans la création et dans toutes ses merveilles.
Lorsque le juste s'égare, lorsque il en prend conscience, et qu'il demande le pardon, il se réjouit à l'avance de la Miséricorde de Dieu qui s'exercera sur lui. Il suffit pour s'en convaincre de se référer à David qui avait imploré Dieu de ne pas le priver de l'Esprit de Sainteté, à la suite de son péché d'adultère qui a engendré le meurtre.
Dans sa "plaidoirie", David témoigne de sa totale confiance en Dieu, le louant sans cesse pour ses bontés dont regorge et proclame la création.
" Dieu est mon rocher, ma lumière et mon salut, de qui pourrais-je craindre ? "
Face à l'adversité, celui qui marche dans la sagesse verra son salut.

Marie
Préservée du péché originel, qui mieux que la Vierge Marie a su garder et mettre en pratique la parole de Dieu ?
Le Magnificat, (recueil de l'évangile selon st Luc1 et les psaumes 98 ;107) révèle son amour, sa reconnaissance et sa confiance en Dieu :

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s'est penché sur son humble servante;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles;
Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècle des siècles. Amen.

Notre temps
Le monde vit dans l'abondance, mais l'homme n'est pas heureux. Pourquoi ?
La cause pourrait trouver source dans la conduite de l'humanité qui ne semble pas tant éloignée des générations successives qui ont marqué l'Ancien testament.
Sans doute nombreux se sont-ils interrogés sur les causes possibles aux malheurs qui frappent le monde, mais peu, semble-t-il, se sont demandés pourquoi?
La question pourrait être formulée autrement : Qu'a bien pu faire de mal, l'homme, pour mériter tout ce qu'il subit ?
N'est-ce pas à cause de son désintéressement de Dieu ? Ou pire encore, à cause de son mépris !
St Paul dans sa lettre aux romains ne peut pas être plus clair (1,21-32) : "... Ils connaissent Dieu, mais ils ne l'honorent pas et ne le remercient pas comme il convient de le faire pour Dieu. Au contraire, leurs pensées sont devenues stupides et leur cœur insensé s'est rempli d'obscurité. Ils déclarent être savants mais ils sont fous: au lieu d'adorer la gloire du Dieu immortel, ils ont adoré des images représentant l'homme motel, des oiseaux, des animaux à quatre pattes et des reptiles. C'est pourquoi Dieu les a livrés à des actions impures, selon les désirs de leur cœur, de sorte qu'ils se conduisent d'une façon honteuse les uns avec les autres... Les hommes commettent des actions honteuses les uns avec les autres et reçoivent ainsi eux-mêmes la punition que mérite leur égarement. "
Amos confirme d'ailleurs, en lançant des avertissements (5,6) : "Recherchez le Seigneur et vous vivrez".
Dès lors, comment l'homme, même si une croix en or pend à son cou, peut-il se prévaloir de Dieu s'il ne respecte pas ses lois. Pis, et ce n'est pas un pléonasme, s'il les bafoue?
Le prophète Malachie s'en insurge selon ses termes : (2,13) "Vous inondez de larmes l'autel du Seigneur, pleurs et gémissements, parce que le Seigneur ne prête plus attention à vos offrandes et ne prend plus plaisir à ce que lui présentent vos mains. Et vous dites : mais pourquoi? -Parce que le Seigneur a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse (1) ; tu lui as été infidèle, à elle ta compagne, la femme de ton alliance... "
Et encore, (3,7) : "Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes commandements, vous ne les avez point gardés. Revenez à moi et je reviendrai à vous, dit le Seigneur des armées."
Avoir la foi en Dieu, c'est chercher à faire Sa volonté. Celui qui se targue de cela en demeurant dans la passivité ou qui adopte une conduite qui n'est pas vraiment celle que prône l'Evangile, pourrait illustrer là les paroles du Christ (Matthieu 7,21-23) : "Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: 'Seigneur, Seigneur,' qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font ce que veut mon père qui est dans les cieux. Quand viendra ce jour-là, beaucoup me diront: 'Seigneur, Seigneur, nous avons annoncé en ton nom des messages reçus de Dieu, nous avons chassé en ton nom des esprits mauvais, nous avons accompli en ton nom de nombreux miracles!' Alors je leur déclarerai: 'Je ne vous ai jamais connu; éloignez-vous de moi, vous qui commettez le mal'"
Vassula, prophète de notre temps, ajoute: "... Car aujourd'hui, en votre génération, il est donné au démon les plus grands honneurs. Depuis le commencement, il était meurtrier et menteur et maintenant, il est adoré comme un père. C'est à lui que sont donnés tous les honneurs. En vos jours, on s'incline très bas devant ses oeuvres et de cette manière, ta génération a attiré sur elle la punition... "
Et pour ne citer que Baruch, l'un des prophètes de l'ancien testament, qui récrimine (4,7): "Vous aviez exaspéré votre créateur en sacrifiant aux démons et non à Dieu; vous avez oublié votre créateur, le Dieu éternel..."
"Je suis croyant, mais je ne pratique pas", une affirmation que nous entendons bien (ou trop) souvent, qui, après cela, mériterait réflexion.
Comment ne pas ajouter aussi une autre méditation qui pourrait en surprendre plus d'un, les premiers adhérents à la croyance en Dieu, ne sont-il pas les démons ? Il suffit pour en être convaincu de lire St Matthieu (8, 28-29) : "Des hommes avaient en eux des esprits mauvais et étaient si dangereux que personne n'osait passer par ce chemin. A la vue de Jésus, ils se mirent à crier: "Que nous veux-tu Fils de Dieu? Es-tu venu ici pour nous punir avant le moment fixé ?" (2)
Et si les bancs vides des églises, à la messe du dimanche, pouvaient parler, peut-être diraient-ils, de dépit : "Ou est le troupeau d'antan qui venait sanctifier le jour du Seigneur ? "(3)

Message 240 (MSM-Don Gobbi)
C'est dans votre fraternité vécue que se trouve la source de la paix entre les hommes. Car le don de la Paix se trouve seulement sur la route de l'amour, que l'on parcourt dans l'observance de la Loi de Dieu et de ses commandements. En eux, on apprend à aimer Dieu, soi même et le prochain ; par eux, on construit l'harmonie fondée sur la Justice, sur la Vérité et l'Amour. Tant que l'on n'accueillera pas le Dieu de la Paix, et qu'au contraire on continuera de le nier obstinément et de le refuser, on ne pourra même pas sauvegarder les exigences du respect des droits humains et civils de l'homme. Si l'on n'observe pas la Loi du Seigneur, si, au contraire, on la transgresse de plus en plus ouvertement, l'humanité court sur la route du désordre, de l'injustice, de l'égoïsme et de la violence C'est pour cette raison, jamais comme maintenant, que l'humanité est menacée par la guerre et la souffrance… Les souffrances des petits enfants auxquels il manque la nourriture et l'assistance ; des jeunes abandonnés et déçus ; des hommes piétines dans leur dignité et réduits à l'état d'instruments de domination et d'injustice ; des femmes qui pleurent sur la ruine de leur foyer...

La constatation est réelle, l'homme veut cheminer sans Dieu, entraînant des rapports humains dépourvus d'amour, non dénués de suspicion et le doute, dans une confusion peut être encore plus forte que celle de Babel.
La Vierge Marie, la Mère de Dieu, sous différents vocables ou aspects vestimentaires, représentée sous divers visages, apparaît au monde depuis plusieurs siècles pour l'alerter du cheminement vagabond de l'homme, vers des attraits superficiels.
Ses messages d'amour pour ses enfants qui sont, semble-il, en grand danger, ne cessent de mettre en garde l'humanité.
"Retournez à Dieu," pourrait être son leitmotiv. "Aidez-vous du chapelet pour y arriver", pourrait y être associé.
David appréhendait de perdre l'Esprit Saint, notre génération s'en enquit-elle ?
A-elle conscience qu'elle peut être soustraite de la Grâce de Dieu, comme en furent défaits Adam et Eve par la conséquence de leurs actes ?
Notre civilisation est-elle pire que celle du temps du déluge ? C'est en tous cas ce que laisse présager la Vierge Marie, selon ses paroles reçues sous forme de locutions intérieures par Don Gobbi (Message 576)
La nature se dérègle, nul ne l'ignore. A la course effrénée aux profits, vers le dieu Mamon, avec la volonté de l'homme de se passer du Dieu Créateur, agissement imperméable aux grâces accordées à nos pères, la nature, blessée, se révolte aussi dans le tumulte qui oppresse la terre.
Fomentée par l'information, la plupart considère que le réchauffement de la terre en est la cause. Cela est fort possible. C'est en tous cas ce que l'homme en retient ! Mais peut être faut-il en tirer un enseignement ? N'est-ce pas là un des signes annonciateurs de la "Fin des temps" révélés par les Evangiles et énoncés par la Vierge Marie ou encore par les "prophètes contemporains" ?
Le peuple de Dieu a incontestablement oublié son baptême et son alliance avec le Tout Puissant, comme ce fut d'ailleurs le cas pour la génération qui traversa la mer rouge, qui, ingrate, revint très vite à ses mauvais penchants.
Aujourd'hui, La Vierge Marie "s'est substituée" à Moïse pour tenter de ramener le troupeau à son Dieu, et le sortir de l'esclavage du péché.
Face à ses Interventions, aujourd'hui bien plus qu'hier, beaucoup, forts de dispositions naturelles tournées vers l'incrédulité, ou nombreux encore imprégnés "du doute de St Thomas", ne veulent pas croire.
Pourtant, avec des yeux qui sont les doigts de cet Apôtre du Christ, par la vision de nombreuses statues qui versent des larmes, que faut-il de plus à l'homme pour ne discerner en ces évènements qu'une Volonté de Dieu, large encore et toujours de mansuétude ?

Jésus-Christ

N'ayez pas peur d'accueillir le Christ et d'accepter sa puissance. N'ayez pas peur, ouvrez toutes grandes les portes au Christ, à sa puissance salvatrice. Ouvrez les frontières des états, les systèmes économiques et politiques. Je vous en prie, je vous implore avec lucidité et confiance, permettez au Christ de parler à l'homme
(JEAN-PAUL II).


Eve est née, amenant le péché et entraînant la chute de l'humanité; une autre Femme est venue remplacer la première, rachetant la faute avec sa maternité divine. Et ainsi, Marie, par son humilité, a donné la Lumière au monde.
Eve est née, amenant le péché et entraînant la chute de l'humanité; une autre Femme est venue remplacer la première, rachetant la faute avec sa maternité divine. Et ainsi, Marie, par son humilité, a donné la Lumière au monde.
Le Père Eternel a envoyé son Fils qui s'est offert en sacrifice pour effacer la condamnation du premier péché, pour sauver les hommes, par amour, uniquement par amour, avec le désir qu'Il soit aimé. Le salut est donné à tous ET offert à chacun. Libre à chacun de l'accepter ou de le refuser. L'accepter nécessite de croire au Christ. Saint Paul s'en explique (Rm 3, 24-25) : "Dieu donne à tous les hommes d'être des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus. Car Dieu a exposé le Christ sur la croix afin que, par l'offrande de son sang, il soit le pardon pour ceux qui croient en lui."
Dans le message de Medjugorje (25 septembre 2007) la Vierge Marie, qui montre depuis toujours et longtemps déjà le chemin qui mène à son Fils, rappelle le sens de Son immolation : " …Je vous invite tous à ce que vos cœurs soient enflammés d'un amour le plus ardent possible envers le Crucifié, et n'oubliez pas que c'est par amour pour vous qu'Il a donné sa vie afin que vous soyez sauvés. "
Aujourd'hui, l'attention des convertis qui ont été éclairés par Marie, se porte sur l'évènement annoncé qu'est le retour Glorieux de l'Agneau de Dieu, dans l'attente d'un monde meilleur.
Mais, " Dieu ne nous sauvera pas tout seul, si nous ne faisons rien pour nous sauver. " a-t-Elle dit à François Hustache en 1886 à Besse en Oisans, un hameau proche de La Salette. Amour, Prière, Humilité, Miséricorde pourraient, entre autres, définir l'effort prescrit dans la conversion, après le Repentir.
St Jean (1-3,19) se veut plus explicite : " Voici ce qu'Il nous commande: c'est que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ et que nous nous aimions les uns les autres, comme le Christ nous l'a commandé. Celui qui obéit aux commandements de Dieu demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. Voici comment nous savons que Dieu demeure en nous: nous le savons à cause de l'Esprit qu'Il nous a donné. "
L'écriture dans la Bible " tourne " à la manière slave, comme une spirale. C'est à dire que, durant la lecture, pour un événement rapporté, des informations complémentaires viendront se succéder au sujet d'origine.
Prenons l'exemple d'Isaïe qui annonce la venue du Messie (7, 14) : "Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel". Le prophète insiste un peu plus loin (11,1-2) : "Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines. Sur lui reposera l'Esprit de Yahvé" Peu après, il "reviendra en arrière" ou plutôt va poursuivre sa "vision" de l'avenir (53, 12) : "Parce qu'il s'est livré lui même à la mort et qu'il a été compté parmi les criminels alors qu'il portait le péché des multitudes et qu'il intercédait pour les criminels." Au tout début de son livre, Isaïe disait (1,3) :"Le bœuf connaît son possesseur, et l'âne la crèche de son maître"
Bien sûr, nous connaissons la suite de l'histoire (la belle), où nous retrouvons, un peu plus tard, le bœuf et l'âne auxquels vont s'adjoindre les "personnages" annoncés, Marie et l'Enfant Jésus.
Prenons le cas aussi de Saint Jean Baptiste qui a précédé le Christ pour L'annoncer. Les paroles qu'il a prononcées ont marqué le fait : "Repentez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche". Son action avait été prophétisée par Isaïe, "Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers…"
A Medjugorje, la Vierge Marie est intervenue pour la première fois un 24 juin, fête de Saint Jean Baptiste. Comme lui, Marie ne prépare-t-elle pas les chemins de la seconde venue du Christ ? Ses messages dans lesquels se révèle le mot CONVERSION, non seulement en provenance de Medjugorje mais aussi de toutes les parties du monde où Elle est apparue, semblent l'affirmer.
A un énième tour de la " spirale ", Babel nous revient, lieu où les fils de Noé voulurent élever une tour pour atteindre le ciel, afin d'être comme Dieu ou plus haut que Dieu. La suite est connue, le Tout Puissant a anéanti leurs efforts par le trouble du langage.
Babylone dont le mot hébreu est Babel, symbole de la confusion, se situe à 160 kms de Bagdad.
Le conflit en Irak n'a pas opposé uniquement la coalition-Américaine aux Irakiens ; aux partisans de la guerre, se sont vus opposer les manifestants pour la paix. Les nations, leurs pouvoirs politiques, ont montré aussi leur différence, notamment l'Europe qui a été ébranlée dans son élan d'unification, sans référence à Dieu et aux racines chrétiennes, comme en témoigne sa charte.
Babel, elle même "spirale", qui, selon le point de départ donné, peut provoquer l'effet inverse du but recherché, s'éloigner de Dieu au lieu de s'en approcher, car il ne s'agit pas de s'en servir, mais de Le servir.
Autre " symbole " de la désobéissance à Dieu, Ninive, également située en Irak, qui se convertit face à l'admonestation de Jonas, et qui évita ainsi le châtiment de Dieu.
Comment ne pas entendre aujourd'hui cette ancienne ville de Mésopotamie berceau des civilisations et terre d'Abraham, raisonner dans la "spirale", par sa détermination de resurgir. Comment n'y verrait-on pas, par la frontière que l'homme met aujourd'hui entre lui et Dieu, quelque chose de déjà vu.
De cela, Jean-Paul II en était profondément affecté : " Souvent l'homme vit comme si Dieu n'existait pas, et va jusqu'à se mettre à sa place. Il s'arroge le droit du créateur d'intercéder dans le mystère de la vie humaine. Il veut, à travers les manipulations génétiques, décider de la vie de l'homme et déterminer les limites de la mort. En repoussant les lois divines et les principes moraux, il attente ouvertement à la famille. De diverses manières il essaie de faire taire la voix de Dieu dans le cœur des hommes; il veut faire de Dieu le " grand absent" dans la culture et dans les consciences des peuples. Le "mystère de l'iniquité" continue à marquer la réalité du monde. "
Le souverain pontife avait lancé auparavant aux fidèles " Jésus vous répète, ce soir, ces paroles éternelles: "La paix soit avec vous." Avec tout l'amour de son cœur, Jésus désire que sa paix devienne votre paix. Si vous désirez la paix, acceptez le Christ; acceptez- le comme le Fils de Dieu, acceptez-le aussi dans le mystère de son humanité; acceptez-le dans les autres. Embrassez le Christ dans tous ceux qui partagent avec vous la dignité de la nature humaine. Atteignez-le et découvrez -le chez le pauvre et le solitaire, le malade et le handicapé, l'invalide, le vieillard, le rejeté, tous ceux qui attendent votre sourire, qui ont besoin de votre aide et qui réclament votre compréhension, votre compassion et votre amour. Et, lorsque vous aurez reconnu et embrassé Jésus chez toutes ces personnes, alors -et seulement alors- vous partagerez profondément la paix de son Sacré Cœur. "
Jonas avait écouté Dieu, évitant ainsi la punition Divine. Le Christ est venu ensuite en maître vigneron montrer le chemin du Salut. Mais après que ses ouvriers furent rejetés, Lui même fut tué. Aujourd'hui son sacrifice semble oublié, comme l'a rappelé la Vierge Marie. Même rejeté, si on se réfère à son enseignement décrit par la parabole du riche et de Lazare (Luc16,19-31 : " … 'S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus.' "
Devinant aussi les appels sourds de Sa Mère, le Christ dira (Luc 11,31) : "La reine du Midi se lèvera lors du Jugement avec les hommes de cette génération et elle les condamnera, car elle vint des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon ! Les hommes de Ninive se dresseront lors du Jugement avec cette génération et ils la condamneront, car ils se repentirent à la proclamation de Jonas, et il y a ici plus que Jonas!"
Comment ne pas citer également dans la spirale de l'insoumission, Nabuchodonosor, roi de Babylone qui éleva une statue en or pour la placer dans le cœur des hommes, à la place du Vrai Dieu, comme ce fut le cas au temps de Moïse, avec le veau d'or. L'histoire là aussi se répète, et se répète encore aujourd'hui.
Le prophète Daniel qui rapporte les faits, dans la perspective du retour du Christ, ou de la fin des temps (l'un ne va pas sans l'autre) annonce par ailleurs (11,40) : "Au temps de la Fin, le roi du Midi s'affrontera avec lui; le roi du nord déferlera sur lui avec ses chars, ses cavaliers et ses nombreux navires. Il viendra dans les pays, qu'il envahira et traversera..." Daniel ajoute (12,1): "En ce temps là se lèvera Michel le grand prince qui se tient auprès des fils de ton peuple. Ce sera un temps d'angoisse tel qu'il n'y en aura pas eu jusqu'alors depuis que nation existe. En ce temps là, ton peuple échappera : tous ceux qui se trouveront inscrits dans le Livre."
N'y a-t-il pas là, une certaine similitude avec le troisième secret de Fatima: "Nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche. Elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde, mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame, en direction de lui. L'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte: Pénitence! Pénitence!, Pénitence! ..."?
Sous la houlette de la Vierge Marie, Arche Salvatrice, les temps de la Jérusalem Céleste frappent à notre porte. Cependant, prions Dieu qu'il ne rende pas l'épreuve de l'attente du retour de Son Fils trop longue, beaucoup ont montré un essoufflement sur la route du Rosaire, prière d'intercession, et parade au mal et à la tentation.
Le rosaire ne pourrait-il pas être assimilé aux "bras de Moïse" (Exode 17,8-13) dans la bataille qui oppose le mal à l'humanité. " Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort. "
Pour revenir à la guerre, dans son message du 25/2/2003, à Medjugorje, la Vierge Marie a révélé : " La Paix est un don précieux de Dieu ". Est ce à dire que lorsque la terre est en guerre, cela signifie qu'elle n'a pas mérité la paix, par la conséquence de ses actes coupables qu'aiguise l'infidélité ?
Gloire à Dieu et Paix aux hommes qu'Il aime !

J de C (3/1/2008)

1 L'Eglise
2 Les démons vivent dans l'attente du jugement dernier (II Pierre 2, 4) ; Jude 6), et ils voient dans l'intervention de Jésus une anticipation qui les surprend.
3 Troisième commandement de Dieu: TU SANCTIFIERAS LE JOUR DU SEIGNEUR