QUO VADIS ?

GLOIRE à DIEU, PAIX aux HOMMES


DIEU EST PLENITUDE

I
"Travailler pour l'amour et la Gloire de Dieu !
"

(NB : Il serait bon d'accompagner la lecture de ce texte avec celle des Livres des Prophètes)

 

Dans le message du 25 janvier 2011 délivré par la Vierge Marie à Mejugorje, " Chers enfants, aujourd'hui encore je suis avec vous, et je vous regarde, et je vous bénis, et je ne perds pas l'espoir que ce monde changera en bien et que la paix régnera dans le coeur des hommes. La joie régnera dans le monde car vous vous êtes ouverts à mon appel et à l'amour de Dieu. L'Esprit Saint change la multitude de ceux qui ont dit OUI. C'est pourquoi je désire vous dire : merci d'avoir répondu à mon appel.», on relève une tonalité qui se démarque des autres messages connus depuis le début des apparitions en 1981, de par son optimisme, alors que les événements s'aggravent dans le monde, de par son originalité aussi, alors que le peuple de l'Alliance "s'attend" au châtiment de Dieu.
"La joie régnera dans le monde car vous vous êtes ouverts à mon appel et à l'amour de Dieu.", tel serait le sort final réservé à l'humanité !

Ce message se différencie ainsi, se contredit même avec d'autres révélés au monde, comme celui où la Vierge Marie a annoncé le 13 octobre 1973 à Akita (Japon) le grand châtiment :
"Comme je te l'ai déjà dit, si les hommes ne se repentent et ne s'améliorent pas, le Père infligera un châtiment terrible à l'humanité entière. Ce sera alors un châtiment plus grave que le déluge, tel qu'il n'y en a jamais eu auparavant. Un feu tombera du ciel et anéantira une grande partie de l'humanité, les bons comme les méchants, n'épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront dans une telle désolation qu'ils envieront les morts. Les seules armes qui nous resteront alors seront le Rosaire et le Signe laissé par le Fils. Récitez chaque jour les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les Évêques et les prêtres. « L'action du diable s'infiltrera même dans l’Église, de sorte qu'on verra des cardinaux s'opposer à des cardinaux, des évêques contre d'autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères, les églises, les autels saccagés, l Église sera pleine de ceux qui acceptent les compromis et le démon poussera beaucoup de prêtres et de consacrés à quitter le service du Seigneur Le démon s'acharne surtout contre les âmes consacrées à Dieu. La perspective de la perte de nombreuses âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés croissent en nombre et en gravité, il n'y aura plus de pardon pour ceux-ci. »

Que faut-il penser de tout cela ?

Tout d'abord, le message du 25 janvier 2011 donné à Medjugorje, ne semble pas tant original que cela pour ceux qui se sont intéressés à la vie de Marthe Robin, celle qui sera appelée probablement à être l'une des plus grandes Saintes qu'ait connues La France. Qu'attend on pour la reconnaître ? Santa subito !
Ensuite, il faut remonter aux prophètes de l'ancien testament plus particulièrement à Osée pour tenter de déchiffrer le plan de Dieu.

MARTHE ROBIN
Grande malade handicapée, Marthe Robin a vécu chaque semaine sur son lit de souffrance la passion du Christ.
Marthe qui aura enduré auparavant ses souffrances sans l'aide de Dieu, après quelle L'ait accepté, va désormais vivre de nombreux phénomènes extraordinaires, tels extases, stigmatisations, visions, transfiguration, lecture dans les coeurs, annonces prophétiques etc.
Marthe comprend, par une grâce de Dieu, dira Bernard Peyrous, le postulateur de la cause de sa béatification, que c'est dans la maladie et par la souffrance désormais acceptée et offerte, qu'elle pourra être unie au Coeur de Jésus en Croix, le Rédempteur de tous".
Marthe en laissant son corps au Christ, "Ce n'est plus moi qui vit, c'est Dieu qui vit en moi.", va ainsi Lui permettre de communiquer avec son peuple. Il annoncera ainsi par la bouche de sa petite âme privilégiée, le règne d'Amour qui s'installera dans le monde, pour lequel la France se sera activée d'une manière prépondérante grâce à l'effusion de l'Esprit : "La France va descendre jusqu'au fond de l'abîme, jusqu'au point où l'on ne verra plus aucune solution humaine de relèvement. Elle restera toute seule, délaissée de toutes les autres nations qui se détourneront d'elle, après l'avoir conduite à sa perte. Elle ne restera pas longtemps dans cette extrémité. Elle sera sauvée, mais ni par les armes, ni par le génie des hommes, parce qu'il ne leur restera plus aucun moyen humain...La France sera sauvée, car le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge. C'est Elle qui sauvera la France et le monde... Le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge et par le Saint-Esprit : ce sera la nouvelle Pentecôte, le second "avènement" du Saint-Esprit. Ce sera une ère nouvelle et à partir de ce moment se réalisera la prophétie d'Isaïe sur l'union des coeurs et l'unité des peuples... Après le nouvel "avènement" du Saint-Esprit qui se manifestera plus particulièrement en France, celle-ci réalisera vraiment sa mission de fille aînée de l'Église, et l'épreuve, en la purifiant, lui rendra son titre perdu."

PERE JOSO
Le père Joso, quand il s'est adressé aux pèlerins français venus à Medjugorje, au début des apparitions, semblait conscient de la tâche que la France allait devoir à relever pour redorer son blason de fille aînée de l'Église :
"La France, grande Nation, est, par son baptême, responsable pour le monde entier de la foi. Ses missionnaires ont été les premiers en Asie, en Afrique, dans le monde entier.
La France est grande parce qu'elle a une grande Église, de grands Saints... Mais que s'est-il passé après le Concile ? La France est devenue un désert spirituel!
La France a perdu son chemin, sa direction ; elle a perdu, semble-t-il, son Prophète. Elle a perdu son orientation, et nous ressentons cela, tous. Je voudrais vous en parler comme un ami, un frère, car je sais que la Sainte Vierge le veut, car je pense qu'Elle est là pour guérir et qu'Elle est un "signe" pour votre Église.
Jésus est presque devenu un étranger chez vous. Beaucoup de français l'ont rejeté. C'est pour cela que, par avance, la Vierge a répété partout: "Priez le Rosaire", car le Rosaire veut dire connaître Jésus, aimer Jésus, vivre Jésus.
Moïse avait entendu la voix du Seigneur "N'aie pas peur, ton bâton, je le choisis comme le signe visible de ma Présence avec toi!" "Touche, par ton bâton cette pierre, et une source jaillira ."Touche par ton bâton cette mer, et elle s'ouvrira !"
C'était le signe de la grâce de Dieu, le signe de la force de Dieu.
Eh bien, ce signe n'est pas perdu! Ce signe n'est cependant pas conservé au Louvre! II est passé maintenant dans les mains de l'Eglise. La Sainte Vierge l'appelle le Rosaire, le chapelet.
Le chapelet que tu tiens dans tes mains, c'est le signe de la Présence de Dieu avec toi. Croyez-moi, votre désert peut se changer en oasis. Pour des millions de français ce signe a été perdu ...
En chaque pèlerin français, qui vient ici, la France a un nouveau Moise qui sait tenir le signe avec amour et foi, le signe qu'est le Rosaire... Que se serait-il passé si Moise avait perdu son bâton ? Plus rien ne se serait produit, car le vrai signe, c'est celui que Dieu choisit !
Marie a choisi le Rosaire. Et le Rosaire, cette prière toujours nouvelle, cette puissance de Dieu qui se déverse en nous et fait de nous un seul coeur et une seule âme, ce signe dans tes mains que tu dois mettre en tant d'autres mains... C'est le chapelet qui sauvera la France! Et tous, nous y gagnerons...! "
Le Rosaire, oui, "l'arme" ou le bâton, signe de la présence de Dieu, pour donner une orientation à l'homme !

OSEE
Avant de vivre cette Pentecôte d'Amour annoncée, il est permis de penser que l'humanité aura du mal à esquiver des tribulations prophétisés, qui ont déjà débuté et qui devraient aller crescendo puisque l'homme dans son enfoncement dans le péché, continue, de toute évidence, à faire la sourde oreille aux admonestations de Dieu et aux nombreux appels à la conversion de la Vierge Marie, clamant dans la douleur et avec empressement, par des lacrymations et des larmes de sang, ce retour vers Dieu.

Pour tenter de comprendre les raisons des drames qui oppriment le peuple de l'Alliance, que l'on pourrait aisément assujettir aux réprimandes de Dieu, sans nul doute possible, il est nécessaire de vivifier son intelligence en s'offrant au souffle Divin. Dans le silence du désert de son coeur, à l'écoute de Dieu, notre cheminement vers Lui pourrait nous amener des lors à nous ouvrir au message d'Osée dont la compréhension était jusqu'alors réservée aux sages.

Osée, prophète pour tous les temps, et plus particulièrement pour le notre, mot a double sens qui n'a pas uniquement la signification de Devin, se veut d'être par excellence un témoin de Dieu, car il met en évidence, comme une comparaison et une similitude à la fois, sa vie conjugale et la relation d'Amour entre Dieu et son peuple.

Cependant, comment ne pas percevoir dans tous les malheurs de la terre qui dénaturent l'acte d'Alliance, une volonté de Dieu à se défaire de son engagement ? Comment, dans un monde déboussolé, ne pas se laisser aller à imaginer la perfidie d'un Dieu destructeur ? "Catastrophes en tous genres, épidémies, guerres, mal de vivre" amenant une interrogation bien légitime, "si Dieu existe, où est Il ?"

Pourtant la lecture d'Osée devrait nous apporter une explication qui démontre la responsabilité de l'homme dans les conséquences du dérèglement physique, moral et économique de notre planète.
Défenseur de Dieu, le prophète est avant tout le narrateur d'un jugement qui devrait ainsi permettre aux détracteurs, s'ils devaient être touchés par la Grâce, de se défaire d'une idée bien établie, l'impassibilité ou le désintéressement du Créateur devant tous ces drames.
Cela pourrait être cependant vrai si on faisait abstraction de l'Amour Miséricordieux de Dieu pour son peuple (*1), comme nous allons nous en rendre compte en prenant connaissance du réquisitoire d'Osée dont la particularité est de mettre l'accent sur le "drame" de Dieu qui voit corrompue son Alliance avec son peuple voué aux idoles !

LE CONTEXTE DE L'HISTOIRE
Tout commence lorsque Dieu demande à Osée de prendre pour épouse Gomer une prostituée, "car le pays ne faisait que se prostituer en se détournant du Seigneur". De leur union, vont naître trois enfants aux noms choisis par Dieu, bien expressifs, des oracles prophétiques en fait, afin de révéler la volonté du Tout Puissant : Izréel, pour indiquer qu'Il brisera la puissance d'Israël, le peuple élu, à cause du sang versé à Izréel ; Lo-Rouhama ou non-Aimée, une fille, pour souligner l'intention du Créateur : "car je n'aurai plus d'affection pour la maison d'Israël ; et un autre fils, Lô-Ammi, "car, clamera l'Eternel, vous n'êtes pas mon peuple, et je ne suis pas votre Dieu".
Gomer retourne à la prostitution préférant placer sa confiance en ses nombreux amants, n'ayant pas compris qu'elle devait sa subsistance à son mari.
A la suite de quoi, l'attitude d'Osée, témoignera d'une intention répressive envers sa femme adultère. Pourtant, en dépit de l'infidélité de son épouse, pour qui, il voue un amour très fort, il ne pourra se montrer vindicatif. Ainsi même, il va l'aimer à nouveau et pour toujours.
Cet épisode de la vie d'Osée projette en fait les sentiments de Dieu envers son peuple qui s'est éloigné de Lui depuis la sortie d'Egypte, qui sont l'amour, la déception, la colère, l'instinct du châtiment, l'amour renouvelé. Ainsi, l'affectivité d'Osée se veut d'être un message prophétique. Osée vouait à sa femme un amour contractuel sans demi mesure. Par transposition, Dieu voue à son peuple un amour incommensurable, plus fort qu'une volonté d'exercer Sa justice dans le châtiment, comme le prophète en fut empreint.
S'il doit y avoir châtiment, cependant, c'est uniquement dans un but de souligner les errances d'un peuple enclin à persister dans son infidélité, à faire la sourde oreille aux lamentations de Dieu.

L'AMOUR DE DIEU ET DU PEUPLE DE L'ALLIANCE
Gomer s'était fourvoyée avec ses amants, dans une prostitution sacrée, à la quête d'eau de semence, vitale à la vie. Ce n'est pas sans rappeler l'épisode de la Samaritaine à qui le Christ révèle : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. »
Dieu aime l'Homme, et est disposé à lui donner la source de vie. Certains, comme la Samaritaine, sont disposés à répondre aux attentes de Dieu. La confiance, n'est elle pas un premier acte d'amour ? A partir de là, les choses restent plus faciles pour dire, "Que Ta volonté soit faite.."
Marthe en a fait l'expérience ! Ce n'est pas tant d'avoir accepté de partager ses souffrances avec le Christ, mais de s'être résolue à aimer : Voici ce qu'elle écrira dans son journal : "Souffrir apprend la charité, l'abandon à Dieu, le détachement. Souffrir apprend à voir et à comprendre. Souffrir apprend à soulager, à compatir, à consoler ceux qui souffrent." L'amour sera devenu plus fort que la souffrance !
Lorsqu'elle modela sa volonté en s'abandonnant à Dieu, Marthe dira : "Je suis avide, j'ai vraiment faim et soif de travailler pour l'amour et la Gloire de Dieu..."
Autrement dit, "faire la volonté de Dieu", n'est plus ni moins que de "travailler pour l'amour et la Gloire de Dieu". Le Christ d'ailleurs en a été le précurseur de cette réalité, lorsqu'il eut confié à ses disciples dans l'épisode de la Samaritaine : « Ma nourriture, c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son oeuvre. »
La recherche de la connaissance de Dieu, par l'écoute de la Parole, concrétise la volonté de l'homme à témoigner de son amour pour le Créateur . « ... Nous l'avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c'est vraiment lui le Sauveur du monde. », dirent les samaritains à la femme. Autrement dit, "Nous t'avons écouté, nous te croyons."
Dieu donne, se donne par amour et en espère quelque peu de la part des Hommes. Mais ceux-ci ne le Lui rendent pas vraiment, n'hésitant pas à écouter la même mélodie qui a endormie Eve puis Adam, comme ce fut le cas aussi des fils d'Israël, qui se montrèrent même ingrats pour leur libération de l'esclavage en Egypte. Ils avaient eu soif eux aussi durant l'exode, mais au lieu de se tourner en toute confiance vers leur libérateur, ils se mirent à douter, en dépit pourtant de signes visibles de la présence de Dieu sur leur chemin, défiant et L'accusant même : « Le Seigneur est-il vraiment au milieu de nous, ou bien n'y est-il pas ? »
L'alliance de Dieu avec son peuple avait pourtant si bien commencée. Dieu qui ne veut pas l'esclavage des hommes enclin à se compromettre facilement avec les dieux Baals, remet constamment son projet au goût du jour : sortir son peuple "d'Egypte", le tirer du péché.
Le livre d'Osée en est un pur exemple. Il met en évidence le comportement d'une génération tantôt tournée vers Dieu et ses commandements, davantage par crainte que par amour, et tantôt tournée vers Baals, orientation justifiée par la nécessité qui relève du désir légitime d'obtenir de l'eau, à n'importe quel prix.
Laissons parler un de ces hommes : " Puisque Dieu est loin, inventons une religion pour souhaiter la pluie, dressons des pierres en guise de sexe pour insuffler à Baal des idées de procréation, de germination, afin qu'il nous envoie notre semence. On a tellement besoin d'eau. Immolons des jeunes filles, immolons nous, fille ou garçon..."
Que fait on de la confiance au Vrai Dieu dans tout ça ?
Cette situation n'est pas unique aux générations passées, il en va de même pour notre époque, où les choses se sont un peu plus aggravées. Le péché affaiblit la relation avec Dieu. Le pécheur ne recherche plus le repentir, laissant peu à peu éloigner l'union qu'il avait entretenue avec Dieu au tout début, dans les sacrements. Et un beau jour, écrasé par le poids de la vie, on pourrait l'entendre dire, "Je n'ai plus la foi". Et l'on se remet à penser alors au nom choisi par Dieu pour désigner le troisième fils d'Osée, Lô-Ammi (Point mon peuple)
Le prophète avait constaté que son peuple courait à la perdition pour s'être fourvoyé, et avait appelé au repentir : "Revenez au Seigneur ; dites lui : "Pardonnez tous nos péchés, Accueillez notre bonne volonté."
Le message est toujours d'actualité, les hommes sont exhortés à se convertir pour obtenir la Miséricorde et la Grâce de Dieu. Tout comme Gomer qui s'était laissée attendrir, Dieu attend de son peuple le repentir pour l'aimer à nouveau.
Ezéchias, dans le livre d'Isaïe, est un de cela. Dans une prière fervente et avec des larmes de repentir, il a supplié Dieu, alors que ses jours étaient comptés. Dieu, en réponse, s'adressa à lui par l'intermédiaire du prophète, en ces termes : "Va dire à Ézéchias : Ainsi parle Yahvé, Dieu de ton ancêtre David. J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes. Je vais te guérir; dans trois jours, tu monteras au Temple de Yahvé. J'ajouterai quinze années à ta vie. Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d'Assyrie, et je protégerai cette ville. " (Is 38, 5-6)
Le salut est donné à chacun et offert à tous !
Osée n'est pas le seul à dénoncer l'infidélité et l'idolatrie d'un peuple, Ezechiel, notamment, en trace une ligne parallèle. Il a aussi prôné la restauration de ce peuple de l'Alliance.

LA FRANCE
Si par le passé, les hommes successifs dans le pouvoir n'ont pas été sensiblisés par les directives du Ciel, et alors que l'histoire a montré que Salomon lui même s'était fourvoyé, il faut chercher à laisser germer dans nos âmes les deux coeurs de Jésus et Marie, pour pallier à leur carence, afin que la France refleurisse d'un soleil nouveau et ne cultive encore les fruits gâtés de la Salette.
Evoquer "Salomon", c'est pour mieux prendre conscience de la réalité (Premier livre des Rois, 11,4-13) " ... Il [Salomon] construisit alors, sur la montagne à l'est de Jérusalem, un sanctuaire pour Camosh, le dieu de Moab, et un autre pour Milcom, le dieu des Ammonites. Il en fit d'autres pour permettre à toutes ses femmes étrangères d'offrir de l'encens et des sacrifices à leurs dieux. Le Seigneur s'irrita contre Salomon parce qu'il s'était détourné du Seigneur Dieu d'Israël. Pourtant, celui-ci lui était apparu deux fois, et lui avait défendu de suivre d'autres dieux ; mais Salomon avait désobéi. Le Seigneur lui déclara : « Puisque tu t'es conduit de cette manière, puisque tu n'as pas gardé mon Alliance ni observé mes prescriptions, je vais t'enlever le royaume et le donner à l'un de tes serviteurs. Seulement, à cause de ton père David, je ne ferai pas cela durant ta vie ; c'est de la main de ton fils que j'enlèverai le royaume. Et encore, je ne lui enlèverai pas tout, je laisserai une tribu à ton fils, à cause de mon serviteur David et de Jérusalem, la ville que j'ai choisie. » "
Comment ne pas penser aussi à Louis XIV qui a refusé de satisfaire aux demandes du Sacré Coeur de Jésus, à son père le "roi David" qui consacra la France à la Vierge Marie, et à sa succession dont on enleva le Royaume.

LES ERREMENTS D'UN PEUPLE - (C'est moi qu'ils rejettent)
Alors que l'espoir d'un règne d'amour se profile à l'horizon, la probabilité d'un tel événement pourrait paraître difficilement envisageable tant la fréquentation des lieux de culte au Seigneur est loin de répondre à Son Amour. L'apostasie semble avoir atteint un paroxysme. Dieu est devenu lointain dans un monde déboussolé. La quête d'idoles, tel le culte du sexe, est devenu nécessaire à l'homme pour aspirer au bonheur.
Autrement dit, la méconnaissance de Dieu a conduit l'homme à se fourvoyer dans une recherche de biens éphémères et infertiles.
Aujourd'hui, amer constat, l'Alliance vacille par la volonté de l'homme. La baisse des baptêmes, des communions ou encore le rejet de l'Eucharistie en sont la démonstration. "La résurrection, qu'est ce que c'est ?", demande celui a qui le Christ est étranger. "Je préfère plutôt croire en la réincarnation, je me sens mieux de savoir qu'il y a une autre vie ! "
Empreints d'une philosophie découlant de Nietzche, Marks ou encore Freud, invectivant l'homme à se passer de Dieu pour avancer seul dans la vie, beaucoup vont fricoter avec le péché originel et rompre leur Alliance avec Dieu.
La lecture des Rois et du livre des Chroniques, notamment, illustre parfaitement le sujet soulignant l'infidélité des hommes envers Dieu. Ce sont les mots du prophète Zacharie, pleins de sens et lourds de conséquence, qui interpellent "... Puisque vous avez abandonné le Seigneur, le Seigneur vous abandonne..."(Deuxième livre des Chroniques 24)
On ne veut plus du Sauveur du monde, cela est devenu une certitude. On ôte les crucifix des établissements publics, voire catholiques. Au nom de la loi, l'étranger d'Osée se fait fort de demander le retrait de signes religieux chrétiens, qu'il désigne comme ostentatoire. Dans certaines villes, on a même vu à la Noël, des crèches sans l'enfant Jésus. On tente de supprimer les fêtes religieuses chrétiennes des agendas européens.
Le recours à la divination et l'endoctrinement par les sectes occultes et diaboliques, s'ajoutent encore à l'acte de rejet de Dieu par l'homme.
La pratique du catéchisme est boudé par les enfants, raison justifiée par la nécessité de pratiquer un sport ou autre activité de loisirs dans ce créneau horaire. Une constatation, à l'époque d'Osée, il avait été question aussi de "nécessité" pour banaliser Dieu !
Que dire aussi des plus grandes fêtes religieuses telles Pâques, Noël, la chandeleur ? Elles sont devenues tout bonnement païennes, relevant du paganisme. Il fut un temps ou le contraire était de mise, quand les autels païens étaient transformés en oratoires chrétiens. L'objet le plus approprié pour définir la résurrection du Christ reste l'oeuf en chocolat, étouffant là, la Foi et l'Espérance. Pour la naissance du Christ c'est l'arbre de Noël, les jouets et une table dodue, rendant incognito la venue du Sauveur. Quand à la chandeleur, la présentation de Jésus au temple, ce sont les crêpes qui en ont la primauté en éteignant la "Lumière pour éclairer les nations" !
Les commandements de Dieu sont mis à mal eux aussi, la destruction de la vie dans le ventre des mères n'est pas sans rappeler l'épisode de la Fuite en Égypte avec le meurtre des enfants de moins de deux ans dans la région de Bethléem. Les enfants sont atteints encore, quand les familles sont brisées par le divorce du couple.
Les manipulations génétiques, la bioéthique, le clonage ont fait de l'homme un dieu ; il est devenu lui-même un dieu Baal. Quant au dieu Mammon, à la course à l'agent pour laquelle on use de fourberie, il n'est pas sans provoquer des injustices et des drames.
Les péchés ne sont plus avoués ; comment la Miséricorde de Dieu peut elle s'exercer à l'homme si celui ci ne la recherche pas dans le sacrement du pardon, dont la Nouvelle Alliance (*2), sang du Christ, Sauveur du monde, en est le maître ? Face aux désordres psychiques qui relèvent pour certains des conséquences du péché, l'homme n'a comme seul recours que de rendre visite à un "psy". Mais ne sait-il pas, si son esprit n'était pas pourvu d'un vide spirituel, qu'une confession sincère pourrait l'en délivrer ?
La foi s'est refroidie, c'est une évidence, jusqu'à s'éteindre, et avec cela, l'amour, supplanté par la méchanceté. "... Il n'y a ni sincérité, ni amour du prochain, ni connaissance de Dieu dans le pays. Il n'y a que parjures et mensonges, Assassinats, vols et adultères ; On use de violence, on commet meurtre sur meurtre" (Osée 4,1-2). Ils sont plongés dans la corruption, (9,9) Vous avez cultivé le mal, moissonné l'iniquité, mangé le fruit du mensonge (10, 13). Osée complète son réquisitoire en ajoutant que la corruption les injustices et les manigances du pouvoir minent la terre.
Et l'on se remet à penser alors à Akita, à Notre Dame de tous les peuples, à Sa prière transmise à Amsterdam : "Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, répands à présent Ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit Saint dans les coeurs de tous les Peuples, afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les Peuples, la bienheureuse Vierge Marie, soit notre Avocate. Amen."
Dans ses nombreuses apparitions, pour rappeler au monde que Dieu existe, qu'en Dieu est la plénitude de la vie, la Vierge Marie soutient l'espérance du chrétien. Aurore du Salut, Avocate, médiatrice des grâces et combien tant d'autres titres encore, Marie, l'Arche de la nouvelle Alliance est en train d'appliquer son plan de sauvetage, aspirant à un nouveau titre, celui de Corédemptrice. Adviendra t il en même temps que le Retour du Christ, au moment ou doivent s'accomplir Ses paroles : "Quand je reviendrais sur terre trouverai je la foi ?"

Lire chronique, C'EST MOI QU'ILS REJETTENT !

LES TROMPETTES D'EZECHIEL

Seigneur, les cors sonnent, mais le peuple n'entend plus.
Le vacarme de la course effrénée à l'argent et au vice les couvre.
Toi même, n'entends-tu pas ce vacarme ?
Les pierres mouillées de larmes, elles-mêmes crient et ne sont pas vues.
Depuis que la terre tourne, ton peuple, à chaque rotation, a montré son infidélité;
tes guetteurs, à chaque fois, l'ont délivré des chaînes de l'esclavage, parce qu'ils ont été entendus.
Mais aujourd'hui, ta justice ne semble plus écoutée;
ils ne sont pas muets pourtant tes guetteurs ?
Combien, s'ils savaient que le péché est la cause de notre perte,
ne seraient-ils pas du nombre des guetteurs ?
Devant l'impuissance de tes sentinelles,
viens Seigneur au secours de ton peuple.
Vois comment est grande leur détresse;
ou est la paix, ou est la sécurité ?
Entends les cris de ceux qui souffrent de la conséquence de la dépravation du monde.
Vois ces enfants touchés dans leur pureté et dans leur vie, leur innocence souillée par le mal,
soustraits à l'amour des siens, comme en témoignent les avis de recherche étalés sur les murs.
Entends ma révolte et mes pleurs;
ne reste pas insensible à ma tourmente et à la détresse de celles qui ont enfanté.
Regarde le désespoir de ces enfants victimes du tourbillon dévastateur de la déchirure du noyau familial.
Ecoute la prière de Jean-Paul II,
"Que l'enfant qui se forme dans le sein de sa mère soit reconnu comme personne humaine..."
Considère tous ces enfants sous l'emprise de la malveillance des hommes.
Insuffle Seigneur l'Esprit de vérité à nos dirigeants, guide les dans leur justice,
afin que, face à la menace des hommes, ils donnent à l'enfant des droits sans failles à l'innocence.
Fais que sa blancheur ne soit plus maculée, mais délivre-nous du mal. Amen.
O Vierge Marie, Immaculée Conception, pure et sans tache, protège tous tes enfants.

LE CHÂTIMENT
Les reproches d'Osée à son épouse ne sont qu'un prétexte à Dieu pour s'exprimer sur les errements de son peuple.
Avant toutes choses, on ne peut qualifier les états d'âme de Dieu avec une rigoureuse précision, même si l'on est inspiré. Qui connaît les pensées de Dieu ? Ses desseins ? Qui a Sa connaissance ? Suis-je le Créateur ou une créature ? Nos yeux l'ont ils vu pour apporter un jugement, même positif ?
Marthe Robin "voyageait" beaucoup. Dieu révélait à son esprit, parfois aussi la Vierge Marie, des événements "extra muraux" qui lui permettaient d'être précise dans les détails lorsqu'elle parlait du sujet. Dieu et Marie s'imprégnaient en elle, et exposaient Leur amour. Mais pouvions-nous le mesurer ? A entendre Marie, à Medjugorje dire "Si vous saviez combien je vous aime, vous pleurerez de joie !", on ne peut que l'affirmer.
Mais nous sommes des hommes. A ce titre, quand on dit que Dieu est Amour, on ne peut maîtriser ce mot qu'avec un langage humain. Et lorsqu'on dit, "Dieu se donne", on évalue un peu mieux son degré d'Amour.
Et inversement, il faut tant de mots à l'homme pour comprendre le langage de Dieu pour désigner l'expression AMOUR. Les commandements, l'Évangile, les sermons d'Église, etc., il faut tant d'écrits, tant de paroles, pour ne retenir, non pas un ordre, un conseil, une lamentation, mais une réjouissance : "Aime !", tout simplement.
Il en va de même pour la colère. Venant d'une créature de Dieu, comment la définir, sans risquer de se tromper ?
Dieu, en fait, n'est qu'Amour dans Sa colère ! Osée nous éclaire à ce sujet, révélant dans "son tribunal" les sentences de l'Éternel :
1 - La prostituée (le peuple de l'Alliance) courrait vers ses amants (faux dieux) : Je (Dieu) vais l'empêcher de courir vers eux. (Une immobilisation forcée, une hospitalisation par exemple, pour donner matière à réfléchir).
2 - Elle n'a pas compris que c'est Moi (Dieu) qui lui procurait tous ses bienfaits : Je (Dieu) vais l'appauvrir... ("Vous vous obstinez de pécher, je vais vous résister c'est pourquoi je vais vous appauvrir", comme cela en fut le cas avec le fils prodigue)
3 - A la recherche des idoles et de Baal, elle M'oubliait, Moi le Créateur ! : C'est pourquoi, Je vais la tirer à Moi, la conduire au désert pour parler à son cœur. Fidèle à Ma parole donnée, Je vais exercer ma Miséricorde... (Avec le nouveau Testament, il y a lieu d'inter-changer la prostituée avec le fils prodigue). "Reviens au Seigneur, car ce sont tes fautes qui t'on fait trébucher." (Osée 14-2)
La résistance de Dieu n'est pas de détruire, mais de corriger, un plan salutaire pour l'humanité afin de lui éviter la condamnation éternelle de l'enfer, qui n'est autre que la privation de la Gloire de Dieu. Saint Paul dira à ce sujet là, "Dieu nous châtie pour notre bien, pour nous communiquer Sa sainteté." (Hébreux 12:10).
La correction de Dieu doit nous emmener à Le craindre et non pas à nous rebeller, à comprendre notre faute, dans un but de nous corriger. "Celui qui se souvient de la correction prend le chemin de la vie, Mais celui qui oublie la réprimande s'égare." (Proverbes 10,17)
N'y a t'il pas lieu aussi de considérer la folie destructrice de l'homme pour laquelle Dieu interviendrait afin de l'empêcher de s'autodétruire, moralement et physiquement ?
Par sa conduite irresponsable, ou encore dominatrice, lorsque l'avidité du pouvoir engendre des manipulations sournoises, tout autant destructrices, n'est ce pas aussi un argument pour le Créateur de montrer Sa toute puissance parce qu'Il a entendu les cris de détresse de ses enfants, comme ceux des esclaves d'Egypte, captifs du Mal, dont leur unique désir est de partager une liberté salvatrice que seuls les Commandements apportent.
Les fléaux de Dieu, ou plutôt les attaques du Mal, prennent chaque jour une tonalité d'une intensité qui va en s'accentuant, justifiant l'éloignement de Dieu encore plus souligné de la part de l'humanité.
Le monde vit les moments révélés par L'Apocalypse, qui démontre la soudaineté de l'avènement du Christ en Gloire. L'actualité est là pour nous le rappeler. Si l'on se réfère aux oracles d'Osée, pour n'en citer qu'un : "les bêtes sauvages disparaissent ; Même les poissons de la mer disparaîtront." (4,3), confirmé par le message de la Salette, « Il y aura des pluies d'une grêle effroyable d'animaux », comment ne pas être déconcerté de la mort inexpliquée d'oiseaux et de poissons dans le monde. Une trentaine de cas ont été recensés. Le Journal "Midi Libre" rapporte d'ailleurs dans ses colonnes du 4 avril 2011, " Les pluies d'oiseaux morts aux USA et en Suède relancent les thèses apocalyptiques."
Les séismes, le Tsunami, la catastrophes nucléaire du Japon, autant de drames qui donnent à penser à certains de l'imminence de la fin du monde, où 2012 serait l'année fatale, ce qui laisse entendre que nous avons affaire à un Dieu destructeur.
Il n'en est rien de tout cela !
Le message d'Akita, avec les drames qui se sont produits au Japon, se veut d'être un avertissement dans l'avertissement, il n'est en aucune manière porteur d'idée millénariste, d'autant que le prophète Osée indique que Dieu n'exercera pas son instinct de destruction, clamant que son Amour pour les hommes reste le plus fort : "...Mon coeur est bouleversé, je n'exercerai pas ma colère...car je suis Dieu et non pas homme."(11,8-9)
Après le déluge, Dieu en fit la promesse, "Désormais je ne maudirais plus la terre à cause de l'homme - car les pensées du coeur de l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse - et je ne frapperai plus tous les êtres vivants, comme je l'ai fait. Tant que la terre durera, semailles et moisson, froidures et chaleurs, été et hiver, jour et nuit ne cesseront plus. "(Génèse 8, 21-22)
Il n'en est pas moins vrai que la teneur du message d'Akita est d'une réelle gravité. Il reste conditionnel comme ce fut le cas avec Ninive où les habitants décidèrent de jeûner et de se repentir.
Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux...
Dieu usera de tout son Amour pour tenter d'amener son peuple à reconnaître le Christ comme Sauveur du monde avant son Retour en Gloire, comme Osée l'a prophétisé. Tous pourront voir la Lumière de l'Esprit Saint, pareillement à Saint Paul qui en fut atteint. Cependant beaucoup ne pourront supporter de la voir car ils prendront conscience de leur âme entachée gravement, avec le regret ne n'avoir pas pris le temps ou la décision d'écouter la Parole de Dieu.

LA CHARITE CHRETIENNE
Vaste sujet, là, qui se veut d'être le reflet du Christ. Normalement !
Je me souviens - c'était à l'occasion d'une journée du grand jubilé de l'an 2000 à Rome, sur la place St Pierre - avoir senti dans mon dos la pointe d'un parapluie. Deux légers coups qui ne m'occasionnèrent aucune souffrance physique ; ce n'était pas comme un couteau. Moralement, c'était tout autre.
J'avais hissé "mon" drapeau français, en bordure d'allée de l'enceinte réservée, pour montrer au pape que la France l'aimait. Mais ne le savait-il déjà ?(1)
Je savais mon drapeau haut, ne voulant gêner. En fait, je me trompais dans mon appréciation, car, à l'issue de la solennité, le coup de parapluie me le démontra. Le coup avait été dans le dos, je ris encore, s'il m'avait été asséné sur la tête.
Etais-je l'agresseur ou l'agressé ? Entre chrétiens, comment l'agressivité peut-elle trouver place dans les actes quotidiens ? N'est-ce pas l'Amour, mot inventé par le Christ, son leitmotiv, qui doit modeler le cœur de chacun ?
A la décharge de l'agresseur ou de l'agressé, c'était un italien (une) ; ne dit-on pas que les italiens parlent avec les mains ? Comme si cela ne suffisait pas, elle usa aussi d'un sourire, court, mais qui en disait long sur la morgue qu'elle exprimait.
Mais c'était une religieuse dont l'habit ecclésial présente une grande responsabilité par le modèle de vertu à professer.
Chacun de nous a cette responsabilité devant Dieu, avec habit ou sans habit. Combien d'exemples qui en découlent, se rapportant à des entorses à l'amour, n'y aurait-il pas encore à raconter, vécus ou rapportés ? Mais au risque d'apporter un jugement (2) répréhensible , cela n'est pas dans mon intérêt de les étaler. Combien de fois la langue ne nous a-t-elle pas desservie ? (3)
Au travers de cette anecdote, l'important étant pour moi de souligner la conséquence d'actes qui pourraient nous être reprochés par Dieu. Je pense à l'homme (ou la femme) redevenu enfant par sa conversion, mais débouté dans son élan à cause d'une influence perverse.
Cet enseignement, je le tire de l'Evangile de Saint Matthieu (18, 6-7) (4): "Celui qui fait tomber dans le péché un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui attache au cou une grosse pierre et qu'on le noie au fond de la mer. Quel malheur pour le monde qu'il y ait des faits qui entraînent les hommes à pécher! Il y aura toujours de tels faits, mais malheur à l'homme qui en est la cause!"
L'amour sans limite, pour Dieu et les hommes, demeure la clef de notre conversion. Sans Dieu et ses commandements, on ne va pas vers l'Amour, mais aussi, sans amour on ne va pas vers Dieu.(5)
Le manque d'amour dans nos actes quotidiens, à petite ou grande échelle, nous soustrait à l'Amour de Dieu ; C'est de cela aussi, et surtout, à notre mort, que nous serons jugés.
Siloé(6) , et son histoire, a le mérite de nous sensibiliser : Dix-huit ouvriers sont en train de construire un édifice romain. Un incident, le bâtiment s'écroule et les ouvriers meurent. Cet épisode est rapporté à Jésus. Celui-ci dit alors: " Ne croyez pas que ces 18, qui sont morts du fait de l'écroulement du bâtiment, soient pires que vous, mais si vous ne changez-pas de conduite (7) vous périrez tous de la même manière."
Et lorsqu'on ne comprend pas pourquoi le croyant est confronté aux catastrophes et aux drames qui s'abattent sur le monde - en dehors des attaques contre l'Eglise et les persécutions contre les chrétiens insidieusement voulues par le Malin - la Parole de Dieu pourrait nous éclairer, qui vient à la suite du récit sur les ouvriers de Siloé (Luc 13, 1-9) : "Jésus leur dit encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : ‘Voilà trois ans que je viens chercher des fruits sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?’ Mais le vigneron lui répondit : ‘Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.’ »

Au cours d'une messe dominicale, l'Evangile traitait du sujet. Le prêtre, dans son sermon, nous a exhortés à nous poser une question, à répéter à tout instant de notre vie, avant de laisser parler notre libre arbitre: est-ce que mon acte du moment plait à Dieu ?

1 Reims lui avait témoigné son amour, lors de sa venue en France en 1996
2 Jacques 4, 11-12
3 Jacques 3, 1-12
4 Voir aussi Saint Luc (17, 1-4) ; St Marc 9,42
5 Le manque d'amour demeure aujourd'hui le grand fléau de l'humanité.
6 Luc 13,1
7 Mais si vous ne vous tournez pas vers Dieu...

ECOUTE, ECOUTE... QUE TA PAROLE SEIGNEUR REVEILLE NOTRE FOI
Un scribe, s'avança vers Jésus et lui demanda : " Quel est le premier de tous les commandements?" Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui. L'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. » (Marc 12,28-34)

Si l'homme a oublié Dieu, Dieu ne l'a pas oublié. Dans son Amour, Dieu veut amener son peuple dans le désert, c'est à dire l'amener en retrait, où Il parlera à son coeur d'une manière personnelle pour espérer son repentir et du coup son retour en Grâce. Ce sera l'étape de la Purification, annoncée de ci, de là, où chacun verra l'état de son âme en pleine Lumière, et où la plupart pourront reconnaître Jésus Christ comme vrai Dieu, mort et ressuscité pour chacun de nous. Elle devrait sonner le grand réveil de la fille aînée de l'Église. Celle-ci devrait renaître à la Nouvelle Pentecôte prophétisée par Marthe Robin.
L'homme doit se préparer à cette rencontre qui pourrait être brutale à certains. Il doit préparer sa route au Seigneur. Il en a les moyens. Il se doit avant toutes choses de se poser, de s'arrêter un moment, loin de toutes cohues, de prendre le temps de regarder la nature et d'écouter dans le silence, car aujourd'hui on n'écoute plus, donc on ne peut croire. Une retraite dans un Foyer de Charité, en communion avec Marthe, avec son amour, est tout indiquée. Le silence ne donne pas Dieu ; Dieu se donne dans le silence. A partir de là, il pourra se trouver dans des dispositions d'une rencontre intime avec Lui. La prière, la connaissance de sa Parole et les actes d'Amour l'amèneront ensuite lentement, à la Sagesse de Dieu, lentement, tout doucement. Son coeur s'ouvrira à Dieu, à la mesure d'une fleur qui s'ouvre au soleil, jusqu'à s'épanouir.
La source de tout Amour, c'est Jésus. Nous nous devons de Lui montrer que nous l'aimons. Ce serait de l'ingratitude que de penser autrement. Si la boussole à un Nord, les rachetés doivent s'orienter vers la Croix et la Vénérer. Il leur faudra pour cela se détourner de la route qui conduit à ses "amants" et à son infidélité. Les pèlerinages, les méditations, les retraites en prière, autant de moyens pour les y aider.
Nous ne devons pas nous contenter de dire "Seigneur, Seigneur", mais d'user d'actes d'amour. Le but du chrétien, aimer d'avantage, de l'Amour dont Dieu l'aime !
Pour renouer l'alliance avec Dieu, un repentir sincère est nécessaire au pécheur dans le sacrement de réconciliation. "Repentez-vous et croyez à L'Évangile ! ", tel est le principal message de Saint Jean Baptiste, celui qui a préparé la route au Seigneur.

Grâce à la Vierge Marie qui insiste sur l'urgence de la conversion, sans menace ni chantage, beaucoup reviennent lentement au Seigneur. Avec les larmes d'une mère, Elle nous supplie, comme Elle a pu le dire aux enfants de Pontmain "MAIS PRIEZ MES ENFANTS, DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS, MON FILS SE LAISSE TOUCHER."

"Dieu se laisse toucher !", Osée nous l'avait déjà laissé entendre : Voici la réponse du Seigneur : "Je les guérirai de leur infidélité, je leur prodiguerai mon amour, car je suis revenu de ma colère."( 14 2-10)

J. de C. (7/4/2011)

Dans une même logique : Livre de Baruch 4,5-12.27-29

(*1) Si Gomer est l'épouse d'Osée, elle représente la nation d'Israël, Israël représente le peuple de l'Alliance (l'épouse de Dieu) dans la lecture juive. Dans la lecture chrétienne, c'est l'Eglise, puisque le Christ est la nouvelle Alliance ! (Luc 22.20)
(*2) « Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : "Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous." » (Luc 22,20)
« Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente. » (Hebreux 7,22) qui signifie que nous pouvons atteindre Dieu directement grâce au Christ
« Combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, S'est offert lui-même sans tâche à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! Et c'est pour cela qu'Il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis. » (Hébreux 9.14-15) qui confirme que le pardon des péchés n'est possible que grâce à la Nouvelle Alliance.

 

LE REGNE D'AMOUR

MARCEL VAN (1928-1945)
Marcel Van est né en 1928 près d'Hanoï (Vietnam). Souhaitant devenir prêtre il entre dans une congrégation française. En 1945 il est arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 juillet 1959.

Jésus à Van : «Van, n'oublie pas le pays que j'aime le plus, tu entends ?... Le pays qui a produit la première petite fleur qui, depuis, en a engendré beaucoup d'autres... Cette petite fleur, c'est celle que j'ai choisie pour être ta sœur aînée, Thérèse... Van, considère cette fleur-là et comprends ceci : c'est en France que mon amour s'est tout d'abord manifesté. Hélas ! mon enfant, pendant que le flot de cet amour coulait par la France et l'univers, la France, sacrilègement l'a fait dériver dans l'amour du monde, de sorte qu'il va diminuant peu à peu... C'est pourquoi la France est malheureuse. Mais, mon enfant, la France est toujours le pays que j'aime particulièrement... J'y rétablirai mon amour... Et pour commencer à répandre sur elle mon amour, je n'attends désormais qu'une chose : que l'on m'offre suffisamment de prières. Alors, mon enfant, de la France, mon amour s'étendra dans le monde... Je me servirai de la France pour étendre le règne de mon amour partout... Surtout, prie pour les prêtres de France, car, c'est par eux que j'affermirai en ce pays le "Règne de mon Amour"...»

"Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent :
"Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un coeur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers. "

 

II
À DIEU, LOUANGES ET GLOIRE,
AUX HOMMES, LA PAIX !

Pourquoi l'ancien testament contient-il autant de récits de guerre, jusqu'à nous conduire à préférer le nouveau testament qui déborde d'amour et de miséricorde ? Qu'a t-Il, Dieu, voulu nous démontrer au travers tant de haine révélé par les hommes, si ce n'est de nous exposer les effets inéluctables d'une infidélité chronique dont ils sont redevables ?

La désobéissance ou l'orgueil de l'homme
Dans l'histoire de l'humanité, la jalousie, au tout début, n'a pas tardé a engendré des actes malveillants qui révèlent du refus d'une communion avec Dieu.
Ainsi, le meurtre d'Abel n'est pas sans nous interpeller. Il n'est pas de la volonté de Dieu, mais de la conséquence des sentiments perfides des hommes. Aussi, la conduite du fils d'Eve, si elle relève de l'histoire ancienne, se veut révélatrice d'une infidélité à Dieu dont ils en sont empreints depuis la création.
Abel a montré son empressement à honorer Dieu. Caïn, pour l'avoir observé, y a souscrit également, certes. Mais, dicté par des pensées mauvaises, ses sacrifices et ses offrandes ne seront pas agréés par Dieu.
Jalousie et perversité l'ont ainsi soustrait à l'Amour de Dieu et à la Bienveillance divine. Aucun, parmi les générations qui se succédèrent, ne fut meilleur que lui.
Aussi, dans ses récits de guerre, de crimes et de tromperie, l'ancien testament n'a pas pour seule évidence de révéler la méchanceté des hommes, la désobéissance ou l'infidélité envers leur Créateur, de la part même parfois des élus de Dieu, demeure, dans une toile logogriphe que tisse l'humanité, la face cachée de la Révélation divine, une face peu perceptible en prime abord dans la découverte de la Parole.
Autrement dit, l'ancien testament détient en filigrane une autre dimension dans la compréhension des textes, révélant le message du péché originel, omniprésent, relatif à la désobéissance à Dieu.
La faute s'est profilée au début même de l'humanité, avec Adam et Eve qui très tôt montrèrent la volonté d'être l'égal de Dieu, engendrant, dès lors, l'éloignement de Sa Grâce !
Le temps aurait pu faire oublier le péché de nos ancêtres, mais, malheureusement, il a continué à se développer, s'étendant à toute la descendance.
Cela fut le cas pour les enfants de Seth qui s'employèrent à se passer du Créateur, dans l'inconduite et l'adoration d'idoles.
Noé, précurseur de Moïse, avait pourtant tenté de les ramener à Dieu. La suite, on la connaît, leur infidélité les conduisit à dépendre du mal, à le façonner jusqu'à s'en armer, entraînant la punition divine matérialisée par le déluge.
Autre volonté orgueilleuse des hommes, la détermination de se montrer au dessus de Dieu, comme en témoignèrent les générations suivantes qui voulurent élever une tour jusqu'au ciel.
Postérieurement aux adorateurs de Baal et des idoles qui, défaits de l'Esprit de Dieu, avaient péché gravement, c'est au tour de Sodome et Gomorrhe -après le paradis perdu, le déluge et la confusion dans le langage- de subir le châtiment de Dieu pour l'ingratitude des hommes envers son Créateur.

La confiance
Témoigner son amour à Dieu, c'est chercher à Lui faire confiance en toutes circonstances. Certes, cela n'est pas toujours facile dans l'affliction ou l'adversité.
Même Abraham montra sa faiblesse lorsqu'il fit passer sa femme pour sa sœur devant le pharaon, car il craignit pour sa vie.
Pourtant il devait se conduire tout autrement, lorsque Dieu éprouva sa foi, révélant sa crainte pour Lui.
Pour son obéissance, Dieu le choisit pour conduire son peuple : " Toutes les nations de la terre seront bénies, parce que tu as obéi à ma voix."
En revanche, si on voudrait établir une comparaison, Adam et Eve perdirent l'amitié de Dieu pour leur désobéissance, jusqu'à être refoulé du paradis, condamnés à la souffrance, marquant toutes les générations successives du péché originel.
Jacob aurait pu être aussi défait de la grâce de Dieu. Cependant, il s'était repenti du mal qu'il avait fait en trompant son père et son frère. Dieu qui sonde les cœurs apprécia la sincérité de Jacob et lui accorda son pardon. Sa bénédiction fut source de bienfaits pour lui et son peuple, un peuple d'où naquit le Messie.

Le livre de Ben Sirac le Sage (Si 2, 1-11)
Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l'épreuve ; fais-toi un cœur droit, et tiens bon ; ne te tourmente pas à l'heure de l'adversité. Attache-toi au Seigneur, ne l'abandonne pas, afin d'être comblé dans tes derniers jours. Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta vie pauvre, sois patient ; car l'or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de la pauvreté. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; suis une route droite, et mets en lui ton espérance. Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous écartez pas du chemin, de peur de tomber. Vous qui craignez le Seigneur, ayez confiance en lui, et votre récompense ne saurait vous échapper. Vous qui craignez le Seigneur, espérez le bonheur, la joie éternelle et la miséricorde. Considérez les générations passées et voyez : Celui qui a mis sa confiance dans le Seigneur, a-t-il été déçu ? Celui qui a persévéré dans la crainte du Seigneur, a-t-il été abandonné ? Celui qui l'a invoqué, a-t-il été méprisé ? Car le Seigneur est tendre et miséricordieux, il pardonne les péchés, et il sauve au moment de la détresse.

La fidélité
Sodome et Gomorrhe n'auraient pas péri si Dieu avait trouvé seulement dix justes parmi ses habitants. Peu en effet avaient su Lui témoigner leur amour.
Sans amour, l'homme ne va pas vers Dieu ! Et vice versa, sans Dieu, l'homme ne va pas vers l'amour ! Tel pourrait être l'adage de l'histoire, de l'histoire des hommes dont certains sont livrés à eux mêmes par la conséquence du rejet de Dieu.
L'histoire de Joseph qui révèle une similitude avec celle d'Abel, si l'on se réfère à la jalousie de ses frères, dévoile plus fortement sa fidélité à Dieu, source d'eau vive d'où s'écoulent grâces et miséricorde pour ceux qui le cherchent.
Pourtant le dévouement de Joseph n'aura pas été sans préjudice. En effet, cela l'a conduit en prison après qu'il ait refusé les avances de la femme du ministre du pharaon. Comment comprendre là, la justice divine envers un homme dont la pratique de la Sagesse aurait du produire des bienfaits ?
Mais les desseins du Ciel, qui sont impénétrables à l'homme, ne lui permettent pas d'appréhender son destin. D'ailleurs, jusqu'à l'heure de sa mort, il sera confronté à l'épreuve de la confiance dont Dieu s'en sert pour sonder les cœurs. Pourtant, l'affliction donne les moyens de rebondir si le témoignage d'amour s'en trouve tangible.
Ainsi, la fidélité témoignée par Joseph va attirer les bontés du Créateur à travers l'autorité du pharaon qui le nommera intendant d'Egypte, fonction suprême.
La source de grâces ne s'est pas tarie là, car Joseph reverra son père. En effet, la famine va conduire les autres fils de Jacob à se rendre en Egypte, jusqu'à se présenter devant leur frère. A ce moment là, celui-ci aurait pu être saisi d'intentions belliqueuses, commandées par la rancune. Pourtant, nourri par l'Esprit de Dieu, il va offrir le pardon à ses frères, mettant en valeur, avant l'heure, la Miséricorde prônée par le Christ.
Job fut aussi éprouvé par Dieu. Sa fidélité dans l'épreuve lui apporta des moqueries de la part de ses amis, de sa femme aussi.
Mais Job sait qu'il n'est rien et apporte la réplique à ses détracteurs en louant le Tout Puissant de ses bienfaits.
Sa fidélité et son témoignage d'amour en seront largement récompensés.
Comment ne pas voir en Job, dans les discours qu'il fit, un précurseur de la louange au Seigneur révélée par excellence par les Psaumes dont s'attacha plus particulièrement le roi David ?
Tobie s'est attelé aussi à louer Dieu. Sa prière, à elle seule, se veut de résumer la symbolique du mécanisme de la création, régissant la relation innée de l'homme à son Créateur, que l'on retrouve dans les psaumes :
" Tu es juste, Seigneur, tous tes jugements sont justes, et tous tes chemins sont miséricorde, vérité, jugement.
Et maintenant, Seigneur, souviens-toi de moi ; ne me punis pas pour mes péchés, ne te rappelle pas mes fautes, ni celles de mes pères.
Nous n'avons pas obéi à tes commandements ; c'est pourquoi nous avons été livrés au pillage, à la déportation, à la mort, aux moqueries et aux injures de toutes les nations chez lesquelles tu nous as dispersés.
Oui, Seigneur, tes jugements sont sévères, parce que nous n'avons pas agi selon tes commandements et que nous n'avons pas eu devant toi une conduite loyale. Et maintenant, Seigneur, agis à mon égard selon ta volonté ; ordonne que mon esprit soit reçu dans la paix, car pour moi, mieux vaut mourir que vivre."

Après qu'il eut décliné son identité, l'archange Gabriel révéla au vieux Tobie que Dieu lui même l'avait envoyé pour le guérir et le récompenser pour ses bonnes actions.

Les Psaumes
Les Psaumes dont la plupart sont attribués au roi David, puits de bénédiction et de consolation, révèlent toute l'histoire de l'humanité. Ils résument la conduite à tenir devant Dieu.
Le livre des Psaumes, une bible dans la bible, qui encourage la relation avec Dieu. Il souligne les malheurs qui frappent le monde par la conséquence du comportement de l'homme assoiffé de liberté, dérivant souvent en libertinage. Il insiste aussi sur son ingratitude et de son refus des lois divines, soulignant son comportement comme si Dieu n'existait pas jusqu'à ne plus distinguer le bien du mal.
Il rapporte par ailleurs l'avènement des temps messianiques.
La Parole s'adresse aux méchants, mais aussi aux justes, ceux en tous cas qui invoquent Dieu dans l'épreuve et les en délivre pour leur confiance placée en Lui.
Dieu bénit l'homme qui trouve la joie dans sa loi et qui voit sa Gloire dans la création et dans toutes ses merveilles.
Lorsque le juste s'égare, lorsque il en prend conscience, et qu'il demande le pardon, il se réjouit à l'avance de la Miséricorde de Dieu qui s'exercera sur lui. Il suffit pour s'en convaincre de se référer à David qui avait imploré Dieu de ne pas le priver de l'Esprit de Sainteté, à la suite de son péché d'adultère qui a engendré le meurtre.
Dans sa "plaidoirie", David témoigne de sa totale confiance en Dieu, le louant sans cesse pour ses bontés dont regorge et proclame la création.
" Dieu est mon rocher, ma lumière et mon salut, de qui pourrais-je craindre ? "
Face à l'adversité, celui qui marche dans la sagesse verra son salut.

Marie
Préservée du péché originel, qui mieux que la Vierge Marie a su garder et mettre en pratique la parole de Dieu ?
Le Magnificat, (recueil de l'évangile selon st Luc1 et les psaumes 98 ;107) révèle son amour, sa reconnaissance et sa confiance en Dieu :

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s'est penché sur son humble servante;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles;
Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècle des siècles. Amen.

Notre temps
Le monde vit dans l'abondance, mais l'homme n'est pas heureux. Pourquoi ?
La cause pourrait trouver source dans la conduite de l'humanité qui ne semble pas tant éloignée des générations successives qui ont marqué l'Ancien testament.
Sans doute nombreux se sont-ils interrogés sur les causes possibles aux malheurs qui frappent le monde, mais peu, semble-t-il, se sont demandés pourquoi?
La question pourrait être formulée autrement : Qu'a bien pu faire de mal, l'homme, pour mériter tout ce qu'il subit ?
N'est-ce pas à cause de son désintéressement de Dieu ? Ou pire encore, à cause de son mépris !
St Paul dans sa lettre aux romains ne peut pas être plus clair (1,21-32) : "... Ils connaissent Dieu, mais ils ne l'honorent pas et ne le remercient pas comme il convient de le faire pour Dieu. Au contraire, leurs pensées sont devenues stupides et leur cœur insensé s'est rempli d'obscurité. Ils déclarent être savants mais ils sont fous: au lieu d'adorer la gloire du Dieu immortel, ils ont adoré des images représentant l'homme motel, des oiseaux, des animaux à quatre pattes et des reptiles. C'est pourquoi Dieu les a livrés à des actions impures, selon les désirs de leur cœur, de sorte qu'ils se conduisent d'une façon honteuse les uns avec les autres... Les hommes commettent des actions honteuses les uns avec les autres et reçoivent ainsi eux-mêmes la punition que mérite leur égarement. "
Amos confirme d'ailleurs, en lançant des avertissements (5,6) : "Recherchez le Seigneur et vous vivrez".
Dès lors, comment l'homme, même si une croix en or pend à son cou, peut-il se prévaloir de Dieu s'il ne respecte pas ses lois. Pis, et ce n'est pas un pléonasme, s'il les bafoue?
Le prophète Malachie s'en insurge selon ses termes : (2,13) "Vous inondez de larmes l'autel du Seigneur, pleurs et gémissements, parce que le Seigneur ne prête plus attention à vos offrandes et ne prend plus plaisir à ce que lui présentent vos mains. Et vous dites : mais pourquoi? -Parce que le Seigneur a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse (1) ; tu lui as été infidèle, à elle ta compagne, la femme de ton alliance... "
Et encore, (3,7) : "Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes commandements, vous ne les avez point gardés. Revenez à moi et je reviendrai à vous, dit le Seigneur des armées."
Avoir la foi en Dieu, c'est chercher à faire Sa volonté. Celui qui se targue de cela en demeurant dans la passivité ou qui adopte une conduite qui n'est pas vraiment celle que prône l'Evangile, pourrait illustrer là les paroles du Christ (Matthieu 7,21-23) : "Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: 'Seigneur, Seigneur,' qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font ce que veut mon père qui est dans les cieux. Quand viendra ce jour-là, beaucoup me diront: 'Seigneur, Seigneur, nous avons annoncé en ton nom des messages reçus de Dieu, nous avons chassé en ton nom des esprits mauvais, nous avons accompli en ton nom de nombreux miracles!' Alors je leur déclarerai: 'Je ne vous ai jamais connu; éloignez-vous de moi, vous qui commettez le mal'"
Vassula, prophète de notre temps, ajoute: "... Car aujourd'hui, en votre génération, il est donné au démon les plus grands honneurs. Depuis le commencement, il était meurtrier et menteur et maintenant, il est adoré comme un père. C'est à lui que sont donnés tous les honneurs. En vos jours, on s'incline très bas devant ses oeuvres et de cette manière, ta génération a attiré sur elle la punition... "
Et pour ne citer que Baruch, l'un des prophètes de l'ancien testament, qui récrimine (4,7): "Vous aviez exaspéré votre créateur en sacrifiant aux démons et non à Dieu; vous avez oublié votre créateur, le Dieu éternel..."
"Je suis croyant, mais je ne pratique pas", une affirmation que nous entendons bien (ou trop) souvent, qui, après cela, mériterait réflexion.
Comment ne pas ajouter aussi une autre méditation qui pourrait en surprendre plus d'un, les premiers adhérents à la croyance en Dieu, ne sont-il pas les démons ? Il suffit pour en être convaincu de lire St Matthieu (8, 28-29) : "Des hommes avaient en eux des esprits mauvais et étaient si dangereux que personne n'osait passer par ce chemin. A la vue de Jésus, ils se mirent à crier: "Que nous veux-tu Fils de Dieu? Es-tu venu ici pour nous punir avant le moment fixé ?" (2)
Et si les bancs vides des églises, à la messe du dimanche, pouvaient parler, peut-être diraient-ils, de dépit : "Ou est le troupeau d'antan qui venait sanctifier le jour du Seigneur ? "(3)

Message 240 (MSM-Don Gobbi)
C'est dans votre fraternité vécue que se trouve la source de la paix entre les hommes. Car le don de la Paix se trouve seulement sur la route de l'amour, que l'on parcourt dans l'observance de la Loi de Dieu et de ses commandements. En eux, on apprend à aimer Dieu, soi même et le prochain ; par eux, on construit l'harmonie fondée sur la Justice, sur la Vérité et l'Amour. Tant que l'on n'accueillera pas le Dieu de la Paix, et qu'au contraire on continuera de le nier obstinément et de le refuser, on ne pourra même pas sauvegarder les exigences du respect des droits humains et civils de l'homme. Si l'on n'observe pas la Loi du Seigneur, si, au contraire, on la transgresse de plus en plus ouvertement, l'humanité court sur la route du désordre, de l'injustice, de l'égoïsme et de la violence C'est pour cette raison, jamais comme maintenant, que l'humanité est menacée par la guerre et la souffrance… Les souffrances des petits enfants auxquels il manque la nourriture et l'assistance ; des jeunes abandonnés et déçus ; des hommes piétines dans leur dignité et réduits à l'état d'instruments de domination et d'injustice ; des femmes qui pleurent sur la ruine de leur foyer...

La constatation est réelle, l'homme veut cheminer sans Dieu, entraînant des rapports humains dépourvus d'amour, non dénués de suspicion et le doute, dans une confusion peut être encore plus forte que celle de Babel.
La Vierge Marie, la Mère de Dieu, sous différents vocables ou aspects vestimentaires, représentée sous divers visages, apparaît au monde depuis plusieurs siècles pour l'alerter du cheminement vagabond de l'homme, vers des attraits superficiels.
Ses messages d'amour pour ses enfants qui sont, semble-il, en grand danger, ne cessent de mettre en garde l'humanité.
"Retournez à Dieu," pourrait être son leitmotiv. "Aidez-vous du chapelet pour y arriver", pourrait y être associé.
David appréhendait de perdre l'Esprit Saint, notre génération s'en enquit-elle ?
A-elle conscience qu'elle peut être soustraite de la Grâce de Dieu, comme en furent défaits Adam et Eve par la conséquence de leurs actes ?
Notre civilisation est-elle pire que celle du temps du déluge ? C'est en tous cas ce que laisse présager la Vierge Marie, selon ses paroles reçues sous forme de locutions intérieures par Don Gobbi (Message 576)
La nature se dérègle, nul ne l'ignore. A la course effrénée aux profits, vers le dieu Mamon, avec la volonté de l'homme de se passer du Dieu Créateur, agissement imperméable aux grâces accordées à nos pères, la nature, blessée, se révolte aussi dans le tumulte qui oppresse la terre.
Fomentée par l'information, la plupart considère que le réchauffement de la terre en est la cause. Cela est fort possible. C'est en tous cas ce que l'homme en retient ! Mais peut être faut-il en tirer un enseignement ? N'est-ce pas là un des signes annonciateurs de la "Fin des temps" révélés par les Evangiles et énoncés par la Vierge Marie ou encore par les "prophètes contemporains" ?
Le peuple de Dieu a incontestablement oublié son baptême et son alliance avec le Tout Puissant, comme ce fut d'ailleurs le cas pour la génération qui traversa la mer rouge, qui, ingrate, revint très vite à ses mauvais penchants.
Aujourd'hui, La Vierge Marie "s'est substituée" à Moïse pour tenter de ramener le troupeau à son Dieu, et le sortir de l'esclavage du péché.
Face à ses Interventions, aujourd'hui bien plus qu'hier, beaucoup, forts de dispositions naturelles tournées vers l'incrédulité, ou nombreux encore imprégnés "du doute de St Thomas", ne veulent pas croire.
Pourtant, avec des yeux qui sont les doigts de cet Apôtre du Christ, par la vision de nombreuses statues qui versent des larmes, que faut-il de plus à l'homme pour ne discerner en ces évènements qu'une Volonté de Dieu, large encore et toujours de mansuétude ?

Jésus-Christ

N'ayez pas peur d'accueillir le Christ et d'accepter sa puissance. N'ayez pas peur, ouvrez toutes grandes les portes au Christ, à sa puissance salvatrice. Ouvrez les frontières des états, les systèmes économiques et politiques. Je vous en prie, je vous implore avec lucidité et confiance, permettez au Christ de parler à l'homme
(JEAN-PAUL II).


Eve est née, amenant le péché et entraînant la chute de l'humanité; une autre Femme est venue remplacer la première, rachetant la faute avec sa maternité divine. Et ainsi, Marie, par son humilité, a donné la Lumière au monde.
Eve est née, amenant le péché et entraînant la chute de l'humanité; une autre Femme est venue remplacer la première, rachetant la faute avec sa maternité divine. Et ainsi, Marie, par son humilité, a donné la Lumière au monde.
Le Père Eternel a envoyé son Fils qui s'est offert en sacrifice pour effacer la condamnation du premier péché, pour sauver les hommes, par amour, uniquement par amour, avec le désir qu'Il soit aimé. Le salut est donné à tous ET offert à chacun. Libre à chacun de l'accepter ou de le refuser. L'accepter nécessite de croire au Christ. Saint Paul s'en explique (Rm 3, 24-25) : "Dieu donne à tous les hommes d'être des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus. Car Dieu a exposé le Christ sur la croix afin que, par l'offrande de son sang, il soit le pardon pour ceux qui croient en lui."
Dans le message de Medjugorje (25 septembre 2007) la Vierge Marie, qui montre depuis toujours et longtemps déjà le chemin qui mène à son Fils, rappelle le sens de Son immolation : " …Je vous invite tous à ce que vos cœurs soient enflammés d'un amour le plus ardent possible envers le Crucifié, et n'oubliez pas que c'est par amour pour vous qu'Il a donné sa vie afin que vous soyez sauvés. "
Aujourd'hui, l'attention des convertis qui ont été éclairés par Marie, se porte sur l'évènement annoncé qu'est le retour Glorieux de l'Agneau de Dieu, dans l'attente d'un monde meilleur.
Mais, " Dieu ne nous sauvera pas tout seul, si nous ne faisons rien pour nous sauver. " a-t-Elle dit à François Hustache en 1886 à Besse en Oisans, un hameau proche de La Salette. Amour, Prière, Humilité, Miséricorde pourraient, entre autres, définir l'effort prescrit dans la conversion, après le Repentir.
St Jean (1-3,19) se veut plus explicite : " Voici ce qu'Il nous commande: c'est que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ et que nous nous aimions les uns les autres, comme le Christ nous l'a commandé. Celui qui obéit aux commandements de Dieu demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. Voici comment nous savons que Dieu demeure en nous: nous le savons à cause de l'Esprit qu'Il nous a donné. "
L'écriture dans la Bible " tourne " à la manière slave, comme une spirale. C'est à dire que, durant la lecture, pour un événement rapporté, des informations complémentaires viendront se succéder au sujet d'origine.
Prenons l'exemple d'Isaïe qui annonce la venue du Messie (7, 14) : "Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel". Le prophète insiste un peu plus loin (11,1-2) : "Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines. Sur lui reposera l'Esprit de Yahvé" Peu après, il "reviendra en arrière" ou plutôt va poursuivre sa "vision" de l'avenir (53, 12) : "Parce qu'il s'est livré lui même à la mort et qu'il a été compté parmi les criminels alors qu'il portait le péché des multitudes et qu'il intercédait pour les criminels." Au tout début de son livre, Isaïe disait (1,3) :"Le bœuf connaît son possesseur, et l'âne la crèche de son maître"
Bien sûr, nous connaissons la suite de l'histoire (la belle), où nous retrouvons, un peu plus tard, le bœuf et l'âne auxquels vont s'adjoindre les "personnages" annoncés, Marie et l'Enfant Jésus.
Prenons le cas aussi de Saint Jean Baptiste qui a précédé le Christ pour L'annoncer. Les paroles qu'il a prononcées ont marqué le fait : "Repentez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche". Son action avait été prophétisée par Isaïe, "Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers…"
A Medjugorje, la Vierge Marie est intervenue pour la première fois un 24 juin, fête de Saint Jean Baptiste. Comme lui, Marie ne prépare-t-elle pas les chemins de la seconde venue du Christ ? Ses messages dans lesquels se révèle le mot CONVERSION, non seulement en provenance de Medjugorje mais aussi de toutes les parties du monde où Elle est apparue, semblent l'affirmer.
A un énième tour de la " spirale ", Babel nous revient, lieu où les fils de Noé voulurent élever une tour pour atteindre le ciel, afin d'être comme Dieu ou plus haut que Dieu. La suite est connue, le Tout Puissant a anéanti leurs efforts par le trouble du langage.
Babylone dont le mot hébreu est Babel, symbole de la confusion, se situe à 160 kms de Bagdad.
Le conflit en Irak n'a pas opposé uniquement la coalition-Américaine aux Irakiens ; aux partisans de la guerre, se sont vus opposer les manifestants pour la paix. Les nations, leurs pouvoirs politiques, ont montré aussi leur différence, notamment l'Europe qui a été ébranlée dans son élan d'unification, sans référence à Dieu et aux racines chrétiennes, comme en témoigne sa charte.
Babel, elle même "spirale", qui, selon le point de départ donné, peut provoquer l'effet inverse du but recherché, s'éloigner de Dieu au lieu de s'en approcher, car il ne s'agit pas de s'en servir, mais de Le servir.
Autre " symbole " de la désobéissance à Dieu, Ninive, également située en Irak, qui se convertit face à l'admonestation de Jonas, et qui évita ainsi le châtiment de Dieu.
Comment ne pas entendre aujourd'hui cette ancienne ville de Mésopotamie berceau des civilisations et terre d'Abraham, raisonner dans la "spirale", par sa détermination de resurgir. Comment n'y verrait-on pas, par la frontière que l'homme met aujourd'hui entre lui et Dieu, quelque chose de déjà vu.
De cela, Jean-Paul II en était profondément affecté : " Souvent l'homme vit comme si Dieu n'existait pas, et va jusqu'à se mettre à sa place. Il s'arroge le droit du créateur d'intercéder dans le mystère de la vie humaine. Il veut, à travers les manipulations génétiques, décider de la vie de l'homme et déterminer les limites de la mort. En repoussant les lois divines et les principes moraux, il attente ouvertement à la famille. De diverses manières il essaie de faire taire la voix de Dieu dans le cœur des hommes; il veut faire de Dieu le " grand absent" dans la culture et dans les consciences des peuples. Le "mystère de l'iniquité" continue à marquer la réalité du monde. "
Le souverain pontife avait lancé auparavant aux fidèles " Jésus vous répète, ce soir, ces paroles éternelles: "La paix soit avec vous." Avec tout l'amour de son cœur, Jésus désire que sa paix devienne votre paix. Si vous désirez la paix, acceptez le Christ; acceptez- le comme le Fils de Dieu, acceptez-le aussi dans le mystère de son humanité; acceptez-le dans les autres. Embrassez le Christ dans tous ceux qui partagent avec vous la dignité de la nature humaine. Atteignez-le et découvrez -le chez le pauvre et le solitaire, le malade et le handicapé, l'invalide, le vieillard, le rejeté, tous ceux qui attendent votre sourire, qui ont besoin de votre aide et qui réclament votre compréhension, votre compassion et votre amour. Et, lorsque vous aurez reconnu et embrassé Jésus chez toutes ces personnes, alors -et seulement alors- vous partagerez profondément la paix de son Sacré Cœur. "
Jonas avait écouté Dieu, évitant ainsi la punition Divine. Le Christ est venu ensuite en maître vigneron montrer le chemin du Salut. Mais après que ses ouvriers furent rejetés, Lui même fut tué. Aujourd'hui son sacrifice semble oublié, comme l'a rappelé la Vierge Marie. Même rejeté, si on se réfère à son enseignement décrit par la parabole du riche et de Lazare (Luc16,19-31 : " … 'S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus.' "
Devinant aussi les appels sourds de Sa Mère, le Christ dira (Luc 11,31) : "La reine du Midi se lèvera lors du Jugement avec les hommes de cette génération et elle les condamnera, car elle vint des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon ! Les hommes de Ninive se dresseront lors du Jugement avec cette génération et ils la condamneront, car ils se repentirent à la proclamation de Jonas, et il y a ici plus que Jonas!"
Comment ne pas citer également dans la spirale de l'insoumission, Nabuchodonosor, roi de Babylone qui éleva une statue en or pour la placer dans le cœur des hommes, à la place du Vrai Dieu, comme ce fut le cas au temps de Moïse, avec le veau d'or. L'histoire là aussi se répète, et se répète encore aujourd'hui.
Le prophète Daniel qui rapporte les faits, dans la perspective du retour du Christ, ou de la fin des temps (l'un ne va pas sans l'autre) annonce par ailleurs (11,40) : "Au temps de la Fin, le roi du Midi s'affrontera avec lui; le roi du nord déferlera sur lui avec ses chars, ses cavaliers et ses nombreux navires. Il viendra dans les pays, qu'il envahira et traversera..." Daniel ajoute (12,1): "En ce temps là se lèvera Michel le grand prince qui se tient auprès des fils de ton peuple. Ce sera un temps d'angoisse tel qu'il n'y en aura pas eu jusqu'alors depuis que nation existe. En ce temps là, ton peuple échappera : tous ceux qui se trouveront inscrits dans le Livre."
N'y a-t-il pas là, une certaine similitude avec le troisième secret de Fatima: "Nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche. Elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde, mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame, en direction de lui. L'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte: Pénitence! Pénitence!, Pénitence! ..."?
Sous la houlette de la Vierge Marie, Arche Salvatrice, les temps de la Jérusalem Céleste frappent à notre porte. Cependant, prions Dieu qu'il ne rende pas l'épreuve de l'attente du retour de Son Fils trop longue, beaucoup ont montré un essoufflement sur la route du Rosaire, prière d'intercession, et parade au mal et à la tentation.
Le rosaire ne pourrait-il pas être assimilé aux "bras de Moïse" (Exode 17,8-13) dans la bataille qui oppose le mal à l'humanité. " Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort. "
Pour revenir à la guerre, dans son message du 25/2/2003, à Medjugorje, la Vierge Marie a révélé : " La Paix est un don précieux de Dieu ". Est ce à dire que lorsque la terre est en guerre, cela signifie qu'elle n'a pas mérité la paix, par la conséquence de ses actes coupables qu'aiguise l'infidélité ?
Gloire à Dieu et Paix aux hommes qu'Il aime !

J de C (3/1/2008)

1 L'Eglise
2 Les démons vivent dans l'attente du jugement dernier (II Pierre 2, 4) ; Jude 6), et ils voient dans l'intervention de Jésus une anticipation qui les surprend.
3 Troisième commandement de Dieu: TU SANCTIFIERAS LE JOUR DU SEIGNEUR

III
LA VOCATION DE PROPHETE

Avant de révéler la Parole de Dieu, un prophète a ressenti Son Appel auquel il a répondu favorablement. Parfois sa démarche s'en trouve quelque peu forcée, comme ce fut le cas avce Jonas.
"Témoigner de Dieu", une vocation à la charge de tout baptisé ! Encore faut-il que chacun s'ouvre à Lui, par l'Ecoute, dans le silence. Samuel en fit l'expérience, alors "qu'l ne connaissait pas encore l'Éternel, et la parole de l'Éternel ne lui avait pas encore été révélée". "Parle Seigneur, ton serviteur écoute !"
Cela dit, l'envoyé de Dieu, la plupart du temps, commence par dire : "Ainsi parle le Seigneur". Ce n'est pas pour autant, que conduit par l'Esprit de Dieu, il va avoir les routes aplanies dans sa tâche, c'est à lui à aplanir les routes que les hommes ont tortuées. A se prêter au jeu de l'anagramme, on pourrait dire : "Tué à tord".
Il n'est pas aisé de revenir à de meilleures intentions chez ceux qui ne sont pas sensibles à la Parole de Dieu, surtout parmi les puissants du monde qui exercent une autorité politique ou religieuse et qui s'attachent au pouvoir aux dépens de la misère morale ou physique du peuple. Ainsi, le prophète va bousculer les habitudes au péril de sa vie. Jérémie en est un exemple.
Les messagers de Dieu ne se cantonnent pas seulement à réveler l'Avenir, au sens prophétique, ils vont se charger aussi à rendre limpide un passé solide, afin de le rendre plus compréhensible. Jésus, n'est il pas le prophéte par excellence lorsque, s'exprimant en paraboles, il va expliciter ses propos aux hommes en revelant leur sens caché. « A vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu ; mais pour les autres, c'est en paraboles, afin qu'ils voient sans voir et entendent sans comprendre. » (Luc 8:10) Une petite explication, il faut recourir à Matthieu (13:10,15) pour comprendre réellement cette locution : "Voilà pourquoi je leur parle en paraboles : "parce qu'ils voient sans voir et qu'ils entendent sans entendre ni comprendre". "Parce que" est venu remplacer "afin que" éclaircissant la pensée de Jésus. Le langage de la Parabole qu'Il choisit est rendu nécesssaire à cause de l'inclinaison des hommes au péché. Pour en connaître la signification, le pécheur devra avant tout rechercher la Vérité et le repentir.
Les actes du moment, contraires à la Volonté de Dieu, vont êtres aussi réprimandés, par l'envoyé de Dieu non sans résistance. Saint Jean Baptiste en fit les frais pour avoir cherché à aplanir la route au Seigneur en tentant de défaire un comportement adutère d'Hérode Antipas avec Hérodiade, femme de son demi frère Hérode Philippe.Nathan aussi a cherché à montrer à David, coupable de meurtre et d'adultère, son péché.
La Sagesse de Dieu au travers la parole du prophète, a été recopiée dans des livres de l'Ancien testament. Elle ne s'est pas achevée là. "L'écriture s'est accomplie", ne veut pas dire pour autant que la révélation ou les actes sont clos. La Parole de Dieu se révèle encore et toujours parmi nos contemporains, grossissant ainsi le nombre des prophètes traditionnels de l'Ecriture. Leurs messages, pour la plupart, viennent confirmer mais aussi développer la Pensée de Dieu. L'homme de tous temps a eu besoin de signes, besoin naturel dans la recherche de la vérité, d'authentifier ce que ses oreilles entendent, mais aussi ce que ses yeux voient. St Thomas s'est aussi livré à ce jeu.
Mais Jésus est Vérité, Il est la Vérité ! Lui seul devrait suffire dans notre monde déboussolé. Pourtant, maltraité par la Vie et le poids du péché, l'homme n'entend plus. Dés lors, on comprend mieux l'avertissement de Jésus "Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende." (Matthieu 11:15 ou encore Marc 4:23)
Medjugorje en est un vibrant témoignage. Cela se vérifie avec la Vierge Marie qui débouche les oreilles et ouvre la vue à ceux qui répondent favorablement à son Appel, qui l'ont écoutée. Ainsi, par Son intercession, Dieu va toucher ces hommes et femmes et les amener à comprendre ce qui leur était caché jusqu'alors.

COMME UN PETIT ENFANT
Face aux interventions de la Vierge Marie, aujourd'hui bien plus qu'hier, en dehors du doute et de la perplexité, l'homme, fort d'une foi de St Thomas, ne veut pas croire. Avec des yeux qui sont pourtant les doigts de cet Apôtre du Christ, par la vision de ces nombreuses statues de la Vierge Marie qui versent des larmes, que faut-il de plus à l'homme pour ne discerner en ces évènements qu'une Volonté de Dieu? En 1993 je me suis rendu à Medjugorje alors que le pays était en guerre; je n'ai rien vu de surnaturel (certes, j'ai été confronté à d'étonnantes "coïncidences"), cependant ma foi de tradition s'est soudainement effacée au profit d'une foi de conviction. Comment cela a t-il pu se produire si ce n'est par la Grâce de Notre Seigneur et l'action de l'Esprit Saint? Mon seul effort n'a été que de donner ma main au bras tendu de Marie. Je L'ai alors écoutée, un peu comme un petit enfant à qui on raconte un conte, qui ne va pas demander pourquoi le petit cochon ou le loup parlent comme des humains, qui ne s'étonne pas de la grandeur exagérée de la botte de sept lieues, mais qui va vivre cette histoire avec un tel intérêt qu'il va vouloir la raconter à son tour. Alors, pour colorer son récit, "l'enfant" va exercer des mimes qui ne seront que la toile d'un comportement nouveau où se dessine déjà en filigrane une volonté d'être meilleur ! Et si l'histoire n'était qu'une fable, comme celle des "trois petits cochons"? Et si la Mère de Dieu n'avait pas posé les pieds sur Medjugorje? Qu'importe, serais-je tenté de dire, puisque la Vierge Marie m'a montré le chemin qui conduit à son Fils ! Aussi pourquoi me laisserais-je influencer par le doute ou les critiques de certains, quand je sais que la conversion demandée par Jésus dans Son Evangile est la même que celle qu'implore Marie à Medjugorje et dans bien d'autres endroits du monde !

 

 

IV
SHEMA ISRAEL

(Article paru aux éditions du Parvis Janvier 2007 Mars 2007)
Sur les pas de Notre Seigneur

A JESUS PAR MARIE
L'actualité du moment me ramena en arrière. En effet, je ne pus m'empêcher de penser à mon premier pèlerinage, celui qui m'amena à Medjugorje, en 1993, alors que le pays était en guerre. Bis répétita !
Cela faisait six mois, par des réunions mensuelles autour du curé de notre paroisse, que nous nous préparions, ma femme et moi, ainsi qu'une cinquantaine de personnes, à effectuer le voyage en Terre Sainte. Je n'avais jamais imaginé - ceci par rapport au coût du voyage, et peut-être aussi à cause des évènements qui s'y déroulent- qu'un jour je me rendrais à Jérusalem.
Au fur et à mesure de la lecture de la Bible et du repérage sur la carte d'Israël et de Palestine des lieux célèbres où le Christ "pérégrina" sur terre, jusqu'à sa passion, ainsi que les endroits sacrés liés aux figures de l'ancien Testament, l'appétit d'aller à la rencontre de Notre Seigneur devenait grandissant, et à notre dernière réunion, tous pouvaient montrer maintenant une certaine impatience à se retrouver à l'aéroport.
Cette empressement cependant fut soudainement freiné quand survint dans le monde arabe des incidents liés à la diffusion par la presse des caricatures du prophète Mahomet. La brutale protestation se développa aussi à Tel-Aviv, à Jérusalem et à Bethléem en Palestine. Un peu plus d'huile sur une terre depuis maintenant longtemps en effervescence ! J'imaginais alors une probable annulation du voyage, au mieux, s'il devait être maintenu, un raccourcissement du programme annoncé, et préparé de longue date, avec l'impasse de lieux "clés" dans notre excursion, comme Bethléem .
A 48 heures de notre départ, mon attention se porta davantage sur le petit écran, à l'heure des journaux télévisés. Avec les troubles qui y étaient rapportés, qui n'avaient pas vraiment fait que la peur s'installe en moi, même si je devais retirer de mon portefeuille ma carte de presse, du temps où j'étais correspondant d'un journal régional, - les journalistes faisaient l'objet de représailles à ce moment là dans les pays arabes- j'étais de fait dans l'attente d'un coup de téléphone potentiel m'informant d'une annulation du voyage, qui aurait occasionné indubitablement une forte déception. Dans l'expectative, je me rappelais alors des mots que j'avais écrits en introduction de mon article paru Chrétiens magazine, et relatant le pèlerinage de Medjugorje : " J'en suis encore à me demander ce qui m'a décidé à aller dans un pays en guerre alors que je suis père de famille. Peut-être ai-je voulu me prouver que Dieu "passait" avant elle. Que ceci soit sans équivoque : si Dieu à uni un couple, ce n'est probablement pas dans ses intentions de le défaire ; alors, quand je dis "passer avant ma famille", cela ne signifie pas pour autant la délaisser.
Alors que je suivais un débat télévisé relatif à ces évènements, je fus frappé par la question d'un député français lancée à une invitée de confession musulmane. Le ton utilisé relevait du reproche : " Alors vous placez Dieu au dessus des lois de la République ? "
Une question qui ne pouvait laisser indifférent tous croyants en Dieu, qui me donna à réfléchir : Comment est-il possible de rabaisser notre Dieu, Créateur du Ciel et de la terre, et des hommes, au dessous de sa création, telle était mon incompréhension face à une question incompréhensible de la part d'un ressortissant issu d'un pays qui fut profondément chrétien ?

LE JUDAÏSME
Qu'est-ce le Judaïsme ? Certains, notamment les rabbins, diront qu'est juif, celui qui est né de mère juive. D'autres, plus nombreux, professent que l'identité du juif se définit par une foi au Dieu unique perpétrée dans la prière quotidienne du Shema " Ecoute Israël ! Le Seigneur notre Dieu est l'unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force " (Dt 6, 4-6)

LES SIGNES RELIGIEUX PRINCIPAUX DE L'ETAT D'ISRAËL
Il y a lieu de citer tout d'abord l'emblème d'Israël, l'Etoile de David, dont l'origine première et ancienne relève de la synagogue de Capharnaüm Ensuite, le chandelier à sept branches (Menorah) que Moïse avait placé dans la tente du Tabernacle et qui est devenu, avec l'Etoile de David, le symbole de l'Etat d'Israël. On retrouve le Menorah au parlement Israélien (Knesset), associé à la parole de Dieu, " Ecoute Israël " (Shema). Des pièces de monnaie y font aussi référence.
On relève après, sur les chambranles des portes des maisons, le Mezouzah, étui contenant un parchemin ou figurent des versets de la Bible. Une coutume puisée dans l'Ecriture du Deutéronome 6,9 (" Tu les inscriras sur les montants de la porte de ta maison et à l'entrée de la ville " )
Dans la pratique religieuse des juifs, il y a lieu de citer notamment: le Sabbat, journée totalement consacrée à Dieu (du vendredi soir au samedi, au coucher du soleil) et le Kashrut qui définit les règles de l'alimentation (Kasher).
Ceux qui prient, en application de Deutéronome 6,8, portent sur leur bras gauche et sur leur front des boites carrées appelées Phylactères contenant des extraits de la Torah (5 premiers livres de la Bible).

ISRAEL, ou "DIEU SEME"
Tel Aviv, avec ses 3 drapeaux qui flottent à l'aéroport, nous placent d'entrée dans le contexte religieux. Comment ne pas, en regardant l'Etoile de David, penser aux psaumes du Roi David, nourriture céleste ?
L'aéroport porte le nom de Ben Gourion, illustre premier ministre dans les années de la création de l'état d'Israël. Lui et sa femme sont enterrés dans le désert de Neguev. Il avait beaucoup cru et misé en l'espoir de jeunes agriculteurs décidés à développer l'agriculture sur une terre inculte qu'est le désert.
Pari tenu pour ces jeunes qui croyaient en la Parole de Dieu, comme en témoigne la ferme Sdé Boger (Kibboutz), qui ont appris à puiser dans la Torah pour connaître leur direction, la boussole de leur vie.
Leur obstination était fondée : leur force et leur espérance, ils la détenaient de la Bible. Dieu ne leur avait-Il pas promis une terre de lait et de miel, ne leur avait-Il pas dit que les marécages pouvaient produire ?
Ils ont ainsi fertilisé une terre appelée le grenier d'Israël dans un lieu dénommé "la vallée où Dieu sème"(JEZREEL).
Israël, un nom dont la signification (Dieu sème) enferme à lui seul toute la grâce de Dieu, et dont la majorité de la richesse agricole se trouve dans le sud du pays, dans le désert irrigué par des systèmes sophistiqués.
Dans sa nouvelle alliance avec le peuple païen, Dieu, à travers le Christ, a développé son enseignement sur le chemin de la vie : " Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerais le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Le joug que je vous donnerai est facile à porter et le fardeau que je mettrai sur vous est léger ". Déjà, en ces lieux défavorables à la vie, des civilisations, comme les nabatéens "premiers" chrétiens du IV siècle, avaient fait preuve d'ingéniosité pour "corriger" les lois naturelles. On doit la conversion de ce peuple à Ste Hélène, l'une des pierres angulaires du christianisme. Connue pour avoir découvert à Jérusalem les restes de la Croix du Christ, on lui doit aussi d'avoir œuvré pour la construction de nombreux édifices chrétiens en Terre Sainte et aussi en occident. Le site archéologique d'Avdat révèle d'ailleurs ses empreintes, par des marques éloquentes du christianisme relevées sur les murs.
Peu de temps après avoir quitté l'aéroport de Tel Aviv, un magnifique arc en ciel nous accueillait sur une terre qui reste la source de nos racines chrétiennes ; Dieu saluait notre entrée en terre Sainte en nous témoignant de son alliance.
Dans le désert, étape bénéfique pour le pèlerin, qui se dénude comme cela se fit pour le peuple de Moïse, qui devait se purifier dans une longue marche avant d'entrer en terre promise. Chacun ressent alors la présence de Dieu. L'expérience de ces moments de silence et de prière, appréciés et recommandés par le Christ, qui devaient être une transition avec notre périple d'une dizaine de jours, devait placer chacun de nous directement face à notre Créateur, ou du moins les placer à Son écoute, comme le fut Samuel : " Parle Seigneur, que me veux-tu ? "

BIENHEUREUX ETES VOUS !
Hormis Nazareth ou Tibérias, depuis Tel Aviv, notre parcours jusqu'à Jérusalem, à pieds ou en autobus, ne fut ponctué d'aucune bousculade ou tension sur une terre d'Israël encore peu densifiée. Le contact quasi permanent avec la nature, qui débuta dans le désert pour se terminer au Mont des Béatitudes, autour du lac de Tibériade, nous introduisait lentement au banquet de Dieu.
La sérénité fut la compagne constante de cette première étape, d'autant que la présence militaire discrète ne fut seulement perceptible qu'à hauteur des plateaux du Golan, frontière commune et hermétique avec la Syrie.
Jamais la résonance d'un mot n'aura été aussi béat que celui de Bienheureux, sur un lieu biblique, où 2000 ans après il continue à résonner. Quelle bonheur de pouvoir regarder de la haut, le lac et de l'imaginer en furie ou de l'entendre tapoter sous l'action des poissons pris au piège des filets. Quel délice de se remémorer aussi les paroles de vie du Christ et d'extraire du passé les actions miraculeuses de son ministère public.
Comment ne pas empêcher cependant Capharnaüm de surgir du lac, tonitruante par la confusion qui l'étreignait, à l'image de la rivalité entre Simon et Lévi, juste avant que Jésus ne les touche. Devant ce spectacle, fort de symbolisme, n'est-ce pas la même vision qui interpellent nos consciences, dans nos différents avec notre prochain, au sein même parfois de nos communautés, qui vicient notre disposition à suivre le Christ. Des mots "d'ailleurs" vont alors se projeter à mon esprit : " Comment se fait-il, vous qui êtes imprégnés des paroles du Christ que vous n'agissez pas en tant que tel ? "
Contrairement à l'absence de vie végétale et animale de la mer morte, le lac de Tibériade qui l'alimente, appelé aussi lac de Galilée, déborde de vie, comme en témoignent ses terres qui regorgent de toutes sortes d'oiseaux, et où la végétation y est abondante. Le lac lui aussi est alimenté, il reçoit de plusieurs cours d'eau, dont le Jourdain qui signifie "qui descend, qui donne". Ce mécanisme naturel se retrouve dans nos actions humaines, dans un message qui se veut de dire, "donner pour recevoir".
Avec cela, comment ne pas faire le parallèle avec les visions du prophète Ezéchiel qui vit l'eau s'écouler du "côté droit" du Temple, descendre dans la plaine du Jourdain et se jeter dans la mer Morte (47 1-12). N'est ce pas pour y percevoir l'eau est le Sang de Notre Seigneur Jésus Christ qui jaillirent sous le coup d'une lance ? L'abondance qui résulte de ces terres traversées ne laissent elles pas entrevoir également les bénédictions divines du fleuve de la Miséricorde ?
Il faut remonter à la source du Jourdain, aux pieds des cimes enneigées du mont Hermon (l'œil d'Israël), à la source de vie pour entendre Jésus dire à ses disciples : " Pour vous qui suis-je ? " C'est ici aussi, à Banias, que le Christ a commencé à les préparer au drame de la passion (Mc 9, 27-33). C'est là également que Pierre reçut la primauté de l'Eglise et le pouvoir des clés (Mt 16, 13-20).
C'est aussi à la source du Jourdain, dans les eaux vives, message de vie, que deux pèlerines de notre groupe reçurent le baptême par immersion, chemin de vie, par le renoncement au péché, qui conduit au vrai Dieu, vers le Christ vrai homme et vrai Dieu. La mer morte et Banias symbolisent le choix de Dieu, pour ou sans, se diriger vers un chemin de vie ou emprunter un chemin de mort. Combien ont été les prophètes à nous sensibiliser sur les dangers du déni de Dieu ? Le roi David en était convaincu, comme l'indiquent ses psaumes pour la plupart écrits à Ein Gedi , en bordure de la mer morte. Le psaume 94 est une invitation, un hymne à la Vie : " …Venez, prosternons-nous en adoration, à genoux devant le Seigneur qui nous a créés. Il est notre Dieu ; et nous sommes le peuple dont il est le berger, le menu troupeau de son pâturage. Puissiez-vous aujourd'hui entendre sa voix : n'ayez pas des cœurs endurcis comme à Mériba, comme au jour de Massa dans le désert, où vos pères me provoquèrent et me mirent à l'épreuve alors qu'ils avaient vu mes exploits… "
A peu de distance du lac du de Tibériade, Gana, lieu du premier miracle de Jésus, évoque Marie, sa discrétion, son abandon à Dieu, son don d'amour et son triomphe naissant : "Faites tout ce qu'il vous dira" est une phrase "boomerang" dont Jésus s'est servi pour exaucer le vœu de sa mère.
A proximité du miracle de l'eau changé en vin, Nazareth, avec l'annonce du don d'un Sauveur au monde, voit son message malmené par la confusion cosmopolite et multi-religieuse, à majorité musulmane qui y règne, annonciatrice "d'un" Jérusalem aux couleurs mosaïques.
Mais n'est-ce pas dans un environnement austère que Marie accueillit l'ange Gabriel ?
C'est aussi à Nazareth que Charles de Foucault mûrit sa vocation de prêtre, après qu'il se soit éloigné de Dieu, à l'image du roi David dont la conduite ne fut pas toujours exemplaire.
Mais l'histoire de la révélation n'est-elle pas remplie de péchés ?
Charles de Foucault avait enfin entendu la voix de Dieu, contrairement à beaucoup de notre génération qui restent sourds et aveugles !
Sourds et aveugles aussi aux nombreuses manifestations de la Vierge Marie.
Ayant répondu favorablement à ses appels, ceci depuis 1993, je me rendis compte, à un certain moment de notre périple, que nos journées bien remplies n'avaient pas laissé la place à la récitation quotidienne du Rosaire. J'en fus désolé.
" Reste avec nous Marie ."

JERUSALEM, ou "LA VILLE DE LA PAIX"
Israël témoigne d'une diversité en tous genres, culturelle, religieuse, végétale, climatique, où se côtoient ou se croisent, différentes races, peuples, religions, congrégations, communautés, etc.
Jérusalem, où l'orient et l'occident ne font qu'un, véritable caléidoscope, centre barométrique du monde, ville Sainte pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, à elle seule, concentre tout cela, un peu comme des couches archéologiques successives, liées à la restauration induite par les guerres ou l'érosion naturelle. La décrire n'est pas une mince affaire. Je me risquerais de la résumer en quelques mots : Jérusalem, des états dans un état.
Cette ville vivante, en effervescence permanente, marquée par les différentes guerres de frontières ou de religions, cosmopolite, toujours sous tension, loin du calme du Mont des Béatitudes et du silence du désert, laisse entrevoir le tourment, et en filigrane, la Passion du Christ. Tous, juifs, chrétiens, musulmans, voient l'insécurité comme une présence romaine, "discrète", mais toujours là, comme une ombre suspendue.
A Jérusalem, les appartenances religieuses sont affichées sans heurts, ni vexations. Cependant chacun s'abstient de faire du prosélytisme par respect pour les autres religions. " C'est comme cela que l'on arrivera à la paix, nous a confié notre guide juif, il ne faut surtout pas proclamer : c'est moi qui détiens la vérité."
Pourtant la provocation existe, comme la discrétion forcée, en dehors des combats entre cloches et haut-parleurs d'où sort l'invitation à la prière des Muezzins .
Même si la ville reste sous tension cachée, comme une cocotte minute, Jérusalem demeure la ville de la Paix pour ne pas connaître les drames des pays occidentaux, relatifs à la dépravation morale (J'ai vu des jeunes adolescents (es) circuler tard dans la nuit dans les rues de la vieille ville, en toute quiétude).
Même si le danger d'un attentat terroriste à caractère raciale ou politique est omniprésent, la population ne laisse nullement paraître sa peur. Dans la vieille ville, la présence militaire est forte à Jérusalem. On remarque surtout des jeunes gens, garçons ou filles, qui ont tout juste 18 ans. Israël qui applique la loi du Talion oeil pour œil, dent pour dent, répliquera toujours à toute agressivité, à l'exemple de Massada (au dessus de la mer morte. Siége ayant tourné au drame) qui est devenu le symbole de la volonté d'Israël de défendre le pays. La population juive le sait et s'en trouve confortée.
Lorsque qu'il y a des attentats terroristes, le mur de séparation continue sa progression. Lorsque le calme revient, la construction cesse. " Et tant pis pour l'esthétique, d'abord notre sécurité, nous a révélé un citadin. "
Les arabes chrétiens qui vivent à Bethléem souffrent de cette situation qui engendre un manque de liberté de mouvement et parfois la séparation familiale. Les pèlerinages apportent un soutien économique et l'espoir aux résidents chrétiens de Palestine dont certains viennent travailler à Jérusalem, parfois dans des conditions épouvantables au passage de la frontière lorsque la veille il y a eu un attentat.
Bethléem, avec l'ombre du terrorisme sur elle, étouffe, là aussi, le message du don de Dieu à l'humanité. La population souffre de la pauvreté (comme à Jérusalem d'ailleurs) et n'hésite pas à solliciter le bon cœur des pèlerins, parfois avec insistance lors de ventes de produits à la sauvette, d'autres fois avec docilité, comme ce "petit" qui m'a tapoté le bras, me suppliant de sa main tendue, à la sortie de la grotte de la nativité. Sans aide, sans amour, ceux-ci pourraient grossir les rangs des terroristes.
L'Eglise en terre Sainte demeure le petit troupeau témoin de Jésus sur sa terre. On compte environ 150 000 chrétiens en Terre Sainte (Palestine et Israël), dont 10000 vivent à Jérusalem. Les chrétiens appartiennent aux églises orientales suivantes : Grecque orthodoxe (32%) et catholique(42%) Arménienne orthodoxe (1%) et catholique (0,20%) Syrienne orthodoxe(0,60%) et catholique(0,20%) Copte orthodoxe(0,60%) et catholique(0,02%) Ethiopienne orthodoxe (0,60%) et catholique Assyrienne Orthodoxe et catholique (Chaldéenne) Maronite (3,80%). Les églises de traditions occidentales se composent de l'église latine (16%), anglicane(1,20%), luthérienne(1,20%).
La plupart des lieux naturels de la Terre Sainte, marqués par les empreintes du christ et des figures de l'ancien et du nouveau testament sont sous "cloches", c'est à dire que des édifices religieux les recouvrent. (Par exemple, le Golgotha et le tombeau du Christ se trouvent dans la Basilique du Saint Sépulcre, oeuvre à l'origine de Ste Hélène.) Il est cependant à déplorer que parfois, en raisons de conflits, les pèlerins ne peuvent accéder à certains édifices.
Ce contexte permet difficilement d'imaginer les décors d'autrefois et les scènes qui s'y sont déroulées. Ce n'est pas la même chose avec la Via Dolorosa où le Christ tout le long porta sa Croix. Même si les décors de jadis ne sont plus là, l'ambiance est restée presque semblable. Notre chemin de croix s'est déroulé dans la cohue des souks des quartiers arabes où le brouhaha de la foule dense et l'irrespect de certains nous ont fait ressentir les souffrances morales du Christ.
Le Saint Sépulcre et le Dôme de la Roche, l'un face à l'autre, les deux sacrifices, côte à côte, mais à distance par la différence des religions, révèlent l'antagonisme des croyances en un seul Dieu.
Du temple juif, détruit en 70, il ne reste que le mur occidental ou mur des lamentations. Une reconstruction domine les esprits, après que le dernier élément ait été validé, la fabrication en or d'une seule pièce du chandelier à sept branches.
Le passage dans ces divers lieux historiques, quand cela fut possible, a ravivé nos connaissances bibliques, parfois en leur donnant un sens profond. C'est ainsi que Bethesda, et son double symbole, lié au péché, a fait comprendre à certains d'entre nous que leur conduite pouvait être blasphématoire : La piscine Bethesda ou piscine probatique était un lieu païen ou venait se baigner le peuple malade qui pourtant croyait au Dieu unique, mais qui, au lieu de se tourner vers Lui, espérait obtenir la grâce d'une guérison dans une eau dédiée au dieu guérisseur.
Aujourd'hui, nos actions n'ont pas changé : beaucoup agissent à contre courant de l'enseignement du Christ en "fricotant" avec la sorcellerie. Combien n'ont ils pas eu recours au spiritisme, à l'occultisme, à la magie à l'adoration de vaudous, ou autres, pour connaître le "meilleur" de l'avenir ou la guérison de leur maux.
Pendant la dernière messe célébrée à Jérusalem, au Saint Sépulcre, remémorant la résurrection du Christ, mes pensées allèrent vers Marie, révélant à mon cœur à ce moment là, en réponse à ma préoccupation de ne l'avoir pas suffisamment priée, qu'elle s'était écartée durant notre parcours pour laisser totalement la place à son Fils.
"Marche avec nous Marie, aux chemins de nos vies, ils sont chemins vers Dieu "

LA SOURCE DE LA CHRETIETE
Nos racines chrétiennes puisent incontestablement dans la source hébraïque. Héritiers du peuple juif, nos relations avec le frère aîné doivent être entretenues dans l'amitié et l'amour, par dessus les accrocs du passé qui ont introduit des démarches de repentance, à l'instar du pape Jean-Paul II.
A ce propos, il est cependant nécessaire de clarifier une vérité, celle de différencier les disciples du Christ de ceux qui émanent d'une nation chrétienne.
A Jérusalem, nous nous rendîmes à Yad Vashem, mémorial de l'holocauste juif dont l'intensité du drame empêche encore les blessures de se refermer, comme le souligne Lucien Lazare, auteur du dictionnaire des Justes, avec qui nous nous étions entretenus. Au delà des rancunes et des rancœurs visant la conduite passive de chrétiens face au drame de la Shoah, il y a lieu de souligner la volonté d'Israël d'honorer les européens qui ont sauvé les juifs d'une mort certaine durant la dernière guerre. On parle de vouloir "panthéoniser" les français cette année.
Avec cela, il ne faudrait pas passer sous silence les actions de chrétiens opposants au nazisme, en Allemagne comme ailleurs, à l'image du père Kenderrich qui a révélé la cruauté du nazisme avant que la Gestapo ne l'envoie dans les camps de concentration.

LE MESSIE
Beaucoup ne comprennent pas pourquoi le peuple élu de Dieu ne reconnaît pas Jésus dans le Messie. Les juifs sont toujours dans l'attente de la venue du Messie, et non pas de Son retour, puisqu'il ne concèdent pas que Jésus est le Christ. Cette venue, selon leur tradition, s'accomplirait par Son entrée dans l'antique Jérusalem après avoir traversé la porte dorée, appelée aussi porte de la Miséricorde,… sur le dos d'un ânon.
Pour nous chrétiens, cette condition s'est réalisée avec l'entrée du Christ dans Jérusalem le jour des Rameaux. "Miséricorde" est aussi un mot plein de sens.
Que dire ensuite, sinon que des obstacles entravent cette éventualité : La porte dorée a été bouchée par les musulmans depuis des siècles, après le passage en songe par le prophète Mahomet. ( Selon une tradition musulmane, elle ne s'ouvrira que lorsque Jésus reviendra pour le jugement dernier)
De plus un cimetière musulman longe la muraille à cet endroit là ; quand on sait que les ossuaires ne sont pas kasher dans la tradition juive, il semble pour cela invraisemblable que le Messie traverse un endroit impur.
Peut-être que pour ces critères, et bien d'autres relevés dans la concordance de texte de l'ancien et du nouveau testament, une partie du peuple juif est prêt à donner à Jésus le titre de Dieu. Les juifs messianiques, semblablement à Pierre, l'ont déjà confessé, suscitant une saine curiosité parmi les religieux juifs orthodoxes qui les fustigent souvent de questions, du style : " Pourquoi croyez-vous en Jésus le Christ ? " " N'êtes vous pas des catholiques déguisés ? "
Beaucoup d'autres juifs montrent de l'intérêt pour la religion catholique.
L'armée n'est pas de reste, elle envoie ses militaires à Abu Gosh, village d'Emmaüs où vit une communauté de religieux bénédictins. Les moines ne parlent pas de leur religion, mais enseigne l'amour du Christ. Au delà des différences, ils apprennent à se rencontrer à se respecter, à s'aimer.
Ainsi, lentement, le Seigneur se révèle à son peuple.
En Israël, il y 7000 juifs messianiques, 12000 dans le monde entier. Des arabes ont aussi adhéré à leur communauté.
Les juifs messianiques ne cherchent pas à convertir, mais se cantonnent uniquement à parler de Jésus, de l'amour de Dieu et du prochain.
L'un d'entre eux nous a relaté, qu'au tout début, après avoir lu le nouveau testament, il a demandé si Jésus était bien le Messie. Le Christ lui même lui a répondu dans une vision. Une année de silence dans un monastère des clarisses lui a fait comprendre qu'il fallait prôner la réconciliation entre différents courants religieux, d'abord entre catholiques, puis entre catholiques et protestants.
Il a poursuivi en disant que le Christ était venu d'abord pour les juifs. Ceux-ci à ce moment là n'avaient pas voulu recevoir la Lumière. Mais maintenant le Seigneur vient à nouveau pour la leur donner.
Yeshouha, ajouta-t-il, est son vrai nom, mais beaucoup ne veulent pas encore le nommer ainsi; les rabbins l'appellent Yeshu, et non pas Yeshoua, le Sauveur.
Il prie beaucoup pour Israël et lit le nouveau testament en hébreu. Il a insisté pour dire que ceux qui lisent le nouveau testament dans leur langue ne comprennent pas tout, car la traduction a été faite d'abord de l'Araméen au Grec et ensuite dans leur langue.
Il a conclu en disant que le rapprochement entre sa communauté et les chrétiens n'était pas simple pour l'instant, par méfiance, en regard, encore, du passé (croisades, inquisition , Shoah)
Pour le rassurer sur les intentions des disciples du Christ, notre prêtre lui a répondu : " Nous sommes les croisés de l'amour. "

Notre périple en Terre Sainte s'achève, plein d'émotion et de promesses, qui donnera indubitablement un autre sens à la lecture de l'Ecriture dont la compréhension sera toujours agrémenté d'un panorama historique.
Notre départ d'Israël a été aussi salué par Dieu, une inscription paysagère en hébreu à la sortie de Jérusalem nous le laisse croire: " Que votre sortie soit dans la Paix ".
La réponse ne s'est pas fait attendre : " Reste avec nous Seigneur, car le soir tombe et le jour a déjà baissé "
Nous rentrons chez nous, dans un pays avec tous les dangers relatifs à la négation de Dieu, où la laïcité à tendance à déraper vers un laïcisme prôné par le refus de Dieu. Notre périple à Jérusalem ne peut pas rester fade, les paroles du Christ " vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde " doivent en donner tout le sens.

J. de C. 28/02/2006