CENTRE
PASTORAL DU SANCTUAIRE DE PONTMAIN
53220 PONTMAIN
ACCUEIL-HEBERGEMENT
TEL 02 43 05 07 26
CHAQUE
DIMANCHE A LA BASILIQUE
09h00 Messe.
lOh30 Grand'messe.
15h30 Vêpres ou célébration mariale.
17h00 Messe.
De 15h00 à 17h00 Confessions
et accueil spirituel
CHAQUE JOUR DE
LA SEMAINE
07h30 Messe - église paroissiale
08h00 Laudes -
église paroissiale
11h00 Messe* - basilique (été) - église (hiver) * Messe
des pèlerins
16h00 Chapelet - basilique (été)
Confessions et accueil spirituel de 1Oh15 à 11 h00 et de 15h00 à 17h00
LES
MARDIS D'ETE (JUILLET et AOUT)
07h30 Messe à l'église paroissiale.
08h00 Chant des Laudes à l'église paroissiale.
1Oh00 Accueil à la colonne
de 1 Apparition. Entrée dans la basilique par la Porte du Jubilé. Célébration
communautaire de la pénitence et de la réconciliation, avec accueil individuel.
11h00 Messe avec homélie à la basilique. Carillon et Angelus.
14h00
Découverte du message de Pontmain et visite des lieux.
15h00 Conférence religieuse
à la salle St-Joseph par le Président de la journée.
16h00 Célébration mariale
et salut du Saint-Sacrement à la basilique. Prière Jubilaire.
20h30 Chemin
de lumière à la basilique.
De 14h00 à 15h45 à l'église paroissiale, adoration du Saint-Sacrement.
A VISITER
• La basilique
• La chapelle des lumières (sous le porche) ouverte jour et
nuit
• L'église paroissiale
• La grange des voyants
• La chapelle
des missionnaires Oblats de Marie Immaculée, le musée missionnaire, le parc et
le calvaire
• Le domaine de la Croix et son cadre champêtre
• Le cimetière
: tombes des Pères Michel Guérin et Joseph Barbedette
UN RAPIDE HISTORIQUE
Pontmain, le 17 janvier 1871.
II fait nuit. II fait froid. La France est en guerre. Paris est assiégé. Les Prussiens,
vainqueurs, sont aux portes de Laval. A Pontmain, c'est l'angoisse : on est sans
nouvelles des 38 jeunes mobilisés. Ce soir-là, Eugène Barbedette aide son père
à piler les ajoncs dans la grange. Son jeune frère, Joseph, est là aussi. Eugène
sort "voir le temps".
C'est alors qu'il voit au-dessus de la maison d'en face une belle dame à la robe constellée d'étoiles qui le regarde en souriant et en tendant les mains en avant. Les villageois accourent vers la grange. D'autres enfants voient à leur tour. Un ovale bleu avec quatre bougies éteintes vient entourer la Belle Dame. Autour de Monsieur le Curé et des religieuses de l'école s'organise une veillée de prière.
On récite le chapelet, puis le Magnificat, quand une banderole se déroule entre l'ovale et le toit de la maison. Lettre après lettre, un message s'inscrit, aussitôt épelé et lu par les enfants, pendant que la foule chante les litanies de la Sainte Vierge, l'Invioiata et le Salve Regina.
MAIS PRIEZ MES ENFANTS
DIEU VOUS
EXAUCERA EN PEU DE TEMPS
MON FILS SE LAISSE TOUCHER
La ferveur grandit et les enfants manifestent leur joie : "Oh ! Qu'elle est belle !" On chante Mère de l'Espérance. Soudain les enfants deviennent tout tristes alors que le visage de Marie est empreint lui aussi d'une profonde tristesse.
Marie
montre Jésus
Une croix rouge apparaît devant elle portant Jésus
tout sanglant. Au sommet de la Croix, sur une traverse blanche, s'écrit en rouge
le nom de Celui qui est là : JESUS CHRIST. Marie saisit le crucifix à deux mains
et le présente aux enfants tandis qu'une petite étoile allume les quatre bougies
de l'ovale. On prie en silence. On chante Ave Maris Stella. Le crucifix rouge
disparaît. Marie reprend l'attitude du début, les mains tendues dans un geste
d'accueil. Une petite croix blanche apparaît sur chacune de ses épaules. Tout
le monde s'agenouille dans la neige pour la prière du soir. Bientôt un grand voile
blanc se déroule à partir des pieds et peu à peu la recouvre entièrement. « Tout
est fini » disent les enfants. Chacun retourne chez soi le coeur apaisé. Onze
jours plus tard l'armistice est signé. Les Prussiens n'étaient pas entrés à Laval.
Des grâces de toutes sortes sont obtenues. Après une enquête et un procès canonique, l'évêque de Laval, Mgr Wicart, déclare le 2 février 1872 : « Nous jugeons que l'Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu, a véritablement apparu le 17 janvier 1871, à Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé dans le hameau de Pontmain. »