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Le diable n'existe pas !!!

M'aimes-Tu ?
Alors, suis-moi !

LE DANGER DE LA TRAHISON

Qu'est-ce qui a poussé Judas à trahir ?
Si de prime abord l'argent pourrait constituer un motif, on est en droit de citer aussi les doutes hypothétiques de Judas sur les capacités de Jésus à délivrer le peuple juif de la domination romaine. Ne se disait-il pas "Messie" que chacun attendait et dont la plupart pensaient à tord qu'il allait mener la rébellion contre les romains et ainsi mettre fin à leur domination ?
On pourrait aussi s'orienter sur la piste d'un autre doute hypothétique de Judas : "Et si Jésus n'était pas Dieu, le Messie attendu", comme en était persuadé le Sanhédrin ?
Dès lors, comment ne pas déduire que cette éventualité et la cupidité n'auraient eu pour effet que d'amener Judas sur le chemin de la perdition ? 
N'est-ce pas là le danger qui a toujours menacé l'humanité, ne pas croire en Dieu, plus précisément le Christ, ne plus y croire, s'en éloigner, avec pour conséquence d'ouvrir les portes au Tentateur et pour risque de rendre l'âme docile à ses assauts ?

A cela il serait bon de mettre sous les projecteurs l'épisode introduit par Caïphe, le grand prêtre. Celui-ci avait demandé à Jésus : "Tu es donc le fils de Dieu ?" Jésus avait répondu : " Vous dites bien, je le suis ! "
Cet épisode met inévitablement St Pierre sur la sellette, à son reniement, une similitude dans l'acte avec la trahison de Judas. "Je ne connais pas cet homme." avait-il répondu, niant pour la troisième fois connaître Jésus. A l'inverse de Judas, Pierre demanda la miséricorde à Dieu, Lui prouvant son amour.

Nos lâchetés, notre épuisement dans la "course de St Paul", l'immobilisme devant les difficultés ou la peur du risque, la dilapidation de nos deniers, notre manque d'assiduité, notre faiblesse dans la foi, trouvent écho dans le dialogue entre Jésus et Pierre : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
Les insuffisances de Pierre n'étant pas retenues, ce qui importait à Jésus, c'était de connaître l'Amour qu'il pouvait lui témoigner : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? », une question qu'il pose aussi, et encore, à l'humanité entière et dont il redoute la réponse, à l'image de ses propos à Paray le Monial : "C'est ici (Gethsémani) où j'ai le plus souffert qu'en tout le reste de ma Passion". "Regarde ce Coeur qui a tant aimé le monde et que les hommes n'ont pas aimé en retour".

Tant de souffrance, devant tant d'ingratitude, nous implorons Ta Miséricorde mon Dieu.

A contrario, le zèle dans l'amour - car au nom de l'Amour, on peut évincer l'amour - est aussi un point de chute. Il suffit d'endosser la peau de Barabas, de St Pierre aussi, quand il empoigna l'épée à Getsemani, pour s'en convaincre. Au nom de la raison, de la justice, de la vérité et que sais-je encore, chacun peut avoir de bonnes raisons de combattre par la violence verbale ou physique les opposants à la loi d'Amour, et ainsi de faire entorse à la volonté de Dieu.

Seigneur Jésus, écarte de nous ce danger de trahison. Pardon, pour n'avoir pu, ou n'avoir su, ou n'avoir pas voulu jusque là, mettre en application Ta loi d'Amour proposée aux hommes, depuis Ta création.
Vierge des douleurs, Sois compatissante et Miséricordieuse, si, à l'heure de la mort, notre esprit endurci éprouve peu de réticence à regretter une vie qui a peu fait pour cheminer auprès de Dieu, qui a montré peu de docilité à emprunter le chemin qui conduit à la Vérité.

J de C

ON IRA TOUS AU PARADIS !

Lorsqu’on vous dit que Dieu n’existe pas, on vous trompe, on se trompe.
Lorsqu’on vous dit qu’après la mort, il n’y a que la mort, on vous trompe, on se trompe.
Si on vous dit, " Jésus, connais pas ! ", et que vous le connaissiez ; si tant d’assurance témoignée ébranle votre certitude, prenez-garde alors, à votre tour, de ne pas vous égarer, car le chant des sirènes aura vite fait de vous rattraper.

La mélodie charmeuse orchestrée par celui qui trompe son monde, communément appelé, le trompeur, trouve son origine au début de l’humanité, lorsqu’Eve se laissa tenter par le fruit défendu.
Il y a bien longtemps qu’on vous a fait connaître celui qui se prétend être comme Dieu, quand vous étiez petit, au catéchisme ou à la maison. Maintenant, on vous dit aussi qu’il n’existe pas, qu’il n’a jamais existé !
A cet instant là, il est déjà presque trop tard pour la survie de votre âme !

« On ira tous au paradis ! » clame la chanson. Comme c’est beau, comme c’est réconfortant. Mais est-ce la vérité ?
Si l'accés au Ciel reste à la portée des bons comme des méchants, cela n’en n’est pas autant vrai pour l'ensemble du monde. Il suffit de lire la Bible pour s’en persuader.
Le salut est offert à tous, même en tout dernier lieu, à condition de demander en confession le pardon de ses fautes à Dieu en reconnaissant ses entorses à sa loi d'amour, principalement à son premier commandement.
Ultime recours : plonger dans Sa Miséricorde, comme l’indique le Christ lui-même,  : « Les âmes périssent malgré mon amère passion. Je leur offre une dernière planche de salut, c'est la fête(1) de Ma Miséricorde. Si elles n'adorent pas ma Miséricorde, elles périront pour l'éternité. »

Savez-vous que bon nombre de personnes, dans un état de mort clinique, se voient quitter leur corps durant leur réanimation ? A leur « retour » sur terre, leur témoignage poignant révèle qu’elles ont vu comme dans un film tout le bien et le mal accomplis durant leur vie, à travers cette fameuse lumière au bout du tunnel où l’existence de Dieu ne semble plus être mise en doute. (EMI)
Gloria Polo pour avoir frôlé l'enfer en est un pur exemple.

Tant de fausses vérités ou d’idées reçues, bien établies influencent le jugement. Dans ce carcan où la Vérité défigurée a du mal à montrer son vrai visage, comment s’y retrouver ?
Une question se pose : si " la Bible est une histoire imaginée par les hommes", dans le registre des chants des sirènes,  les apparitions de la Vierge Marie le seraient elles aussi ?
"Bien sûr !", diront les détracteurs de Marie, à la voix de ténor ou de soprano.
Dès lors, comment ne pas leur opposer la réponse d'Edson (Apparitions à Itapiranga) :

" Avec le fait de prier Marie, on nous accusait de faire le jeu du démon :
- Mais vous priez cette femme (Marie) qui n'est rien !
Et nous répondions :
- Non, Elisabeth a exulté de joie quand elle a été visité par la Vierge Marie. Seule une personne remplie d'Esprit Saint peut regarder Marie avec beaucoup de joie et d'amour, et Lui dire qu'Elle est bénie entre toutes les femmes, et que Jésus, le fruit de Son sein, est béni. Si vous ne vous sentez pas de dire cela à la Vierge Marie, alors l'Esprit Saint n'habite pas en vous. "

Comment non plus ne pas se laisser interpeller par la Parole de Dieu :
" En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus. »
Ou encore :
"Ils amenèrent l'âne à Jésus, jetèrent leurs vêtements dessus, et firent monter Jésus.  A mesure qu'il avançait, les gens étendaient leurs vêtements sur le chemin. Déjà Jésus arrivait à la descente du mont des Oliviers, quand toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus : « Béni soit celui qui vient, lui, notre Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » 
 Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, arrête tes disciples ! »  Mais il leur répondit : « Je vous le dis : s'ils se taisent, les pierres crieront. »"

Mais peut-être êtes-vous de ceux qui sont convaincus de l'existence de Dieu ?

Dans ce cas là, pensez-vous que cela reste suffisant pour obtenir le paradis, tel l'adage, "Je suis croyant, mais je ne pratique pas", le laisse entendre, comme si celui qui s'en vante, voudrait dire, "j'ai la conscience tranquille" ?

Sans avoir cherché au préalable à cultiver son âme, à la manière du jardinier négligeant qui voudrait obtenir de beaux légumes en n'apportant aucun soin à son terrain ?

Peur-être, mais attention danger pour celui qui, empreint d'une telle philosophie, n'imagine pas un seul instant que la conscience prise en otage dispose de moyens propres à égarer, elle aussi !

La Parole de Dieu qui offre à l'homme un gouvernail à sa vie qui plus que jamais navigue en eaux troubles régentées par le mal, détient la parade, la Parole qui précise fort justement, "Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux."

Quelle est-elle cette volonté, si vanité, argent, sexe, gloire et puissance rythment mes jours et m'empêchent de la comprendre ?

Amonceler un trésor sur terre est une logique humaine qui n'entre pas dans les desseins de Dieu, se voulant parfois d'entrer en conflit avec l'Evangile dont le seul objectif est de conduire les petits enfants aux Trésors du Ciel, après qu'ils se soient dépouillés des vrais richesses, par la dépense de tous leurs talents au service de Dieu.

Il ne suffit pas d'être "bon" chrétien (2) pour gagner la vie éternelle. La porte du Royaume des Cieux sera d'autant plus étroite si on ne s'humilie pas intérieurement (3) pour amasser, cette fois là, la richesse du coeur qu'est l'humilité, si on ne s'ouvre pas à l'amour, clef passe partout ; "Si on ne s'identifie pas pleinement au Christ !", pourrait rajouter le pape François ("Nous ne pouvons pas être des chrétiens à temps partiel. Si le Christ est au centre de notre vie, Il est présent en tout ce que nous faisons."
Des conditions qui ouvrent tout grand la voie du Ciel !

(1) Premier dimanche après Pâques
(2) En assistant "simplement" à la messe du dimanche par exemple
(3) C'est à dire en faisant des concessions

POST SCRIPTUM Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle; il disait: «Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t'encercleront et te presseront de tous côtés; ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait.» Saint Luc (19, 41-44

Voir par ailleurs, Les faux prophètes

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J de C
3/3/2015


LA MEDECINE GUERIT, LE CHRIST SAUVE

(Quand vous aurez élevé le fils de l'homme ...)

Livre des Nombres 21,4-9 En ces jours là, les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne par la route de la mer des Roseaux en contournant le pays d’Édom. Mais en chemin, le peuple perdit courage. 
Il récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! » 
Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël. 
Le peuple vint vers Moïse et dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. » Moïse intercéda pour le peuple, 
et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! » 
Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet du mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en vie ! 

Saint Jean 8,21-30 En ce temps là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » 
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » 
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. 
C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » 
Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. 
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » 
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. 
Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. 
Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » 

Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. 

 

1420 14_11_2016