LA FRANCE ET LE ROSAIRE
LA FOI STERILE
LA DEFENSE DE LAVIE
LA PRIERE REPETITIVE
COMME UN PETIT ENFANT
TEMOIGNAGES-MEDJUGORJE

RECITS

TEMOIGNAGE de Brigitte (Mars 2010) Ma chère Jocelyne, Tu m'as demandé de témoigner de ma guérison, je vais le faire simplement : Je souffrais depuis plus d'un an de démangeaisons autour de mon cou, puis ces démangeaisons se sont étendues et j'ai ensuite eu des brûlures sur tout le cou, les épaules et dans la tête. Je ne pouvais pas dormir. Mais au fond de moi, je savais que je n'étais pas malade. D'une part parce que les résultats d'analyses de sang, que mon médecin m'avait prescrites étaient bons et d'autre part je priais beaucoup, je lisais la Bible jours et nuits. Je savais et je sais toujours que JESUS a pris toutes mes maladies à la croix. Grâce à cela je n'ai jamais douté de ma guérison. Je ne te cache pas que ces douleurs étaient insupportables par moment. J'appliquais des pommades style Biafine cela ne servait à rien. Ma soeur, mes amis, ma famille priaient pour moi, j'ai reçu des prières de délivrance durant lesquelles je réagissais mais ce n'était pas suffisant. Aussi un jour ma soeur m'a dit : "cela suffit maintenant, si nous faisions ce pèlerinage au SANCTUAIRE DE SAINT CYRIAQUE ? Je ne connais pas mais il paraît que c'est très fort !" Elle me donne les coordonnées de ton association, je t'appelle et j'inscrit ma soeur et moi-même. Ceci en janvier pour le pèlerinage de février. Qu'elle fut ma déception, lorsque tu m'annonças que le pèlerinage était annulé faute de monde! Heureusement JESUS exauce toujours nos prières et finalement nous avons pu partir. Pendant le voyage je n'ai pas dormi, tellement je souffrais. Nous voici donc à TORRE LE NOCELLE et le vendredi après midi commencent les prières d'éxorcisme, là pour moi rien ne se passe. Ma soeur et moi étions un peu étonnées mais confiantes que de toutes façons, JESUS agirait pendant ce pèlerinage. C'est le lendemain, pendant la Messe de guérison dès le début de la Louange que j'ai commencé à réagir à tousser, tousser, tousser puis à m'agiter ceci a duré 1 heure et demi et peut être plus je ne sais pas, pendant la Louange et l'Adoration et tout d'un coup j'ai senti un changement, ma peau était libérée, comme si quelque chose s'était décroché de moi. C'est alors que je fus remplie de l'ESPRIT SAINT et j'étais délivrée. Merci JESUS, merci SAINT CYRIAQUE, merci Père Michele BIANCO. J'ai également reçu la grâce du pardon et j'ai ressenti la puissance de la confession. Voici mon témoignage, j'ai été définitivement guérie au Sanctuaire de SAINT CYRIAQUE.

Le fait suivant a été raconté par le Père Sineux, lors d'une retraite le 29 juillet 1964 (F.J.E. Recueil Marial N° 25, 1991) :
Un pasteur protestant d'Ecosse avait dans sa paroisse un certain nombre de familles irlandaises et, par suite, ferventes catholiques. Il en était fort ennuyé et, étant fervent dans sa religion, essayait de toutes façons de combattre leurs croyances. Il s'adressait volontiers aux enfants.
Un jour qu'il rencontre sur son chemin une fillette irlandaise d'environ huit ans, il l'arrête, cause gentiment d'abord, puis lui demande de réciter quelques prières, lui promettant, nous dirions en français deux sous, si elle les récite bien. La petite récite aussitôt le Notre Père et le Pasteur la félicite - "Tu sais d'autres prières encore? Alors dis-en une autre." L'enfant commence le "Je vous salue, Marie". Mais le Pasteur l'arrête "Ce n'est pas une prière cela, car on ne peut pas s'adresser à une femme, on ne doit prier que le Bon Dieu." La petite un peu embarrassée, commence alors le "Je crois en Dieu" et le Pasteur l'encourage. Arrivée à "est né de la Vierge Marie", l'enfant toute ennuyée soupire: "La voilà encore! Qu'est-ce qu'il faut faire?"
Le Pasteur avouera plus tard qu'il avait été comme suffoqué par la réflexion de la petite Irlandaise. Il lui donna ses deux sous, la congédia et rentra chez lui tout bouleversé. La voilà encore cette Vierge Marie, dans son Credo qu'il avait récité tant de fois sans y prendre garde ! La voilà au centre de notre foi chrétienne! Et ce fut le commencement de longues réflexions qui eurent comme résultat son abjuration, peu après. C'est lui-même, devenu plus tard prêtre catholique, qui a raconté maintes fois cette anecdote qui fut pour lui capitale.

TEMOIGNAGE de Huguette (Avril 2007)
Je devais avoir 18 ans environ, j'étais encore au LEP, quand je commençais à ressentir des douleurs aux genoux, douleurs qui m'étaient encore supportable durant plusieurs mois, jusqu'à 1990, où les douleurs devenaient plus violentes.
Et là, je n'avais pas le choix, mon médecin généraliste me demande de faire une prise de sang afin de savoir qu'elle en était la cause. Déjà la peur de l'aiguille était terrifiante pour moi, mais j'ai dû prendre mon courage à deux mains pour faire cette prise de sang. Le résultat concluait à une poly arthrite rhumatoïde. Puis mon médecin m'envoie vers un spécialiste.
L'état des malades rencontrés chez ce spécialiste, aggrave ma peur, me voyant comme eux, invalide. Celui-ci me fit des filtrations dans les genoux, j'ai dû en faire au moins 3 ou 4. Mais à un certain moment, mes genoux s'affaiblissaient quand je marchais, jusqu'à chanceler.
Mes douleurs disparaissaient pendant quelques jours seulement. Puis à un moment, j'ai eu mon coude droit ( je suis droitière) tout enflé et courbé. Il ne pouvait plus se redresser. Si je forçais, j'avais mal. J'étais gênée pour me coiffer, m' habiller, me doucher.
Puis un jour mon doc généraliste prend rendez-vous avec un spécialiste à l' hôpital, pensant qu 'il fallait sans doute opérer mon bras. Celui-ci me dit ça ne servirait à rien d' opérer, car la maladie sera présente, et donc s' il le fallait vraiment, il faudrait opérer toutes les articulations.
Je n'ai donc pas eu à subir d'opération, Dieu merci, car je ne voulais pas non plus, n'ayant pas confiance. En général, j'ai pas confiance dans les opérations.
Par la suite, mon généraliste me fait changer de spécialiste. Et là, on recommence tout à zéro, prise de sang, et de tas de radios, des épaules aux pieds. Je commence un nouveau traitement en début 1992. Le spécialiste voulait me faire une ponction et filtration dans les genoux. Je lui dis : "Mes genoux me font mal, mais je peux encore traîner mes jambes. Le plus dur c'est mon coude".
Je vois encore l' image, cet instant de silence, de concentration, c'était très douloureux comme ponction, j'avais impression que j'avais oublié de respirer. Je me sentais un peu mieux par moment, durant mes fréquentes douleurs à toutes les articulations.
Le doc disait que les médicaments faisaient que me soulager, car il n'y avait pas mieux. Pas moyen de guérir de cette maladie.
Puis en 1994, je me jette à corps perdu dans la prière et messe chaque week-end, récitation de de neuvaines, avec beaucoup de prière personnelle et prière de groupe ( Le Renouveau). Tout cela m'a beaucoup aidé, je me sentais mieux au fur à mesure, mes résultats de prise de sang montraient que l' inflammation était en baisse un peu à chaque fois.
Puis en 1997 mon médecin me dit, "Mademoiselle vous êtes guérie !" Je me souviens encore, il avait la tête baissée sur les résultats, comme s'il était ennuyé de me dire que j'étais guérie et d'expliquer comment une maladie incurable a fini par disparaître de mon corps.
Mais il ne croyait pas aux résultats. Il a voulu faire d'autres examens sanguins. Je les ai refaits. Le résultat fut le même.
Cela fait longtemps maintenant que je vis sans médicaments ; je fais de la danse, je fais des longues heures de marches de 4h et +. Je vis super bien. J'ai même été touchée par Le virus de chikungunya en décembre 2005 ; on pensait que j'allais être malade plus que tout le monde par rapport à mon antécédent. Je n'ai eu que des petites douleurs aux doigts, et en avril 2006, je n'avais plus aucune douleur, alors que j'aurais du sans doute encore ressentir de plus grands effets.
Amen ! Voilà les merveilles que Dieu a fait pour moi dans ma patience. Hé oui, c'est ce qu'il nous faut, LA FOI et LA PATIENCE avec notre Seigneur. Et bien sûr avoir un coeur pur droit et fidèle. Pas du genre, je vais prier quand j'aurai envie ou quand je sentirais la nécessité. Ca marche pas comme ça malheureusement,

Témoignage d'après l'Hospitalité du Mans Journal de la Grotte
Un monsieur âgé regarde les pèlerins prier bras en croix. Il est renfrogné, le regard sévère. Tout à coup, il voit près de lui une jeune fille, les larmes aux yeux, parmi ces gens, elle aussi les bras en croix. Un prédicateur récite à haute voix le Pater :
- Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés...
L'homme réplique tout seul à voix haute : "Ah /non... ah ! non alors... jamais!" Puis, il s'en va de la Grotte, révolté.
Sur le chemin du retour, un prêtre le rencontre et l'aborde :
- Qu'avez-vous, Monsieur ? Vous ne semblez pas en paix !
- Laissez-moi, réplique-t-il...
- Mais mon cher ami, entre frères, on peut bien se rendre des services...
- Des services ? Des services ? Vous ne pouvez rien pour moi. Vous pensez ! Je sors de prison : quinze années de ma vie pour un crime que je n'ai pas commis ; et suite à un faux témoi gnage par un de mes meilleurs amis.
Ma femme venait me voir quand elle le pouvait et elle m'avait promis de m'emmener avec elle à Lourdes à ma sortie... Ma femme est morte, mais je suis venu pour voir, elle y tenait tellement. Je vous assure qu'ayant entendu tout à l'heure cette phrase du Pater, comment voulez-vous que je pardonne à mon ami qui m'a fait tant de mal ?
Le prêtre, bouleversé par ce récit, réfléchit un instant et lui répond:
- Vous savez, nous sommes tous pécheurs, et si vous voulez avoir la paix dans votre âme, comment voulez-vous que Dieu vous pardonne, si vous ne pardonnez pas vous-mêmes. Alors, il faut mettre votre conscience en paix...
Et, tout en marchant le long du Gave, l'homme, après avoir longuement gardé le silence, confessait ses péchés...
Après l'absolution, le prêtre lui donne une cordiale poignée de main et lui dit :
- Tout cela est fini maintenant, n'en parions plus !... Etes-vous content ?
- Oui, répondit-il, parce que, maintenant, je sais que j'ai fait ce qui est le mieux, j'ai pardonné.
Le jour de son départ, il se rend aux fontaines pour prendre de l'eau aux robinets. La jeune fille qu'il avait vue le soir de son arrivée est là. Elle l'aborde : - Monsieur, vous n'avez pas de gobelet, je peux vous passer le mien. Et elle détache l'objet de sa ceinture. Puis elle continue :
- Je vous ai aperçu, l'autre jour, à la Grotte. Vous sembliez si troublé...
- Mademoiselle, répond-il, c'est fini, car maintenant, j'ai la paix dans mon âme...
Et la jeune fille réplique: - Eh,voyez-vous,jevoudrais moi aussi trouver cette paix car mon père était malade d'un cancer et, avant de mourir, il souhaite obtenir le pardon d'un ami qu'il avait fait condamner à tort à quinze ans de prison...
La jeune fille avait cinq ans à l'époque des faits, elle a vingt ans.
-Ah c'est toi, ma petite Thérèse ! s'écrie l'homme la reconnaissant...
- Vous ? balbutie la jeune fille.
- Oui, moi, continue l'homme. "Eh bien maintenant, tous les deux, nous allons porter mon pardon à ton père "...

TEMOIGNAGE de Laëtitia, (paru dans l'Etoile Notre Dame- Janv 2003)
II m'arrivait parfois de parler avec des amies de ces filles enceintes qui ont eu ce courage héroïque de garder leur bébé...
Mais moi, l'année de mon Bac, je ne me sentais pas du tout concernée... Je me disais qu'à mon âge, j'avais vraiment tout mon temps pour envisager la maternité... Et puis, avec tous les moyens contraceptifs à notre disposition, il suffit de faire attention. Maintenant, on a la possibilité et le droit de tout faire, à condition de se protéger!
Et, pourtant, à ma grande surprise, la tuile est arrivée pour moi... Ce n'est que deux mois après la conception du petit être qui est en moi que j'ai appris son existence. Cette nouvelle m'a bouleversée... Un tas de questions ont défilé dans ma tête : j'avais peur de décevoir mes proches, mes amis, comment j'allais m'en sortir... Et encore... et encore !
Je ne voulais pas y croire au début. D'ailleurs, je faisais tout pour ignorer. Mais plus les jours avançaient, plus le bébé grandissait et prenait de la place. Toutes mes pensées étaient pour ce petit être, surtout quand je voyais les transformations de mon corps. Malgré l'opinion que j'avais de l'avortement, je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser... Heureusement, il y a de vrais amis qui m'ont conseillée!
Depuis novembre 2001, je suis à la Maison "Magnificat" (11, Avenue des Martyrs 37240 LIGUEIL - Tel 02 47 59 63 25).
J'étais arrivée angoissée et pessimiste. Mais en quelques semaines, il y a eu un retournement de situation. En voyant la réussite des anciennes mamans avec leurs bébés, j'ai repris confiance en moi et ne pensais plus qu'à l'avenir, alors que je vivais avant au jour le jour, En effet, je me préparais à mon futur rôle de maman, je terminais mes études en travaillant par correspondance, je faisais des tas de démarches et j'ai fêté mes 18 ans bien autrement que je l'avais imaginé, mais dans la joie. Et puis, il y a eu la naissance de mon bébé. II est né le 18 mai. Un beau bébé ! Sa venue a fait des miracles, mes relations avec ma famille et mes amis se sont fortifiées. L'accouchement s'est très bien passé, toute la maison Magnificat et ma famille m'ont soutenue par la prière et la pensée et le papa par sa présence. Mon bébé a reçu le sacrement de baptême le 31 août, dans le Morbihan. On en a profité pour passer un petit week-end en Bretagne. La cérémonie était magnifique. C'était vraiment émouvant de voir mon petit garçon dans sa robe de baptême qui recevait le sacrement que moi-même j'ai reçu il y a quelques années. On en garde des souvenirs inoubliables. J'ai pu retrouver des amies que je n'avais pas revues depuis le début de ma grossesse. Ce fut vraiment un super week-end. Bref, comme vous pouvez le voir, il ne m'est arrivé que de bonnes choses. Et pour cela, je voudrais remercier tout "Magnificat" pour cette superbe année et aussi les amis de la Maison, pour leur soutien.
Association Magnificat: tel 02 47 59 69 22

GUERISON MIRACULEUSE DE MIKAEL (mai 2002)
Je témoigne de la guérison de mon fils, Mikaël. Elle date de très longtemps et je m'excuse auprès des soeurs de n'être jamais venue témoigner.
Mikaël a eu un grave accident de la circulation en 1994 et a été opéré d'une triple fracture du tibia et a eu un pontage de la jambe gauche. Un an après, son genou est parti en valgus, le chirurgien nous dit qu'il fallait mettre une prothèse au genou. L'année de l'accident, il a attrapé un streptocoque dans le genou deux mois après l'opération, et il n'était plus possible de mettre la prothèse sur cette grave infection. On a donc tenté une greffe osseuse. Il a été greffé d'un plateau tibial cartilagineux et cela s'est mal passé, neuf mois plus tard il a fait une septicémie sur streptocoque qui a récidivé. C'était en 1997. Un mois plus tard, il attrape une bactérie, puis un staphylocoque doré.
Je ne croyais plus en Dieu depuis 1976. J'avais rejeté Dieu de ma vie. Une personne m'a dit d'appeler les soeurs, alors encore à Villecroze, pour qu'elles prient. Elle m'a donné leur numéro de téléphone, mais je n'ai pas appelé. Plus tard, j'ai rencontré un américain qui m'a redonné leur numéro de téléphone, mais je ne les ai pas appelées. Quelques semaines plus tard, l'état de Mikaël s'aggravait et j'ai rencontré une personne qui m'a encore parlé des soeurs Dominicaines, mais je ne les ai toujours pas appelées. Je les ai appelées le 3 juin, car l'état de Mikaël s'était encore aggravé. Elles m'ont dit qu'elles allaient prier pour mon fils et pour moi. On parlait d'arthrodèse ou d'amputation. Je rassurais mon fils. Je suis allée à Cochin, à Montpellier, à Lyon : on m'a parlé d'arthrodèse. J'étais fâchée avec le chirurgien qui avait opéré Mikaël, j'ai mis mon orgueil dans la poche et je suis allée le voir. Il m'a dit qu'il allait enlever tout le matériel qu'il avait mis dans le genou de mon fils. Cela s'aggravait toujours. On a fait un scanner, le verdict est tombé : ostéomyélite osseuse chronique. II fallait amputer de toute urgence.
Entre temps, je téléphonais aux soeurs tous les samedis, elles me disaient de venir à la prière, mais je ne venais pas. Je m'occupais de mon fils, pas du Seigneur. Mikaël a dit qu'il allait mourir. J'ai téléphoné aux soeurs qui m'ont dit de venir à la prière, mais c'était la grève des routiers, les routes étaient coupées, je n'avais plus de gazole. Les soeurs m'ont dit que le Seigneur pourvoyait à toute situation. J'allume la radio et j'apprends que la grève est finie, et les routes débloquées. Je pars à toute allure. Je suis arrivée à Villecroze, car à l'époque, la prière se faisait là-bas. Je pleurais beaucoup à cause de Mikaël. J'entends alors une parole de connaissance : «Une maman est venue pour le genou de son enfant Le Seigneur pose les mains sur son genou. » Quelques minutes après, une autre personne dit: «Je confirme la guérison du genou, elle se fera sur 7 jours. » A ce moment, une chaleur m'a envahie et je me suis mise à pleurer d'une façon effroyable Une petite voix me disait: «C'est de ton fils qu'on parle. » Au même instant, une dame me conseillait d'aller au sacrement de réconciliation. J'ai fait l'aller retour vers le confessionnal une dizaine de fois, mais je n'avais rien à dire. La prière s'achevait, je retournais au confessionnal, mais le prêtre m'a dit qu'il ne confessait plus, qu'il était fatigué. Alors je lui ai dit que j'avais eu beaucoup de malheurs dans ma vie, que petite je priais pour que mon père meure car il était méchant avec nous, et que la compagne de Mikaël était décédée dans l'accident. Il m'a confessée, il a prié sur moi et quand je suis ressortie, je n'étais plus la même. Je riais.
J'arrive à la maison. Mikaël était sous une forte dose de calmants. D'habitude, je le retrouvais toujours en position de foetus et les larmes coulaient. Là, je l'ai trouvé debout, heureux. Je lui ai dit ma certitude de sa guérison. Tous les jours, il fallait changer les pansements. Ce jour-là, ils n'étaient pas tachés, les trous étaient presque fermés. De la lymphe sortait, mais plus de pus. Le lundi suivant, il entrait dans un centre de rééducation, ses trous complètement fermés. Huit jours plus tard, il entrait à l'hôpital faire un curetage osseux pour enlever tout ce qui était pourri. Le Professeur m'appelle et me dit qu'il a l'impression qu'on ne lui a pas donné le bon scanner, qui montrait une ostéomyélite osseuse, car il a trouvé un genou complètement sain d'infection, plus rien d'infectieux, c'est extraordinaire ! Je lui ai raconté ce que je viens de vous dire. Il m'a dit : "Madame, je greffe énormément de cancers des os et avant chaque intervention je prie. Sachez que Dieu est mon Maître. "
Mikaël ne croyait pas en Dieu. Un prêtre a prié sur lui ici. Il a été délivré d'un grand poids. Huit mois plus tard, en juin 1998, il a été regreffé, alors qu'on aurait dû attendre 3 ans et demi. Aujourd'hui, Mikaël marche, son genou ne se plie pas complètement, mais il marche et vit à peu près normalement. Je termine, en vous disant qu'hier j'ai vécu de terribles combats pour m'empêcher de venir témoigner. Je bénis et remercie le Seigneur pour Mikaël et toute ma famille.
DOMINICAINES Notre Dame de Clarté Monastère quartier de La Combe 83690 Salernes Tel 0498102000 Http://perso.libertysurf.fr/clarte (La célébration de guérison pour les malades à lieu tous les premiers samedi du mois)
Autre témoignage, d'Evelyne (1 juin 2002): J'étais une femme battue, oui, il y a encore des femmes battues. Au Sanctuaire, en avril, j'ai reçu une parole " Une personne entre 61 et 62 ans est battue par son mari. Jésus lui demande de déposer son fardeau dans son Sacré-Coeur ". C'est ce que j'ai fait, puis je suis allée me confesser. Le mois suivant, je me sentais mal de vivre avec un mari toujours en train de blasphémer, de m'injurier. Depuis des années, je n'en pouvais plus. J'ai demandé à Notre-Dame de Clarté de m'aider - elle l'a fait J'ai eu une seconde parole de connaissance dans laquelle il m'était demandé de bénir mon mari en arrivant à la maison. Comment faire ? Pas facile ! II a un tempérament colérique. J'ai été tenté de le bénir par derrière, mais non, Jésus bénit par devant. J'ai demandé l'aide du Saint Esprit et me suis mise devant lui, je l'ai béni à 10 cm, en lui disant : "Que Jésus te bénisse ! " J'étais contente Je l'avais béni. Mais ce n'est pas tout, le plus extraordinaire, c'est que depuis, je n'ai pas entendu un seul blasphème contre Dieu, contre les prêtres - pas d'injures non plus - un changement radical. Je pense que Dieu depuis longtemps devait oeuvrer dans son coeur et je sais - aujourd'hui - qu'il continuera. Béni sois-tu Seigneur car " un pauvre crie et tu l'entends. " (Ps 33)

Madame C. à la croisée de la route de Job, ou les bienfaits du Rosaire (15/1/2002)
Je connais une dame, madame C., propriétaire d'un vidéo club. Son commerce ne rapporte plus; elle a déjà envisagé de le vendre.
Depuis qu'elle a connu notre groupe de prières, elle a entrepris des efforts importants pour se rapprocher de Dieu. Dès lors, des malheurs vont la harceler: Cela va commencer avec son fils qui va se droguer.
Malgré cela, elle poursuit ses efforts entrepris, et doucement tout va rentrer dans l'ordre; son fils miraculeusement guérit et va même avoir une réussite scolaire inexpliquable.
Cependant le commerce de madame C. continue à péricliter. En dépit de cela, au nombre des efforts entrepris, elle n'hésite pa à enlever du rayonnage, les cassettes vidéo pornographiques qu'elle propose en location à ses clients, enlevant ainsi une grande partie de bénéfice à ses revenus.
L'infarctus de son mari cependant va la plonger à nouveau dans l'obscurité; n'est-ce pas lui, grâce à son activité artisanale qui fait (tout juste) vivre le couple et l'enfant qui poursuit maintenant des études?
La nuit sera de courte durée, car l'homme va vite se rétablir.
Un autre malheur va alors s'abattre sur elle: Même si elle va en réchapper, une hémmoragie cérébrale va lui faire perdre momentanément des capacités intellectuelles.
Mais tout va rentrer à nouveau dans l'ordre; grâce aux efforts entrepris, Dieu, s'Il n'a déjà commencé, va la récompenser. Madame C. va vite guérir et ne gardera aucune séquelle. Ensuite, alors qu'elle vit à l'étroit dans son commerce (une mezzanine au premier niveau), et alors qu'elle est sur une liste d'attente bien pleine, et ou encore on lui a laissé entendre qu'elle n'avait pas beaucoup de chance, on lui attribue un appartement en location dans un immeuble neuf.
Plus rien maintenant ne la retient pour vendre son commerce, à quelques mois, elle et son mari, d'une cessation d'activité. Confiante en Dieu, les "choses" ne vont probablement pas tarder à se réaliser, même si jusqu'à présent, les intéressés ne se sont pas bousculés au portillon...
... Depuis, Mme C.a vendu son commerce.

L'ESCALIER SAINT (mars 2000)
Après un périple d'une semaine sur les lieux d'apparition de la Vierge Marie, en Bosnie et en Italie, avec des étapes à Assise, Lorette, et San Giovanni Rotondo, il était tout naturel de finir notre pèlerinage à Rome pour obtenir les grâces du Grand Jubilé de l'an 2000 (Indulgence plénière). C'est un vendredi, lorsque nous entrons en voiture (nous sommes 2 couples) dans la ville Eternelle. Notre intention étant de trouver l'hôtel où nous passerons 2 nuits, nous délaissons, quitte à y revenir, la Basilique Saint Jean de Latran qui s'offre à notre vue. Cependant les difficultés à trouver notre route nous oblige à nous arrêter à proximité pour nous repérer sur une carte. Nous décidons de nous rendre à la Basilique Sainte Marie Majeure, située pas très loin et de passer ensuite la Porte Sainte de la Basilique San Giovanni. Là, à genoux, nous récitons la prière apprise par une amie, cousine d'un prêtre: " Que tout ce qui a été lié en mal par mes ancêtres me soit délié, à moi et à mes descendants." Puis nous faisons un chapelet à l'intention du Saint Père et nous nous confessons. En pénitence, le confesseur me demande de lire l'épître de St Paul aux éphésiens (6, 10-20): "En définitive, rendez-vous puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez l'armure de Dieu, pour pouvoir résister aux manœuvres du diable… Enfin recevez le casque du Salut et le glaive de l'Esprit, c'est à dire la Parole de Dieu…Obtenez-moi la hardiesse d'en parler comme je le dois." A la sortie de la Basilique l'ami qui nous accompagne, nous informe qu'il est déjà venu à Rome, il y a quelques années. Il nous dévoile qu'une statue du Christ dégage un parfum; c'est une responsable de pèlerinage qui le lui avait révélé. Il poursuit: "Si l'on monte les marches d'escalier à genoux et que l'on sent à nouveau les pieds du Christ, le parfum est encore plus fort." La mémoire lui faisant défaut, et moi même ne voulant pas nous éloigner d'un programme établi, au risque d'effectuer des recherches infructueuses, je n'y attachais pas d'avantage d'attention, quoique intéressé. Soudain mon ami se mit à crier, "C'est là", et désigne, quasiment en face de la Basilique St Jean, l'Escalier Saint (Scala Santa) où est conservé l'escalier sur lequel serait monté Jésus lorsqu'il se présenta à Pilate le jour de Sa Passion et qui fut amené de Jérusalem à Rome par l'impératrice Hélène. Après avoir senti un parfum peu usuel qui me laissera dubitatif, circonspect, non sans engendrer de la suspicion, nous grimpâmes à genoux en priant les 28 marches (où des gouttes de Sang de notre Seigneur seraient tombées), avec la hâte de revenir devant la sculpture du Christ. Avant de redescendre, nous nous recueillons devant la statue de la Vierge des Douleurs. A nouveau devant la statue du Christ flagellé, l'arôme semble encore plus fort. Alors que j'essaie de "récupérer" cette odeur dans un mouchoir en papier, l'épouse du couple ami attire notre attention en criant presque: "Regardez, il y a des tâches d'huile sur les pieds du Christ." A l'aide des petits mouchoirs de San Damiano qui furent sortis, chacun de nous s'empressa alors d'imbiber le précieux liquide. Ils gardent encore aujourd'hui une odeur tenace. Ils semblent tâchés de sang. Les jours suivants, nous sommes retournés deux fois à La Scala Santa. Si les pieds du Christ ont continué à exhaler du même parfum, nous ne pûmes discerner à nouveau des taches d'huile sur le marbre blanc. Rentrés en France, une amie à qui mon épouse fera sentir son mouchoir, dira, innocemment, avant que l'anecdote ne lui fut révélée: "C'est le parfum d'une huile aromatisée utilisée par les Juifs au temps de Jésus, pour enduire le corps des défunts."
Merci Mon Dieu pour cette Grâce qui montre ton Amour et ta tendresse. Donne nous la grâce aussi de revêtir ton armure qui brille de la Vérité, de la Justice, du Zèle, de la Foi et de Ta Parole. (14/12/2000 LFJ)

 

L'EXTREME-ONCTION (Février 2000)
J'apprends que mon oncle d'un âge avancé est hospitalisé pour une attaque cardiaque. Il est dans le coma. Quelques jours plus tard, quand il reprendra à demi connaissance, il fera part à ses enfants de ce qu'il venait de vivre, " de tout ce qui a de plus merveilleux ", dira-t-il. Il avait vu sa mère et sa sœur mortes depuis quelques années, ainsi que la Vierge Marie dans toute sa splendeur. Il avait vu aussi le déroulement de sa vie passée. Bonne et moins bonne. J'en déduisis qu'il avait, dans la deuxième partie de son " rêve ", regardé l'état de son âme. Je fis part de cela à mes cousins en leur disant que Dieu lui avait certainement donné une grâce pour son " retour " sur terre, et je les encourageais à faire venir un prêtre afin qu'il se confesse. Croyant, mais impotent les derniers temps, il n'avait plus assisté à la messe. Son état de santé s'améliora et l'idée du prêtre ne germa pas. J'appris cependant qu'une personne laïque était venue lui apporter la communion. Mais une vingtaine de jours après son hospitalisation, sa santé déclina très vite, si bien que ses enfants me sollicitèrent pour faire venir un prêtre afin que leur père reçoive l'extrême-onction. Je m'attelai à le faire. La présence du curé, si elle intimida les proches, ne suscita en revanche aucune émotion au frère à mon père qui resta lucide jusqu'à la fin. C'est cependant avec peine et par à-coups qu'il participa à la prière. Il tenta même de se signer. On l'y aida pour cela. De retour chez moi, un de mes fils me demanda : " comment va tonton ? " Convaincu que mon oncle avait rempli sa mission, qu'il était en paix maintenant avec Dieu, je lui répondis; " Tu sais, tonton, il en a pour 48 heures ! " En effet, à 24 heures près, trois jours plus tard, il décédait dans la sérénité. Je fus prévenu de cela en rêve. Et lorsqu'un de mes cousins me téléphona vers 7 heures pour me l'apprendre, je lui dis que je le savais, car dans mon sommeil, ma grand-mère (la mère de mon oncle), pleurant de joie et à genoux, était venue à ma rencontre pour me remercier. Je racontais mon rêve à mon cousin qui me révéla que vers 1940 notre grand-mère fit le vœu que, si ses enfants revenaient vivants de la guerre, de monter la route qui mène à Notre Dame d'Afrique, au-dessus d'Alger… à genoux. Quelle coïncidence n'y a-t-il pas là ! De tout cela, je devais tirer la conclusion que mon oncle est allé au paradis. Je suis même persuadé que Marie est venue à sa rencontre, un peu pour le remercier car sa vie fut vouée à la Mère de Dieu, comme en témoigne le nom du bateau qu'il avait avec son frère, quand il était patron pécheur : " IMMACULEE CONCEPTION "
Ne sous-estimons pas l'action ou l'effet des sacrements. Sollicitons d'avantage nos prêtres. Merci oh mon Dieu de nous faire découvrir tes bienfaits!

A propos du Sacrement de Pénitence, le père Tim relate (rapporté par soeur Emmanuel) :
A cette époque, j'allais chaque jour visiter les malades d'un hôpital près de ma paroisse (aux USA).
Une femme dans le coma figurait constamment sur ma liste. Un jour où j'avais une liste impressionnante de malades à voir, je me dis 'je vais rayer cette femme de ma liste, elle n'a pas besoin de me voir, de toute façon elle ne peut pas me parler'. Puis en visitant les autres malades je me sentis coupable et pensai que je ferais mieux d'aller la voir. Je m'assis donc à son chevet et commençai la routine habituelle: "Je suis le père Tim, c'est aujourd'hui lundi..." Mais à la fin je me mis à penser : "ceci est vraiment stupide. Elle ne peut pas me répondre, je suis en train de perdre mon temps. Je ne reviendrai plus, je vais l'enlever de ma liste". Or, une pensée me vint soudain à l'esprit, qui n'était pas de moi: cette femme a besoin de l'absolution pour ses péchés!
Effectivement, elle n'avait pas pu se confesser puisqu'elle était dans le coma. Alors je me penchai à nouveau vers elle et lui murmurai: "Si vous avez commis quelques péchés pour lesquels vous n'avez pas encore reçu le pardon, présentez-les maintenant au Seigneur dans votre coeur; puis je dirai l'acte de contrition avec vous". J'attendis trois minutes. Je récitai alors l'acte de contrition et lui donnai l'absolution. Tandis que je m'adossais à ma chaise, la femme se redressa soudain sur son lit ! Sans me regarder, elle fixa ses yeux sur la croix accrochée au mur derrière moi. Elle ouvrit tout grand ses bras et, le visage illuminé d'un beau sourire, s'écria "Jésus!". Puis elle retomba en arrière et mourut. Je me retournai brusquement pour voir si Jésus était là, mais non, je ne Le vis pas. II était venu pour elle à ma parole de prêtre dans le sacrement de Pénitence, et II l'avait emmenée avec Lui !Vous voyez comme les sacrements sont importants ! Si, Dieu vous appelle à vous en approcher, ne les remettez pas à plus tard car, qui sait si vous serez en vie demain ?

LES REFUGIES de SARAJEVO (octobre 1993)
Un des moments émouvants, sinon le plus émouvant de mon séjour fut la distribution de dons aux réfugiés de SARAJEVO et des alentours, qui ont fui la guerre et qui vivent maintenant dans des habitations abandonnées à proximité d'un paysage apocalyptique : des amas de pierres, de fer et de briques qu'on appelait autrefois : maisons. Nous sommes une quinzaine de bénévoles a accompagner Philippe d'une association Humanitaire. Nous sortons en car de Medjugorje pour traverser des villages où des impacts de balles se voient sur les murs. Le clocher d'une église est également touché. Précédé de Philippe dans son "4X4" bâché, nous traversons des barrages. La voix qui sort des haut-parleurs du car de grand confort, venu de Bayonne pour le pèlerinage, nous demande de ne pas filmer. J'aperçois un pont détruit par les bombes. Pris un peu par la peur, ma tension monte d'un cran. Nous arrivons à destination, dans un village abandonné par les Musulmans, bombardé par les Croates ou les Serbes, et où se sont maintenant réfugiées des familles croates. Celles-ci, prévenues nous attendent déjà. Certaines tiennent dans leurs mains des sacs pliés qui serviront à emporter la nourriture que nous sommes venus apporter. Philippe qui d'habitude fait seul cette distribution, nous explique que les denrées, rationnées selon la taille de la famille, constitue environ la "survie" pour un mois : 1 Kg de farine, 1 litre d'huile, quelques paquets de galette, boites de conserve, et autres à "échelle réduite". HORRIBLE !. Un moment de révolte s'emparera de moi quand je verrai ces femmes et ces enfants attendre pendant une heure ou deux, jusqu'à la nuit tombante, dans la plus totale "docilité", qu'on leur distribue leur "quota". Quand certaines encore ne repartaient pas les mains vides ! Des hommes viennent aussi; le sourire a disparu de leurs lèvres et leur honneur bafoué devant ces gens pourtant charitables venus leurs apporter, comme s'ils étaient des chiens, la pâtée, non pas du jour, mais du mois. REVOLTANT ! Dans la dignité, tête basse, l'homme qui est devant moi accepte l'aumône. Je décrispe mes lèvres pour lui sourire. Ses yeux ont compris, ils brillent. Il me sourit timidement. Des pensées viennent alors me tourmenter : Il pourrait lui aussi avoir envie de donner, mais il n'a rien si ce n'est le sourire. Il accepte ce qu'on lui donne sans dire un mot. Il a peut-être envie d'autre chose, mais son humilité l'empêche de "mendier". Comment fera-t-il quand ses petits demanderont ? Après avoir tout perdu, la dignité sombre à son tour. Mon Dieu, après la mort, la souffrance, la misère, pourquoi aussi l'humiliation? Pourtant mon coeur se réchauffera avec le sourire et les étreintes de familles qui remercient chaleureusement. Tout autant que le geste charitable de ces enfants qui nous tendent le chocolat qu'ils viennent de recevoir. Un petit garçon, un bébé presque, est entouré d'une couverture dans les bras de sa maman. Il ne semble pas percevoir l'agitation qui règne autour de lui. Il souffre; sa joue est enflée. Sa mère me fait comprendre qu'il a mal aux dents. Comme c'est affreux de ne pas pouvoir lui venir en aide, quand je pense qu'en France, le réflexe aurait été de l'amener chez un dentiste ! Philippe est maintenant bien connu des réfugiés. Il joue un rôle formidable. Aujourd'hui, nous sommes plusieurs à l'aider, demain il sera seul. Les chauffeurs de car qui ont conduit les pèlerins de Marseille, sont venus aussi lui prêter main forte. Il nous fera part de son indignation quand il nous dévoilera que les dons n'étaient pas tous sains : des boites de conserve étaient périmées, et des vêtements usagers. Sa tâche ne se limite pas à apporter les dons aux réfugiés; il nous précise que la répartition des vivres s'effectue aussi dans les hôpitaux, orphelinats et villages isolés. Il reste que les oeuvres humanitaires, même si elles font le maximum dans des conditions difficiles, ont encore des efforts à réaliser, ne serait-ce, dans ce cas présent, d'ôter l'épreuve de l'attente. Ce que j'ai vu me contraint à encourager les hommes de bonne volonté, outre l'aspect financier, à s'investir dans des opérations de secours déployées en faveur des plus démunis. Si l'argent reste nécessaire dans les actions de charité, le don d'amour se révèle être un trésor.

 

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