BABYLONE ET NINIVE
LES REFUGIES
COMME UN PETIT ENFANT
LA PRIERE REPETITIVE
LA CHARITE CHRETIENNE
LES TROMPETTES D'EZECHIEL
LA DEFENSE DE LAVIE
MA SAINTOUNE
LA FRANCE ET LE ROSAIRE
L'ESPERANCE
LE PLUS GRAND COMMANDEMENT
LA REPARATION DES FAUTES
LE CHAPELET QUI SAUVE
LA FOI STERILE
AUTRES CHRONIQUES
 
FORUM

Laissons les vivre !

Laissons les vivre ! Ils sont minuscules, ce ne sont que des cellules qui n'ont pas encore de prénom, ils n'ont pas encore vu la lumière du jour et pourtant on pense déjà à les anéantir dans cette vie qui s'ouvre !
Ils sont vieux, ratatinés, ils ont vécus des années à la lumière et à l'heure du crépuscule, on les oublie, on voudrait même hâter l'heure du grand départ en les privant de toutes les richesses spirituelles qui les préparent à l'au-delà.
Ils souffrent dans leur corps et dans leur chair meurtrie, ils n'ont pas d'espoir de rémission, on voudrait bien naturellement abréger leurs souffrances ! Eux-mêmes parfois crient leur désir d'en finir !
Pourquoi faire le choix de les aider tous à mourir, de l'embryon conçu à l'être né depuis longtemps ?
Pourquoi ne pas choisir de les aimer davantage, de les aimer dans un surcroît de compassion ? La vie ne nous appartient pas, elle appartient au Créateur ! Nul ne peut décider d'être conçu sans la Volonté Divine, nul souffle ne peut se maintenir sans le Désir de Dieu !
Nul n'a donc le droit d'abréger, de décider de faire mourir un être né de l'Immense Bonté et Seule Volonté de Dieu ? Personne n'est plus grand que le Créateur Lui-Même, le serviteur n'est pas plus grand que Le Maître, ni la créature plus que son Concepteur !

La vie est un don gratuit qui ne nous appartient pas, la vie est un don à respecter. Chaque cellule porte en elle la Présence de Dieu, l'Amour de Dieu, la Volonté de Dieu. Aucune cellule ne peut " être " sans la Volonté suprême du Divin Créateur. Les cellules abîmées, détériorées, malades, affaiblies, meurtries… ne font pas exception à la règle ! Bien au contraire, Dieu par le Sacrifice de Son Fils Jésus, les habite plus encore, il y est doublement Présent. Chaque cellule qui souffre est une cellule aimée, choyée par Jésus qui a épousé toutes les souffrances une fois pour toutes.

Un grand défenseur de la vie s'en est allé, mais ses paroles demeurent : " Que l'enfant qui se forme dans le sein de sa mère soit reconnu comme personne humaine dans toute sa valeur et que la future mère soit traitée avec estime et respect, avec amour et délicatesse. Dites oui à la vie humaine dans toutes ses phases! Avec raison vous vous dépensez pour la protection de l'environnement, des plantes, des animaux! Alors dites avec encore plus d'ardeur oui à la vie humaine qui, dans l'ordre de la création, se trouve très loin au-dessus de toutes les réalités créées du monde. Sauvez l'homme non encore né contre les menaces des hommes déjà nés qui veulent s'arroger le droit d'attaquer et d'assassiner l'enfant dans le sein de sa mère! " (Jean Paul II )

L'euthanasie, l'avortement restent des actes lourds de conséquence qui ne peuvent rester insensibles à la conscience humaine établie défenseur de la vie.
Les pays d'avancées modernes semblent cependant chercher la facilité en promouvant la mort programmée pour soulager soi-disant toute souffrance inutile, toute vie inutile.
Mais rien, absolument rien, ne justifie un acte définitif contre la vie. La souffrance est, la mort sera dans tous les cas ! Alors pourquoi abréger, pourquoi même détruire une vie qui jaillit dès sa conception ? Pourquoi assassiner en toute impunité, légalement, si ce n'est par négation de Dieu ?

Mais ou est Dieu ? disent certains devant les malheurs liés aux calamités et aux guerres.

Dès lors, comment les amener à croire que les actes des hommes fomentent leurs conséquences, à commencer par l'absence de la foi, geste passif mais lourd d'effets.

Jean Paul II s'était élevé contre ce danger : " Ne laissez pas les certitudes de la foi se dissoudre ou se disperser au vent d'idéologies athées ou tout simplement de problèmatisations systématiques et inconsidérées. Ne permettez pas que l'indifférence religieuse se substitue à la foi dans le Fils du Dieu vivant, ni que le pragmatisme matérialiste étouffe votre élan vers Dieu dont vous êtes marqués. Sachez démasquer les tentations insidieuses qui, comme à l'origine de l'histoire humaine, jettent la suspicion sur Dieu pour vous faire douter de sa Vérité. "

 

(Vie-ève J.deC.)
10.07.2008)